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Environnement LES ZONES HUMIDES

Publié le 28/01/2019

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La faune des zones humides présente des ressources alimentaires et industrielles non négligeables (viande, miel, œufs, fourrures...). Au Salvador, dans les plaines voisines du Pacifique, les œufs des canards arboricoles assurent aux hommes un apport substantiel de protéines.

 

Nombre de régions humides, paradis des insectes et des oiseaux, attirent des touristes du monde entier, constituant ainsi une source de revenus non négligeable. Certains domaines marécageux difficiles d'accès deviennent de véritables réserves naturelles pour les espèces rares ou en voie de disparition, tel le jaguar, qui vit retranché dans les marais du sud du Brésil.

 

Les zones humides contribuent au maintien de l'équilibre naturel de la Terre. Elles agissent comme un régulateur hydrique absorbant et filtrant les eaux. Les masses d'eau ainsi emmaga sinées limitent les risques d'inondation fluviale, rendant inutile l'aménagement de barrages et de lacs de retenue. Les forêts marécageuses protègent le relief des rivages de l'érosion en diminuant l'impact des vagues. Elles arrêtent les grandes tempêtes au niveau des côtes, protégeant l'intérieur des terres à la manière des brise-vent. Les déchets toxiques sont également stockés dans le système racinaire des grandes roselières.

 

Bien que leur importance soit scientifiquement prouvée, les zones humides du monde ne bénéficient pas encore de la protection qui s'impose, surtout en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Amérique centrale.

Les richesses des zones humides

 

Les paysages des zones humides sont peu spectaculaires. Mais ces prairies inondées et ces eaux peu profondes représentent autant de terrains d'une fertilité exceptionnelle. La vallée du Niger avec le delta du fleuve, au sud du Mali, est une région propice aux vastes champs de culture (sorgho, mil, riz, coton, arachide...). Le Niger inonde chaque année environ 20 000 km2 de terres arides: plus de 2,5 millions de têtes de bétail peuvent ainsi bénéficier de pâturages gras. Dans ses eaux lentes et chaudes viennent frayer de nombreuses espèces de poissons comestibles.

 

Dans les zones marécageuses tropicales et subtropicales, on se livre aujourd'hui souvent à l'élevage de coquillages et de crevettes. Dans l'Asie du Sud-Est, les mangroves représentent une source permanente debois.

 

Les forêts marécageuses de l'Indonésie et des Philippines fournissent des essences précieuses comme le teck et l'acajou. Les populations locales savent utiliser les fruits et les fibres du palmier Nipa, qui sert aussi à la fabrication de sucre, d'alcool et de vinaigre. La tourbe, utilisée depuis deux mille ans dans l'hémisphère Nord, fournit jusqu'à 40% de l'énergie thermique nécessaire à un pays comme l'Irlande.

« Les zones humides geurs de crab es), les limicoles (vivant dans la vase) et autres échassiers.

Près du littoral, on trouve le crabe violoni ste: l'une de ses pinces, plus longue et plus large que l'autre, lui sert notamment de «pelle " pour creuser dans la vase.

Les crustacés, mollusques et vers sont le festin des échassiers (hérons, ibis, cigognes).

Les arbres des mangr oves abritent le python améthyste, grand amateur d'oiseaux, le cercocèbe noir (un singe) ainsi que de grandes chauves-souris frugi­ vores, les roussettes.

Mares, étangs et marais Les flaques profondes de quelque s centi mètres seulement, appelées fondrières, peuvent s'assé­ cher après quelque s jour s ensoleillé s ; cet inter­ valle est cependant suffisant pour permettre aux œufs de grenouille de se développer .

Dans une zone aux sources suintantes et bour beuses, l'eau des fondrières creuse de petites cuvettes durables, que ce soit dans un sol sableux ou dans le sol cal­ cair e d'une vieille carrière.

Ces îlots de chaleur sont envahis par des colonies végétales aquatiques comme celles formées par l'hotonie des marais.

La végétation comprend aussi diverses espèces de cresson et des renoncule s d'eau.

Dans ces eaux immobi les et chaudes, ou sous des couches de feuilles mortes, vivent des vers, des escargots, des crevettes d'eau douce, des limnées, des crapauds ainsi qu'une foule de minu scules insectes.

Les mares, petites pièces d'eau d'origine natu­ relle, dont la surface est parfois recouverte du tapis vert des lentilles d'eau, sont le refuge favori des insectes dotés de longues pattes agiles que sont les hydromètres.

La faible profondeur des mares convient aussi parfaitement au gardon commun et à la grenouille verte.

Les roseaux qui les entourent abritent souvent le martin-pêcheur et le héron cendré, ainsi que la poule d'eau, si friande de graines de nénuph ar.

Les étangs sont encore plus riches en espèces végétales et ani­ males.

Leur étendue et surtout leur profondeur (atte ignant couramment 1,5 m) permettent l'ins­ tallation de nombr euses plantes aquatiques et semi-aquatiques.

Dans la prairie humide du pourtour abondent les laic hes.

La végétation immergée bénéficie d'un bon éclair age et contribue à oxygéner l'eau, pour en faire un milieu favorable au déve- 1902 ......

Les estuaires et les deltas sont envahis par d'immenses dépôts alluvionnaires.

Ces régions sont fréquentées par de nombreux oiseaux, notamment des échassiers.

' Les marais salants sont le paradis des huîtriers, gra nds amateurs de moules et de coques.

Leur bec puissant, aplati sur les côtés, est particulièr ement bien adapté pour ouvrir et • gra tter • des coqu illages de toutes sortes.

loppement de poissons tels que la loche des étangs (adaptée aux fonds vaseux) et le goujon, qui cherche des bancs de sable et de gravier pour y pondre.

Les étangs attirent aussi diverses espèces de libellu les, de moustiques et d'éphé­ mères.

Les peuplemen ts de roseaux et de joncs autour des étangs abritent de nombreux oiseaux (canar ds sauvages, rousserolles effarvattes et ver­ derolles).

Quant aux marais, ce sont des nappes d'eau assez étendues mais de faible profondeur (par­ fois moins de 50 cm).

Bien qu'ali mentés par des eaux de surface, ils peuvent s'assécher , surtout l'été.

La baisse du niveau de l'eau s'accompagne d'un e dim inution de l'oxygène dissous.

Seules quelque s espèces d'animaux aquatiques parvien­ nent à vivre dans ces conditions difficiles.

Les poissons sont habituellement absents des marais, mais on y trouve des punai ses d'eau ainsi que des mulettes et anodontes, aujourd'hui rares à cause de la pollution de l'eau.

Au printemps, ce sont des amphibiens tels que le triton palmé, la gren ouille rousse, la salamandr e tachetée et le crapaud commun qui viennent frayer dans Les marais salants constituen t une zone ......

de transition entre la terre et la mer.

Le cheval •camar gue•, issu d'une race très ancienne, parcourt à son gré ces étendues demeurées en partie sauvages.

les marais.

Dans l'enchevêtrement de plantes semi-aquatiques (roseaux, gaillets des marais, joncs, soucis d'eau ...

) se cachent des rats de moissons et diverses espèces d'oise aux : la barge à queue noir e, la béca ssine des marais, ou encore le courlis cendré.

Les grands domaines marécageux Certaine s zone s humi des de bas-fonds occupent de vastes étendues et sont à l'origine d'un éco­ système complexe.

Les Everglades, en Floride, représe ntent l'un des plus gr ands domaines marécageux de la planète (28000 km2), avec des mangr oves et des marais salants à sa pointe méridionale.

Cette immen se plaine très basse (moins de 6 m au-dessus du niveau de la mer ) est coloni sée par des herbes drues comme les Carex et les Claudiu m.

Les rares arbres -pal­ mi ers, acajous, ficus étrangleur s et autr es essences tropic ales - poussent sur de petits tertres d'origine sédimentair e.

En hiver , lorsque le niveau de l'eau ba isse, la vie anima le se concent re autour des canaux bourbeux, à l'eau. »

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