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LES ROYAUMES AFRICAINS

Publié le 05/02/2019

Extrait du document

Bénin se développa du XIVe au XIXe siècle sous l’influence d’ife, ville du sud-ouest du Nigeria, centre religieux des Yorubas. Cet art est représenté par des objets en bronze, mais aussi par des ivoires et des sculptures en bois, terre cuite et boue séchée. Y prédominent d’admirables masques, des têtes de rois, de princes et de reines et des plaques sur lesquelles sont gravées des scènes de la vie royale. L’ancien royaume du Bénin tomba sous protectorat britannique à la fin du XIXe siècle.

 

Le commerce des esclaves

 

Le trafic négrier s’accrut avec la découverte de l’Amérique. Aux razzias des négriers arabes et des dynastes locaux s’ajoutèrent celles, de plus en plus massives, des marchands européens. Ainsi, près de 3 millions d’esclaves allaient être transportés outre-mer. Parmi ceux qui ne dédaignèrent pas prendre part à ce commerce figurent les Ashantis, très tôt connus pour leur organisation politique de type étatique. Ce peuple affermit sa puissance par l’exploitation des mines d’or et le trafic des esclaves. Avec les armes achetées aux marchands européens de la côte, ils soumirent les provinces extérieures, se taillant un empire qui s’étendait de la Côte-d’Ivoire au Congo. Les princes soumis tentèrent de s’affranchir, s’appuyant tantôt sur les Hollandais, tantôt sur les Britanniques. Ces derniers essuyèrent de terribles désastres militaires, face au puissant État ashanti, avant de parvenir à le soumettre à la fin du XIXe siècle.

 

Les Zoulous

Le peuple des Ngonis était installé au XVe siècle dans le Sud-Est africain. Vers 1800, les tribus se regroupèrent, notamment celles établies dans le nord du Natal. Un grand chef ngoni, le stratège Tchaka, allait pour quelques années agir sur le destin de cette région. Il commença par changer le nom de son peuple pour le baptiser d’un nom «qui sonne comme un tambour et tonne comme un grondement d’orage », Zoulou, c’est-à-dire «Ciel». Grand chef de guerre, il inaugure une nouvelle tactique militaire et oriente l’expansion des Zoulous vers l’ouest et le sud. Après dix ans de règne, tyran vénéré comme un dieu mais aussi haï et craint sur plusieurs milliers de kilomètres à la

ronde, il sera assassiné en 1828 par son demi-frère Dingaan. Créateur d’une nation, rassembleur de peuples, Tchaka tentait de contrer l’avancée des Blancs en Afrique. Mais les Boers puis les Britanniques allaient détruire pour longtemps tout espoir de liberté et d’autonomie.

Le rapt de l’Afrique

 

À partir de 1850, l’Afrique devint la proie des Européens et le lieu de terribles guerres où s’affrontèrent les différentes nations européennes. Ces opérations militaires durèrent jusqu’au début du xxe siècle, époque à partir de laquelle quasiment tout le continent allait passer sous administration coloniale.

« Les royaumes africains les rives du fleuve, société qui allait donner nais­ sance à l'histoire africaine et à la brillante civilisa­ tion de l'Égypte des pharaons.

Les royaumes koushites de Napata et Méroé À partir du N' millénaire avant notre ère, des agri­ culteurs, fuyant la désertification, s'établirent sur les rives du Nil au sud de la première cataracte et jusqu'au confluent du Nil Blanc et du Nil Bleu.

Leur pays prit le nom de Koush, nom égyptien du Soudan.

Convoités pour leurs richesses (or, i L'une des onze églises creusées a dans la roche de Lalibela, cité monastique du nord de l'É thiopie datant de la fin du Xlf siècle.

ébène, ivoire, fer et encens}, les Koushites furent longtemps colonisés par l'Égypte.

Ils s'en libérè­ rent au l" millénaire av.

J..C., entreprirent même de la conquérir et.

fondèrent, au VIII' siècle av.

J..C., la XXV' dynastie koushite, qui régna depuis Napata, leur capitale, à la Méditerranée.

Mais, sous les coups des Assyriens, les Koushites se replièrent vers le sud.

Ils fondèrent, vers 500 av.

J.-C., le royaume et la ville de Méroé, qui devint un centre � Vestiges du Grand Zimbabwe, capitale de l'empire du Monomotapa.

Ces murs massifs, construits en pierres sèches sans mortier, montrent avec quelle maîtrise le peuple shona édifia cet ensemble, unique en Afrique.

Manuscrit d'un .....

voyageur arabe du xuf siècle.

Les marchands, traversant le désert du Sahara à dos de chameau, pouvaient couvrir 320 kilomètres par semaine, avant d'atteindre les riches royaumes de l'ouest du Soudan.

important de fonte et de travail du fer, et le siège d'une culture originale, bien qu'imprégnée de l'influence égyptienne.

Elle connaîtra plusieurs siècles de grandeur et de prospérité.

Appauvrie par la lutte contre les Romains, elle disparut, vers 300 apr.

J..C., sous la poussée d'un nouveau royaume qui s'était formé sur la côte africaine de la mer Rouge, le royaume d'Aksoum.

L'Éthiopie chrétienne Dès le l" millénaire avant notre ère, des Arabes venus du Yémen formèrent en Érythrée, au bord de la mer Rouge, le royaume d'Aksoum, fondé, selon la légende, par Ménélik 1�'.

fils du roi Salo­ mon et de la reine de Saba (les Ethiopiens l'appel­ lent Maleka).

Ce royaume était connu des Grecs pour ses villes portuaires et la prospérité de son commerce.

Après avoir lutté contre les envahis­ seurs perses puis romains, le royaume d'Aksoum étendit sa domination sur tout le pays de Koush, jusqu'au Nil Bleu.

Devenue un puissant empire, l'Éthiopie, christianisée deQuis le IV" siècle puis rat­ tachée à l'Église copte d'Égypte, développa une brillante civilisation.

Au VIII' siècle, elle résista à l'expansion islamique, mais elle perdit son accès à la mer Rouge, se trouvant ainsi coupée du reste de la chrétienté.

Cet isolement donna naissance à la légende du prêtre Jean, qui n'était autre que le négus (roi) d'Ethiopie.

Menacée au ��·siècle par "' les Arabes et les Turcs musulmans, l'Ethiopie résis­ c:i ta.

Mais l'arrivée des Portugais puis des Jésuites provoqua, à propos de querelles religieuses, une série de conflits intérieurs sanglants.

Sous Ménélik Il, fondateur d'Addis-Abeba (Fleur nouvelle) et négus de 1899 à 1907, l'Éthiopie affirma son indé­ pendance face aux puissances européennes, assurant la permanence du plus vieux royaume d'Afrique.

Le dernier empereur, descendant des «lions de Judah >>, Hailé Sélassié 1", fut déposé après quarante-quatre ans de règne, en 1974.

Les routes du commerce Le Sahara cesse d'être infranchissable grâce à l'utilisation du chameau, de plus en plus répan­ due à partir de la fin du Il' siècle apr.

J.-C.

Mais. »

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