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Les zones humides

Publié le 06/04/2013

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• Les zones humides participent à la régulation des préciprtations. Dans les zones humides boisées, une bonne partie de ces préciprtations est évaporée par les arbres et retourne dans l'atmosphère pour retomber sous forme de pluies sur la région environnante. La destruction d'une zone humide entraine une diminution des préciprtations locales et a des effets négatifs sur les récoltes.

 

l'O.,.IHllr, les répercussions, sur

« phosphore ou l'azote (en Floride, les marécages à cyprès peuvent purifier les eaux usées de 98 % de leur azote et de 97 % de leur phosphore).

Certaines plantes des milieux humides absorbent et concentrent dans leurs tissus les substances, toxiques ou polluantes comme les nitrates et participent ainsi à la décontamination de l'eau.

Ce rôle peut d'ailleurs parfois être tenu par certains animaux ou mollusques comme aux ~tats-Unis où 1 million d'huitres ont été introduites dans un cours d'eau polluée.

Ces capacrtés dépolluantes et décontaminantes, outre leur intérêt pour la protection de l'environnement présentent un réel avantage économique.

la ville de New York, qui devart investir entre 3 et 8 milliards de dollars pour de nouvelles st.tloti d'é/lfllwlioll , a préféré acquérir, pour les mêmes résultats et pour un moindre coOt (1,5 milliard de dollars), des terres situées autour de telles zones.

Les marais de ùlcutta, où se jettent les eaux usées de la ville, permettent la production quotidienne de 20 tonnes de poissons et de 150 tonnes de légumes.

• Les zones humides ne participent pas seulement à la purification de l'eau, elles agissent également en régulateur.

Comme une éponge, elles se gorgent d'eau lors de fortes précipitations ou d'inondations.

Cette eau stockée est ensurte libérée lors des périodes plus sèches, contribuant à la diminution des crues des cours d'eau et à la reconstitution des nappes phréatiques souterraines.

UN llOu CUMATIQUE • Les zones humides participent à la régulation des préciprtations.

Dans les zones humides boisées, une bonne partie de ces préciprtations est évaporée par les arbres et retourne dans l'atmosphère pour retomber sous forme de pluies sur la région environnante .

La destruction d'une zone humide entraine une diminution des préciprtations locales et a des effets négatifs sur les récoltes .

Dans les vallées du suuest de l'O.,.IHllr , les répercussions, sur le microclimat local, de la disparition des zones humides ont causé tant d'inquiétudes qu'en 1986, le drainage fut interdit • Les zones humides qui peuvent absorber et stocker le dioxyde de carbone ont une influence directe sur les gaz à effet de serre et le réchauffement de la planète.

Selon certaines estimations, les zones humides sont en mesure de stocker jusqu'à 40 % du carbone mondial, principalement grace aux tourbières et aux milieux humides boisés.

la destruction d'une zone humide va donc libérer du dioxyde de carbone et des gaz à effet de serre et contribuer ainsi au réchauffement de la planète.

Malgré leur influence climatique, les zones humides sont parmi les premières victimes du réchauffement Leur superficie diminue proportionnellement à la hausse des températures.

• Les zones humides jouent également un rôle protecteur lors des tempêtes, des cyclones ou des ouragans.

la végétation qui pousse dans les mangroves, les marais côtiers, les ••rkllfes fait office de rempart et atténue sensiblement la puissance du vent, des vagues ou des courants.

les racines de ces plantes participent à la stabilisation du sol et permettent souvent d'éviter des glissements de terrains ou des éboulements.

C'est pour cette raison que le Ballf/odes/J (soumis à des tempêtes fréquentes et violentes), les Philippines ou encore la Tha·11ande ont investi des sommes importantes dans la plantation et la préservation de mangroves.

l:EAU : UNE RESSOURCE FRAGILE Malgré le rôle important joué par les zones humides, leur surface diminue en raison du retard pris à leur préservation .

Ces zones, par nature fragile, peuvent disparaitre sous l'effet de causes naturelles tels la sédimentation, la sécheresse ou leur comblement par différentes matières organiques.

Mais le principal responsable de leur régression reste l'homme qui a toujours considéré qu'elles n'étaient que des surfaces inutiles, voire néfastes, foyers de nombreuses maladies comme le paludisme (anciennement.

certains marais étaient d'ailleurs appelés paluds).

Elles ont ainsi été asséchées pour des raisons de salubrité et pour y pratiquer une agriculture de plus en plus intensive.

Elles ont été urbanisées à l'excès ou sacrifiées à un tourisme de masse.

On y a construit des autoroutes, des voies navigables .

Elles ont été canalisées et polluées par les engrais, les pesticides et les polluants industriels.

UNE SUPEIRCIE DMStE PAi DEUX Aux Etats-Unis, il ne reste que 46 % des zones humides originelles, la perte s'élevant à environ 87 millions d'hectares.

Entre 1920 et 1980, les Philippines ont perdu 67 % de leurs mangroves, sort 300 000 hectares.

Aux Pays-Bas et en Allemagne, en seulement 35 ans, la perte atteint plus de 55 %.

De 1938 à 1984, 66 % des zones humides rtaliennes ont disparu et en Grèce, de 1920 à 1991, cette baisse atteint à 63 %, devant l'Espagne avec la disparition de 60 % des milieux humides entre 1948 et 1990.

En France, lors des cent dernières années on totalise 2,5 millions d'hectares de zones humides asséchées.

Dix mille hectares disparaissent chaque année .

L'artificialisation des systèmes hydrographiques, le drainage pour l'agriculture et le développement urbain sont les principales causes de la disparition de plus de 50 % des zones humides dans des pays tels que la Nouvelle-Zélande, lAustralie, le Pakistan, la 1""ilomle , le Niger, le Tchad, la Tanzanie, 11nde ou le Vietnam.

Ainsi, au total dans le monde, la moitié des zones humides a disparu au siècle dernier.

LA CoNVENTION DE llAMSAll Toutefois, la préservation des zones humides est devenue depuis peu un enjeu économique et écologique majeur.

En février 19n, sous l'égide de l'Unesco, une importante Convention a été ratifiée par la communauté internationale à Ramsar, en Iran.

Cette Convention relative « aux zones humides d'importance internationale , particulièrement comme habrtats d 'oiseau d'eau » a, pour premier ......... ........ .

objet, d'effectuer un • recensement de ces zones humides d'importance internationale afin de les inscrire sur un document 111'1.! ~ ·· intrtulé «la Liste• .

Puis, ensuite, d'inciter les pays signataires du trarté à appliquer • leurs plans d'aménagement de façon à favoriser la conservation des zones humides inscrites sur la Liste et.

autant que possible, l'utilisation rationnelle des zones humides de leur terrrtoire •.

Aux termes de cette Convention, les ~tais membres ont ainsi donné priorité à l'élaboration de polrtiques nationales pour les zones humides, à la création de comrtés consultatifs intersectoriels pour conseiller les gouvernements, à la réalisation d'inventaires de leurs ressources en zones humides et à l'élaboration de plans de gestion intégrée pour les zones humides se trouvant sous leur juridiction .

Une priorrté particulière a été accordée à l'élaboration de méthodes intégrées et coopératives de gestion des cours d'eau et des zones humides situés de part et d'autre de frontières nationales.

Au 1 •mai 2003, la Convention de Rarnsar comptart 136 pays signataires et inscrit dans la Liste plus de 1 280 zones humides importantes pour une superficie de plus de 108 millions d'hectares .

En France, cette Convention a été ratifiée le 1 •octobre 1986 et 17 de ses zones humides (dont 14 en métropole) sont inscrrtes dans la Liste pour 877 535 hectares.

DES BESOINS EN CONSTANTE HAUSSE Contrairement aux idées reçues, la planète bleue ne constitue pas un réservoir inépuisable d'eau.

Alors que plus des deux tiers de la surface terrestre est recouverte d'eau, une infime partie (2,8 %) est consommable contre 97,2 % d'eau salée ou saumatre.

Mais l'homme ne peut utiliser qu'un centième de cette eau douce en raison de 11mpossibilrté d'explorter les gisements concentrés aux piles sous forme de glace et dans les nappes phréatiques inaccessibles.

Or 68,44 % de l'eau douce est souterraine et 31,77 % se présentent sous forme de glace (pôles et glaciers), les lacs et les cours d'eau n'en constrtuant que 0,11 % .

Au cours des cinquante dernières années, les ressources mondiales sont ainsi passées de 17 000 m' d'eau par personne et par an à seulement 7 800 m'.

Un phénomène qui ne devrart pas s'inverser avec la croissance démographique et la dégradation des réserves en eau potable .

Cette croissance, allant de pair avec une distribution inéqurtable des ressources en eau, a accéléré la course à la terre qui, à son tour, exerce de fortes pressions sur les zones humides.

Avec l'urbanisation galopante de l'Afrique de l'Ouest et la demande de riz accrue, les pressions visant à transformer les zones humides en rizières s'intensifient.

La sécheresse renforce aussi l'attrait vers les zones humides car elle affecte la structure de migration des populations à l'intérieur de la région.

Au Niger, sur les rives du lac Tcllod , le nombre de villages est passé de 40 à plus de 100 durant les périodes de sécheresses de 1975 à 1988.

Pour les mêmes raisons, les zones humides de l'Hadejia-Nguru, au Nigeria, sont de plus en plus utilisées pour l'agriculture.

Le problème de la conservation de ces zones est à la mesure des défis posés à la population mondiale quand 1 milliard d'habrtants vit sans eau potable, qu'l,7 milliard d'autres résident dans des zones où l'eau est rare et que 3 millions de personnes meu rent chaque année à cause de la mld• 'doll• f-.Alorsque la population mondiale dort augmenter de près de 2 milliards d'individus en vingt ans, la préservation des milieux humides reste un des principaux enjeux des prochaines années.

Les zones humides qui jouent les rôles de ressources, de filtres et de régulateurs d'eau prennent de ce fait une importance vitale, et leur préservation devient une priorité internationale.

LES ZONES HUMIDES EN FIANCE MtrllOPOUTAINE Elles couvrent 3 % de la surface du territoire, sort 1 500 km'.

les zones hU81ldes littorales -La Médrterranée compte deux sites importants : la Camargue (85 000 hectares) et la lagune de l'étang de Biguglia en Corse (1 450 hectares).

-Les zones humides du littoral atlantique et de la Manche s'étendent sur 148 000 hectares et sont principalement représentées par le marais Breton, le Mal'tlls poltevhl , les marais saumatres de Guérande et d'Olonne, le marais du Cotentin et la baie du Mont-Saint­ Michel.

les zones humides alluviales Elles couvrent environ 700 000 hectares .

On en trowe dans certaines parties de la Loire et du Rhin, les vallées de Dordogne ainsi que dans la basse vallée angevine.

les zones humides intérle1res Elles se srtuent dans les régions à étangs et sont principalement srtuées sur les rives du l«L -.,,, en Champagne humide, dans la Brenne, la Dombes et dans la Woëvre .

Les tourbières (60 000 hectares) et les mares se répartissent sur l'ensemble du terrrtoire.. »

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