L'ESPACE MEDITERRANEEN

« sont tellement jeunes donc fécondes que les taux de croissance du Sud restent élevés.

Ceci alimente parfois la peur d'une« invasion » : la perspective d'une Turquie de 90 millions d'habitants explique certaines des craintes que soulève son éventuelleintégration à l'U.E. B- Un bassin de migrations : Les écarts démographiques et de développement entre Etats de l'espace méditerranéen génèrent de grands flux migratoires qui sedirigent essentiellement vers les espaces urbains.

( Observez le raisonnement Aire Pôle Flux ) doc.4 p.303 : Les flux migratoires ont lieu de PED vers PID, ils sont internationaux et généralement définitifs : migrations de travail etregroupements familiaux.

Ils sont de plus en plus difficiles à réaliser du fait du durcissement des lois migratoires. Les flux N/N sont faibles : les grandes migrations espagnoles et italiennes vers le Nord de l'Europe datent de la première moitiédu XX° siècle. Au Sud, la Lybie est un pays attractif à cause de son développement lié à l'industrie pétrolière. La Méditerranée est aussi, pour certains migrants, un espace de transit : les Etats du Golfe sont de plus en plus attractifs, denombreux migrants d'Afrique utilisent les pays nord-méditerranéens comme relais vers les pays nord-européens. III- Un espace d'échanges et de confrontations. Dans cette partie, la question est de savoir s'il existe une unité de l'espace d'étude. A- Partager les colères de la nature : Le bassin méditerranéen est soumis à trois aléas naturels majeurs partagés : l'aléa tellurique, les séismes et le volcanisme. L'Etna en Sicile étant le volcan le plus actif. Doc.3 p.301 : la caractéristique climatique fondamentale de l'espace méditerranéen est l'opposition entre sécheresses estivales et précipitations d'automne et de printemps.

Le Sud est soumis à une période de sécheresse plus longue est des précipitations plusirrégulières.

Les précipitations prennent la forme d'averses violentes. Ce qui divise les populations de l'espace méditerranéen c'est le risque encouru, c'est-à-dire la manière dont les sociétés sont préparées pour faire face à l'aléa.

Les Suds sont plus vulnérables car leur niveau de développement est inférieur aux Nords, mieux préparés, mieux équipés : l'habitat précaire peu solide, les mauvais réseaux de transports (pour les évacuations et lessecours) aggravent les risques pour les PED du sud de la Méditerranée. La sécheresse est également différemment subie : de grands équipements hydrauliques (barrages, grands réseaux de canalisationspour l'irrigation) permettent à la France, l'Italie, l'Espagne de limiter les risques. B- Du centre du Système-Monde à la périphérie : Le bassin méditerranéen a longtemps été un centre : de l'Empire romain, des échanges économiques mondiaux du XII° au XVI°siècles.

Ce rôle décline depuis de manière continue au profit de la façade atlantique de l'Europe ibérique puis du Nord. Aujourd'hui, le bassin est une périphérie dans la répartition des échanges qui ont lieu essentiellement du Nord vers le Nord et demétropole à métropole : aucune ville de rang mondial ne se trouve dans l'espace méditerranéen. Depuis 1869 et le percement du canal de Suez, la Méditerranée est devenue un lieu de transit entre différents espaces : entre Etats pétroliers du golfe et membres européens de la Triade. Au total les PSEM (pays du sud de la Med) participent peu aux flux mondiaux, la Méditerranée est clairement en marge desgrands courants d'échange. C- Divisions et regroupements : Le bassin est une zone géopolitique instable depuis la création d'Israël en 1948 : les deux rives de la Méditerranée se sontdivisées : certains Etats soutiennent Israël, d'autres les Palestiniens.

Le conflit yougoslave à partie de 1990 a révélé que le nordn'était pas épargné. Les tensions locales sont nombreuses : Grecs/Turcs à propos de Chypre.

La montée d'une forme radicalisée de foi islamiquedéstabilise l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte et depuis les années 1990 la Turquie.. »