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Les premières collections égyptiennes du Louvre

Publié le 16/11/2013

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sentation chronologique, il entend montrer toute la ri­chesse et l'art de vivre de la civilisation de l'Égypte an­cienne. Il opte donc pour une présentation thématique. Les quatre salles orientales du musée Charles-X comptent une « salle des dieux «, une « salle civile «, deux « salles funéraires «. La décoration de ces salles lui cause bien du souci. Champollion aurait souhaité sur les murs un dé­cor « à l'égyptienne « évo­quant les tombes et les tem­ples ainsi que les paysages de la vallée du Nil. Il était tota­lement opposé aux ors et aux marbres qui étaient alors de mise, en particulier dans la section des antiquités grec­ques et romaines. Il n'obtien­dra pas gain de cause auprès

« lion rédige le premier cata­ logue du musée et en profite pour traduire tous les textes qui passent entre ses mains.

De Turin le savant part à la découverte des monuments égyptiens d'Italie, rapportés pour la plupart sous l'empire romain.

Les collections Salt et Durand A livourne, Champollion peut admirer la collec­ tion constituée par Henry Salt, consul d'Angleterre en Égypte .

Admiratif, il est per­ suadé qu'il faut l'acheter pour la faire venir au Louvre.

C'est alors qu'il apprend qu'une autre collection, la collection Durand , qui comp­ te plus de deux mille pièces, est également à vendre.

De retour à Paris, Champollion met tout en œuvre pour ob­ tenir le financement des deux acquisitions.

L'entrepri­ se est couronnée de succès, car Charles X, qui vient de succéder à son frère, s'inté­ resse à la nouvelle science égyptologique .

L'ensemble, très varié, de Du­ rand est acheté en 1824.

Les cinq mille pièces de la collec­ tion Salt entrent au Louvre deux ans plus tard .

Le 15 mai 1826, Champollion est nom ­ mé conservateur au Louvre, par une ordonnance qui crée simultanément la division des monuments égyptiens.

Fait nouveau, ce départe­ ment compte aussi un systè­ me d'enseignement des hié­ roglyphes et des principes de l'art égyptien.

Le musée Charles-X C hargé de son aménage­ ment , Champollion fait preuve d'originalité et d'in­ novation.

Refusant une pré- sentation chronologique, il entend montrer toute la ri­ chesse et l'art de vivre de la civilisation de l'Égypte an­ cienne.

Il opte donc pour une présentation thématique.

Les quatre salles orientales du musée Charles-X comptent une « salle des dieux », une « salle civile », deux « salles funéraires».

La décoration de ces salles lui cause bien du souci .

Champollion aurait souhaité sur les murs un dé­ cor « à l'égyptienne » évo­ quant les tombes et les tem­ ples ainsi que les paysages de la vallée du Nil.

Il était tota­ lement opposé aux ors et aux marbres qui étaient alors de mise, en particulier dans la section des antiquités grec­ ques et romaines.

Il n'obtien­ dra pas gain de cause auprès. »

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