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Les transformations économiques et leurs conséquences sociales depuis 1945 dans les pays industrialisés d'économie libérale ?

Publié le 27/02/2008

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■ Proposition de plan I - Un capitalisme postindustriel de plus en plus mondial A. Une économie de plus en plus tertiaire B. Un nouveau capitalisme C. Des économies interdépendantes II - Facteurs et aléas de la conjoncture économique A. Un nouvel ordre économique mondial B. Une croissance exceptionnelle pendant les «Trente Glorieuses » C. Une croissance molle pendant la dépression de la fin du XXe siècle III - Un bien-être général mais mal partagé A. L'amélioration du niveau et des conditions de vie B. L'évolution de la population active C. La crise a transformé les rapports sociaux Introduction De 1945 à nos jours, les pays industrialisés d'économie libérale ont vécu une croissance économique sans précédent. Elle a permis de faire entrer la modernité et le bien-être dans la vie quotidienne de la très grande majorité des habitants. Toutefois, la dépression qui a marqué la fin du XXe siècle a révélé les fragilités des économies libérales et les risques d'exclusion sociale qu'elles pouvaient engendrer. Dans quelle mesure les transformations économiques des pays développés à économie de marché (PDEM) depuis 1945 sont-elles porteuses de progrès pour les sociétés ? Les mutations technologiques et la mondialisation sont à l'origine d'un nouveau capitalisme. Celui-ci a évolué selon des cycles conjoncturels qui ont suscité de nouvelles politiques économiques. Il en a résulté un processus de généralisation de la société de consommation qui laisse pourtant en marge de nombreux exclus.

« temps sur le modèle japonais (toyotisme). 3.

La concentration des entreprisesLes changements dans l'entreprise affectent aussi leurs méthodes de gestion, leur capital et leur dimension.

Il seforme notamment une «technostructure», composée des dirigeants, cadres et techniciens chargés du management.La concentration apparaît comme un moyen de poursuivre l'essor des productions, de bénéficier d'économiesd'échelle, de s'implanter sur les marchés étrangers ou d'éliminer les concurrents.

Depuis les années 1980, laconcentration du capital s'accentue. C.

Des économies interdépendantes 1.

Le développement des flux et des marchés financiersLes besoins de financement des entreprises expliquent le développement des marchés financiers.

Le volume destransactions internationales connaît dès lors une croissance souvent sans rapport avec l'économie réelle, exposantle monde à des risques comme l'éclatement de la bulle spéculative sur les nouvelles valeurs technologiques.

Les fluxde capitaux, auxquels participent les investissements des firmes multinationales, se sont multipliés. 2.

L'essor des échanges mondiauxLe commerce des marchandises a connu un essor sans précédent.

Sa croissance a été supérieure à celle de laproduction.

Il est dominé par trois pôles : l'Europe occidentale, qui a bénéficié de la création de la CEE, l'Amériquedu Nord, dont le déclin relatif a cessé depuis 1992, et l'Asie orientale, tirée par l'expansion japonaise et celle des «Quatre dragons ».

Plus de 80 % de la valeur de ce commerce porte sur des produits manufacturés. 3.

Le rôle de la révolution des transportsL'essor des échanges a été favorisé par une nouvelle révolution dans les transports.

Plus rapides, ils permettent dejoindre des espaces éloignés sans rupture de charge.

Plus volumineux, trains, avions et navires gagnent en capacitéde charge ce qui permet d'abaisser les coûts.

Enfin, les transports ont gagné en efficacité grâce à une plus grandespécialisation, à l'intermodalisme et à la déréglementation qui avive la concurrence.

Les performances des TGV, desavions Boeing ou Airbus, le confort et la sécurité des automobiles et du réseau routier illustrent la suprématie desPDEM.Ces transformations économiques ont été favorisées par la mise en place d'un nouvel ordre mondial sous l'égide desÉtats-Unis après la guerre et par de nouvelles formes de régulation.

Mais elles ne se sont pas réalisées de façonlinéaire ni à un rythme égal dans tous les pays. II - Facteurs et aléas de la conjoncture économique A.

Un nouvel ordre économique mondial 1.

De nouvelles relations économiques internationalesUne des conditions de la croissance économique depuis 1945 a été l'ouverture du marché international.

Le nouveausystème monétaire international instauré à Bretton Woods en 1944 consacre la domination du dollar et organise dessolidarités financières grâce au Fonds Monétaire International.

Les accords GATT de 1947 sur le commerce et lestarifs douaniers amorcent le processus de libéralisation des échanges qui se développe lors de négociationsmultilatérales.

Celles-ci culminent avec l'Uruguay Round et la création de l'Organisation Mondiale du Commerce en1994. 2.

Les États-Unis permettent la remise en ordre des économies libéralesÀ la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis exercent une véritable hégémonie.

Ils dominent la productionmondiale, détiennent près des deux tiers des réserves d'or, ont leurs armées présentes dans les pays qu'ils ontlibérés.

L'aide Marshall prodiguée à partir de 1948 permet d'étendre leur modèle et constitue une manne pourl'Europe occidentale, qui souffre de pénuries.

De même, la guerre de Corée, qui incite les États-Unis à normaliserleurs relations avec le Japon, est une aubaine pour ce dernier. 3.

Le rôle de l'État s'accroîtS'inspirant des principes développés par Keynes ou de l'idéologie socialiste, de nombreux gouvernements ontaccordé à l'État un rôle essentiel dans le développement économique.

L'État stimule l'activité par ses dépensesmilitaires, ses aides à la recherche et ses investissements.

Il aménage le territoire et s'appuie parfois sur un vastesecteur public comme en France ou au Royaume-Uni.

Il pilote et oriente l'économie par ses politiquesconjoncturelles, voire par une planification souple et indicative, en France notamment.

Enfin il cherche à assurer lebien-être et à réduire les inégalités. B.

Une croissance exceptionnelle pendant les « Trente Glorieuses » 1.

Une croissance forte et généraleJusqu'en 1973, les PDEM ont connu une période d'expansion exceptionnelle, tant par son ampleur que par sa durée:le PIB réel des pays de l'OCDE a triplé de 1950 à 1973, le taux de croissance moyen annuel étant de 5 %.

Ce sontles « Trente Glorieuses ».

De nombreux indicateurs spécifiques permettent de saisir la vigueur de la croissance :. »

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