Devoir de Philosophie

Les trois noms des Egyptiens

Publié le 09/10/2013

Extrait du document

Des textes juridiques présen¬tent par exemple des listes de personnes en mentionnant leurs deux noms. Sur un mo¬nument ou un objet funérai¬re, on peut ainsi observer l'al¬ternance des noms désignant un seul et même individu. On remarque néanmoins qu'une préférence était donnée à l'un d'entre eux.

Ces noms étaient souvent simplement juxtaposés, de sorte qu'il faut faire atten-tion à ne pas les confondre avec l'expression de la filia-tion. Leur présentation, qui a bien évidemment varié au fil de l'histoire égyptienne, oppo¬se toutefois plusieurs types de noms : le « grand nom «, le plus souvent théophore, c'est-à-dire composé avec le nom d'une divinité, comme Sobekhotep (« Sobek est sa¬tisfait «), ou basilophore, c'est-à-dire formé avec le nom d'un roi, comme Khou-fouemânkh (« Khéops est en vie «).

« lement le cas pour le pha­ raon, dont ils constituaient la titulature .

Il y avait bien sûr son nom de naissance , mais aussi des noms de couronne­ ment .

Des études actuelles tendent à prouver que le choix de cette titulature rele­ vait d'un véritable program­ me politique ! Les multiples noms d'un Égyptien L a pluralité du nom n'était pas un apanage des dieux ou du roi.

Il en était de même pour le commun des mortels ! Si un personnage se faisait le plus souvent connaître par un seul de ses noms, il est prouvé (de la Ill° dynastie à l'époque romaine) qu'il pouvait en por­ ter deux, et même trois, cou­ tume attestée surtout dans la documentation du Moyen Empire .

Des textes juridiques présen­ tent par exemple des listes de personnes en mentionnant leurs deux noms.

Sur un mo ­ nument ou un objet funérai ­ re, on peut ainsi observer l'al­ ternance des noms désignant un seul et même individu .

On remarque néanmoins qu'une préférence était donnée à l'un d'entre eux.

Ces noms étaient souvent simplement juxtaposés , de sorte qu ' il faut faire atten ­ tion à ne pas les confondre avec l'expression de la filia­ tion.

Leur présentation , qui a bien évidemment varié au fil de l'histoire égyptienne , oppo­ se toutefois plusieurs types de noms : le « grand nom », le plus souvent théophore, c 'est -à -dire compos é avec le nom d'une divinité, comme Sobekhotep (« Sobek est sa­ tisfait » ), ou basi lophore , c'est -à-dire formé avec le nom d'un roi, comme Khou­ fouemânkh ( « Khéops est en vie » ).

Mais il existe aussi des appellations plus secondaires, qui peuvent être de simples diminutifs du.

nom principal, souvent à caractère affec­ tueux, ou des noms totale ­ ment différents, ni théopho­ res ni basilophores .

Les noms donnés aux enfants C ette multidénomination s'explique par la façon dont les anciens Égyptiens at­ tribuaient des noms à leur progéniture .

Dès sa naissance, l'enfant recevait un ou deux noms, généralement choisis par la mère .

A la mise au monde physique correspondait ainsi un acte créateur verbal.

Ce(s) nom(s) peuvent en consé­ quence être désigné(s) par l'expression « nom(s) de la mère » .

Le choi x de ce premier nom était motivé par des circons­ tances particulières.

Dans la haute société, il était souvent b.;isilophore.

Il pouvait aussi se référer plus modestement aux circonstances particuliè­ res de la naissance, aux pre­ miers mots prononcés par la mère (« Il est grand »), à la conjuration de la crainte d'un décès prématuré (« Puisse-t-il vivre » ).

Si on avait sollicité l'intervention d'un dieu pour avoir cet enfant, on pouvait faire état du fait que la priè­ re avait été exaucée (« Celui que le dieu a donné »).

Un deu xième nom de .nais ­ sance était , lui, souvent lié au lignage .

Ce pouvait être celui d'un membre de la famille, souvent celui du grand-père paternel ou du père pour les garçons, celui de la mère pour les filles - ce qui indique qu'on le considérait comme la « réincarnation » d'un aïeul.

Il pouvait aussi indiquer la position de l'enfant au sein de la famille, comme « Le deuxième » (Sennou).

Parfois , s'y ajoutait encore un nom d'usage courant, acquis postérieurement.

Les noms de naissance pouvaient en. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles