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Les Sheshonq : des Libyens sur le trône d'Égypte

Publié le 10/08/2014

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s'ils n'ont pas le raffinement de leurs hôtes, n'en détien­nent pas moins un immense pouvoir dans l'armée. Quand Psousennès II, dernier pha­raon tanite de la XXle dynas­tie, disparaît, c'est un She-shonq qui s'empare du trône. L'autorité de la famille des' Sheshonq, qui vit à Héracléo-polis dans la « marche liby-que «, est reconnue jusqu'à Bubastis et dans le Fayoum. Sheshonq ler est le général en chef des armées de Pharaon, dont il a épousé la fille, Maâtkarê. C'est donc un homme fort qui prend natu­rellement la succession du vieux Psousennès. Pour as­seoir et légitimer son pou­voir, outre le fait qu'il a épousé une princesse de sang royal, il adopte une ti-tulature qui le relie à la dy­nastie précédente. Ce grand chef « des Mâ « (les ma-shaouash) s'empresse, une

« Le pillage de Jérusalem S heshonq 1•' s'attache à re­ donner au pays son lustre d'antan.

Homme de guerre, il privilégie les actions mili­ taires, ignorant les revendi­ cations d'un peuple irrité par les exactions des soldats et les impôts trop lourds.

Vers 925 avant J.-C., le pha­ raon entreprend une campa ­ gne victorieuse en Palestine, après avoir renoué des con­ tacts commerciaux avec By­ blos, base stratégique pour mener des raids en Asie .

En Israël, Salomon règne sans partage.

A sa mort, la succes-. »

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