Les premiers explorateurs

« à tr'aver ser.

Malgré les nombr eux dan g er s qui les guettaient dans leurs expédition s, les explorateurs des première s civilisation s élargir ent pro gre ssive­ ment les frontière s du monde connu.

Les voy a­ geurs égyptien s de scendirent le Nil ver s le sud .

On trouve des récit s de diver s voy a ges égyptien s sur la mer Rouge , vers un pa ys auqu el ils donn aient le nom de "Pount" (probablement la Somalie ac­ tuelle).

C'e st là qu'il s achetaient l'encens dont ils avaient besoin pour leurs cérémonie s religieu se s.

La plus célèbre des expédition s vers le Pount fut décidée en 1493 av.

J .-C.

par la rein e Hat shep sout pour faire venir des bal samier s de stinés à son tem­ ple de Thèbe s.

En général, les Egyptien s préféraient néanmoins lai sser les v oyage s sur mer aux autre s nation s.

Ce furent les Crétoi s qui, les premier s, explorèrent toute la Méditerranée .

Leur ci vilisation date du deuxième millénaire avant notre ère, au moment où fut con struit le grand palais de Cno ssos (1450 av.

J.-C.).

Certains faits tendent à prou ver qu'à son apogée, cette civili sation valait celle s de l'E­ gypte et de la Mé sopotamie .

La position géogra­ phique idéale de la Crête en fit rapidement un cen­ tre commercial de premier plan.

Le s route s com­ merciale s minoenne s reliaient l'île de Crête non s eulement à l'Egypte, à Chypre et aux pay s côtiers de la Méditerranée orientale, mais peut- être aussi aux pays, jusque-là inconnus, qui bordaient la partie occidentale de la Médite'rran ée.

Vers 1400 av.

J .-C., la civili sation minoenne s'é­ teignit à l'improvi ste.

Les intérêts commerciaux des Minoen s furent , pendant un temps, repris par les Mycénien s de la Grèce continentale .

Mai s, à Ci-d ess u s! Port e-1•err es phéni­ cie n.

Les produit s de 1·err eri e éraient de s articl es d'expo rtation très impo.rtanr s pour ce peupl e, qui se lan ça à la co nqu ête de mers inconnu es pour étendr e son com ­ mer ce en éra b lissa nr de n om bre ux compt o ir s.

Ci- dess u s.

à droite : Un na vire phéni cie n à form e arr ondi e à l'arri èr e, du ty p e utili sé par ces marin s ag u erri s lo rs de le ur s expéditi ons comm erc ial es.

C i-d ess ous: T yr, o û s'élève ac­ tu ell em ent la 1•ill e libanai se de S ur.

était un des plu s g rand s pons marit imes de la Ph én icie.

partir de 1100 av.

J .-C.

environ, ce sont les Phéni­ ciens qui régnèrent sur la Méditerranée .

La Phéni­ cie était un étroit couloir de terres comprises entre les montagnes du Liban et la Méditerranée .

La cô­ te offrait un certain nombre de ports naturel s, et le bois des montagnes était un apport inestimable pour la construction navale.

Les Phéniciens de­ vinrent les principaux tenants du commerce par mer.

Ils transportaient des chargements pour d'autre s pays et les marchandises produites en Phénicie.

Leurs embarcations sillonnèrent la Mé­ diterranée, de la Phénicie au détroit de Gibraltar .

Ils ne craignaient pas non plus de s'aventurer sur les eaux inconnues de l'océan Atlantique.

Des comptoirs phéniciens furent établis en divers points stratégiques .

Parmi eux, Carthage , qui, plus tard, allait devenir aussi une puissance im­ portante.

Parmi les autres régions également colo­ nisées par les Phéniciens, figuraient les îles de la mer Egée, situées à l'est de la Grèce continentale.. »