Les politiques agraires en Amérique latine

« revendications tant foncières qu'identitaires (Indiens) débouchent souvent sur une crise sociale, la violence, voire des mouvements armés.

Les transformations économiques L'Amérique latine assiste à la juxtaposition d'entreprises agricoles.

Elles sont nationales ou multinationales, et ont parfois la stature pour déstabiliser ou orien­ ter la politique des petits États.

Les petites exploitations sous contrat avec de grands groupes se développent rapidement au Chili, dans le secteur des agrumes ou au sud du Brésil pour l'élevage de volailles en batterie.

Toutes tailles d'exploi­ tation et toutes productions confondues, il apparaît une assez faible efficacité des politiques agraires menées depuis une cinquantaine d'années.

Le temps et l'es­ pace disponible sont les meilleurs atouts de l'Amérique latine.

Quel avenir pour l'agriculture latine? • La réserve foncière L'Amérique latine dispose d'un vaste espace encore non occupé.

Au-delà des fronts pionniers, et à condition que ces terres soient gérées du point de vue envi­ ronnemental, la réserve est l'une des plus importantes du monde.

S'y ajoutent les terrains des petits agriculteurs progressivement rachetés par les grandes entre­ prises d'agro-business.

• Les aléas de la mondialisation Dorénavant, les États et les habitants d'Amérique latine ne sont plus les seuls ges­ tionnaires de leurs richesses.

L'implantation sur les marchés internationaux s'opère au sein de filières de production.

De plus, les cours des marchandises sont fixés selon le principe de l'offre et de la demande.

Il y a donc dépendance.

On constate que quelques-unes des productions phares de l'Amérique latine sont sujettes à la spécialisation.

Il n'est pas simple d'allier autosuffisance alimentaire et présence mondiale.

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