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Les Sandinistes au Nicaragua

Publié le 26/03/2019

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Les Sandinistes au Nicaragua

En 1978, lorsque le gouvernement du Nicaragua proclame la loi martiale, il a déjà le dos au mur. En effet, le mouvement de libération sandiniste est sur le point de prendre le pouvoir.

En août 1978, un commando sandiniste fort de vingt-cinq hommes occupe le Palais national de la capitale, Managua, et prend plusieurs otages avec demande de rançon. Le dictateur Anastasio Somoza, dont la famille domine et exploite le pays depuis des générations, doit accepter les conditions des guérilleros puis-sàmment armés, mais il peut défendre quelque temps encore son pouvoir.

Daniel Ortega, membre de la nouvelle junte nicaraguayenne, en 1979

Avec le mouvement de libération sandiniste, un adversaire puissant se dresse contre le pouvoir. Le Front sandiniste de Libération nationale est créé dès 1962. Ses membres se réclament de la mémoire d'Au-gusto Sandino qui mena la guérilla contre les troupes américaines présentes dans le pays et le régime en place, de 1927 à 1934.

 

La dictature des Somoza, forte du soutien des États-Unis, continue de sévir mais renforce dans le même temps les mouvements d'opposition. Le tremblement de terre qui ravage Managua le 23 décembre 1972 accélère la contestation entretenue par une partie de l'Église catholique locale.

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« l'opposition assassiné, ainsi que par l'ind ustriel Alfgnso Robelo Callejas.

Quant à la gauche, elle est repré­ sentée par l'ancien responsable du syndi cat des étudiants, Daniel Ortega, et par le professeur Moises Hassan Morale.

Au début des années 80, le gouvernement américain tente de désta biliser le Nicaragua.

Le prési­ dent Ronald Reagan voit dans ce gouvernement de gauche un danger pour toute la région et redoute un second Cuba.

Washington inter- rompt alors son aide économique et commenc e à édifier des bases mil itai res au Hondur as.

De là, les contras, mouvement composé de partisans de Somoza et les déçus du sa ndin isme, entrent en action.

Le go uvernement engage quelques réformes, mais les opérations mil itaires engloutissent une grande partie de ses moyens, ce qui entraîne une grave instabilité.

Les Sandin istes acceptent alors l'organ isation d'élec­ tions président ielles gagné es par Violeta Chamorro en 1990.

Le Nicaragua, un foyer de troubles à partir de 1956 19 56 Assassinat du dictateur Anastasio Somoza Garcia, chef d'�tat du Nic aragua, succombe à ses blessures à la suite d'un attentat.

Son fils, Luis Anastasio Somoza, lui succède.

Le meurtrier est un adversa ire de gauche du régime.

1972 Capitale détruite Un grave tremblement de terre secoue le pays.

Les secousses sismiques attei­ gnent une amplitude de 6.5 sur l'échelle de Richter.

5 000 personnes meurent dans la capitale.

La ville de Managua qui se trouve sur une bar­ rière de 24 volcans est par ticul ièrement exposée.

Le clan Somoza s'enrichit des dons internationa ux, destinés au pays pour sa reconstruction.

1979 Fuite de Somoza Après une guerre civile sang lante, le dictate ur s'enfuit en exil en Floride.

Ainsi s'achève la domination du clan Somoza sur ce pays d'Amérique centrale.

Un quart de la surface cultivable (plan tation de tabac , de betteraves et de café) appartient à la famille de l'ancien dictateur.

1985 Ortega au pouvoir Daniel Ortega assure la charge de chef de l'�tat.

Il ne se contente pas de deman­ der l'appui des �tats commu­ nis tes, mais aussi celui des sociaux-démo crates d'Europe et d'Amérique latine.

Les �tats -Unis décident d'appli­ quer au pays un emb argo économique et fournissent des armes aux contras.

1993 Les contras occupent Esteli Un front d'ouvrier s et de paysans révolutionnaires, qui se compose, entre autres, d'anciens contras, occupe la ville d'Esteli au Nord du pays.

Ils veulent obtenir du gou­ vernement la distribution des terres ainsi que des emplois.

Les troupes gouver­ nementales sont chargées de dégager la ville.

Les combats, mené s par le général Humb erto Ortega, font 50 victimes.

1978 Anastasio Somoza, en 1955 Statue de Luis Somoza Debayle, renversée par le tremblement de terre de 1979 Anastasio Somoza Debayle 167. »

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