LES TOTALITARISMES DANS L'ENTRE-DEUX-GUERRES

« Staline attise les luttes de pouvoir à la mort de Lénine en 1924 afin de fragiliser ses adversaires.

En 1927, il obtientl'exclusion de son adversaire principal, Trotski et ses partisans.

En 1929, seul maître à bord, Staline fait opérer àl'URSS un « grand tournant », il faut avant toute chose « construire le socialisme dans un seul pays ».Mussolini met son organization fasciste au service des possédants et s'enrichit de la création de squadre de «Chemises noires » auxquelles adhèrent massivement des jeunes gens issus de petite et moyenne bourgeoisie, climatde violence, s'attaquent aux syndicats et organisation de gauche.

En 1921, on crée le parti fasciste.

Début août1922, une grève généralisée par l'ensemble des syndicats née, et est brisée en quelques jours par les Chemisesnoires.

Le 24 octobre 1922, les fascistes organisent un grand rassemblement à Naples et menacent de marcher surRome et le roi appelle Mussolini au gouvernement.Hitler parvient progressivement à gonfler le nombre de voix obtenus par son parti, à la faveur de l'incapacité desautres partis à régler la crise financière, économique, et social.

En Juillet 1932 aux élections législatives, le NSDAPfranchit la barre des 37%.

Le 30 janvier 1933, le président de la République, Hindenburg, nomme Hitler chancelier. Comme en Italie, l'appel au pouvoir d'un AC, et le ressentiment contre une classe politique jugée corrompue etinefficace grandit, de plus le ressentiment contre les capitalistes profiteurs de guerre a amené les milieux populairesà soutenir deux des leurs.

Staline partage avec eux cette origine populaires 3 fortes personnalités dont le mode defonctionnement n'est pas sans similitudes. II.LE FONCTIONNEMENT DES REGIMES TOTALITAIRES A.La structure du pouvoir. En Juin 1924 en Italie, l'assassinat de Giacomo Matteoti, inspiré par Mussolini, oblige ce dernier à « assumer laresponsabilité politique, morale et historique de tout ce qui s'est passé » et à annoncer la dictature.

En apparencecependant, le roi demeure le 1er personnage de l'Etat, et peut révoquer Mussolini.

En fait, fin 1925, tous lespouvoirs sont concentrés entre les mains du Duce.

En 1926 les lois fascistissimes, dissolvent tous les partis à partiunique.

En 1928 la chambre des députés placée sous la dépendance du parti, et donc rejet de la démocratieparlementaire.Malgré tout, l'interdiction du cumul des charges maintient le mythe de séparation entre l'Etat et le Parti. En URSS,théoriquement, le parti est la « forme et le moyen de l'union et du rassemblement des prolétaires » en fait,l'organisation est essentiellement russe et urbaine.

Le rôle de gouvernement est d'affirmé d'emblée il doit êtrel'instrument de la dictature du prolétariat, donc à un rôle étatique.A la différence de l'Italie, la volonté de laisser distinctement le parti et l'Etat, afin de dédouaner Staline, des prisesde décision de l'Etat (population est persuadées du rôle minime de Staline dans les purges et la famine de 1932-1933). En Allemagne,en Fevrier 1933, l'incendie du Reichstag met hors la loi le PC.

La liberté individuelle est supprimées, legouvernement du Reich dispose des pleins pouvoirs dans les Länder.

En Mars 1933 Hitler obtient les pleins pouvoirsde légiférer pendant 4ans.De plus on installe le principe totalitaire « Ein Reich, ein Volk, ein Führer ».

ce nouveau principe engender lasuppression des parties, l'éradication des syndicats ainsi que la suppression des groupements paramilitaires. Dans les 3 cas, il y a deux structures parallèles entre Etat et parti plus ou moins confondues, un parti unique ainsiqu'un chef omnipotent. B.Le culte du chef La clé de voûte du projet totalitaire est le chef charismatique et le culte dont il est l'objet.

Issu du peuple, il estcensé exprimer ses aspirations profondes. Dans les régimes totalitaires, les leaders sont représentés comme des surhommes.

Staline met l'accent surtout surson origine populaire; son surnom « Petit Père des Peuples » et accentue cette image lorqu'il est représenté avecdes enfants ou en compagnie d'autres ouvriers ou paysans pour signifier cette origine commune.En Italie, Mussolini fait l'objet d'une véritable idolâtrie, représenté comme l'homme d'Etat, le législateur, l'écrivain,l'artiste, le travailleur de la terre, l'athlète.

C'est un surhomme à part entière, un oracle infaillible (« Mussolini atoujours raison »).

Il s'appuie pour cela sur 2 références principales :l'Empire romain, Mussolini représente le nouveau César ainsi que catholiqueavec les accords du Latran 1929 avec la papauté, le pape salue « l'homme que la providence nous a envoyé »En Allemagne, Hitler est présenté comme une sorte de grand prêtre capable de guérir les maux du pays et de rendreau Reich sa grandeur : « Ein Reich, Ein Volk Ein Führer », et exerce donc une grande fascination.Ces surhomme ont donc une légitimité dans le rôle de guide (avec notemment les surnoms de Mussolini et de Hitler :Duce, Führer.) La figure du chef est dérivée du modèle monarchique. 2.

Les moyens du charisme.De plus les figures du chef sont omniprésentes : sur les murs, dans les écoles, durant les grands rassemblements,des statues sont érigées en leur honneur...La construction de la figure du chef de Staline se fait toujours en positif : il se charge de trouver des ennemis du. »