Les Réfugiés palestiniens après la première guerre israélo-arabe

« tiellement fonder; sur une economic de subsistence, rurale, et sont incapables d'absorber lamajorite des refugies arabes dont les elites arrivent cependant a s'in- Wirer rapidement dans l'immobIller (Amman), Ia banque (Beyrouth), le parole (Irak, puis Koweit et emirats), les affaires et les professions liberales. 4 L'environnement politique installe Is masse des refu- gift dans le provisoire, car IIleur est promis, armee ewes armee, une revanche eciatante etle retour au toyer.

L'ONU, de son cote, s'avere inefficace : de decem- bre 1948 a 1967, I'assemblee generale n'adopte pas moins de dlx-neuf resolutions reclamant leretour des refugies ou le versement de compensations.

SI Israel pout accepter le retour d'un petit nombre de refugies arabes et indemniser les autres,it exige par contra des compensations pour les biens des refugles lulls sal- sis dans les pays arabes.

Lasse d'attendre, la masse des refugies arabes se decouvre un destin commun, se poll- tise et s'organise avec un nouvel encadrement :l'Or- ganisation de Liberation de la Palestine est née.

S'ap- puyant sur les camps de refugies en Jordanie, en Syrie et au Liban, l'OLP radicalise le contentieux tent avec Israel qu'avec les pays arabes. 5 Mais une nouvelle situation se crde en 1967, lore de Ia guerre des Six Jours.

En occupant Ia Cisjordanie et Gaza, Israel retire a l'OLP la moitie de sa base popu- laire potentielle et assume la responsabilite de plus d'un million d'Arabes palestiniens.

La position israelienne est d'ailleurs reside invariable de 1949 a 1976 :toute structure arabo-palestinienne passe par des accords de paix israelo-arabes, auxquels cependant pourraient etre substituds des accords de non-belligerance. tiellement fondés sur une économie de subsistance, rurale, et sont incapables d'absorber la majorité des réfugiés arabes dont les élites arrivent cependant à s'in­ tégrer rapidement dans l'immobilier (Amman), la banque (Beyrouth), le pétrole {Irak, puis Koweït et Émirats), les affaires et les professions libérales.

4 L'environnement politique installe la masse des réfu­ giés dans le provisoire, car il leur est promis, année après année, une tevanche éclatante et le retour au foyer.

L'ONU, de son côté, s'avère inefficace : de décem- bre 1948 à 1967, l'essemblée générale n'adopte pas moins de.

dix-neuf résolutions réclamant le retour des réfugiés ou le versement de compensations.

Si Israël peut accepter le retour d'un petit nombre de réfugiés arabes et indemniser les autres, il exige par contre des compensations pour les biens des réfugiés juifs saf­ sls dans les pays arabes.

Lasse d'attendre, la masse des réfugiés arabes se découvre un destin commun, se poli­ tise et s'organise avec un nouvel encadrement : l'Or­ ganisation de UbéraUon de la Palestine est née.

S'ap­ puyant sur les camps de réfugiés en Jordanie, en Syrie ~t au Liban, I'OLP radicalise le contentieux tant avec Israël qu'avec les pays arabes.

5 Mais une nouvelle situation se crée en 1967, lors de la guerre des Six Jours.

En occupant la Cisjordanie et Gaza, Israël retire à I'OLP la moitié de sa base popu­ laire potentielle et assume la responsabilité de plus d'un million d'Arabes palestiniens.

La position israélienne est d'ailleurs restée invariable de 1949 à 1976 : toute structure arabo-palestinienne passe par des accords de paix israélo-arabes, auxquels cependant pourraient être substitués des accords de non-belligérance •. »