LETTRE DE GUSTAV STRESEMANN AU KRONPRINZ, 7 SEPTEMBRE 1925 (Histoire)
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
L’auteur de cette lettre est Gustav Stresemann, homme politique allemand né le 10 mais 1878. Il est fondateur et dirigeant du Deutsche Volkspartein (parti national libéral de la République de Weimar), chancelier en 1923, puis ministre des affaires étrangère de 1923 à 1929, il décède le 3 octobre 1929 à Berlin. C’est cette figure politique allemande qui rédige le 7 septembre 1925 une lettre au Kronprinz. Le Kronprinz, connu aussi sous le nom de Guillaume de Hohenzollern, né le 6 mai 1882 à Potsdam, est le dernier prince héritier de l’Empire allemand, il décède à Hechingen le 20 juillet 1951. Gustav Stresemann, au Kronprinz, fait un constat de l’Allemagne depuis sa défaite face à la France, mais il explique et démontre à Guillaume II, la nécessité de sa politique, afin de rendre à l’Allemagne son essor économique. On peux donc se demander comment au lendemain de la guerre, alors que l’Allemagne en ressort affaiblie et humiliée, Stresemann établit une politique dans le but d’engager un climat de détente franco-allemand ? Afin de répondre à cette problématique, notre argumentation se divisera en trois parties, en premier lieu l’Allemagne au lendemain de la guerre, puis la politique de Stresemann et en dernier lieu un rapprochement franco-allemand ?
SOMMAIRE
I. L’Allemagne au lendemain de la guerre :
A. Une Allemagne affaiblis
B. Une coopération inévitable avec la France ?
II. La politique de Stresemann :
A. Les trois grands point de Stresemann
B. Une politique sur le long terme ?
III. Un rapprochement franco-allemand vue par Stresemann ?
A. Tentative de réconciliation dans les années 20
B. Unir l’Europe grâce à la SDN ?
«
B.
Une coopération inévitable avec la France ?
L'Allemagne n'est pas d'accord avec les mesures prises contre elle, lors de la capitulation face à la France.Les français ont contraint l'Allemagne a signé un traité, le traité de Versailles signé le 28 Juin 1919, ce traité stipuleque l'Allemagne se voit privée de ses colonies et d'une partie de ses droits militaires, amputée de certains territoires et astreinte à de lourdes réparations économiques .
L'Alsace et la Lorraine fait parti des territoires amputés à l'Allemagne, cette dernière souhaite les récupérer mais un conflit armée n'est pas envisageable face à la France« […] nous renonçons à un conflit armé avec la France pour reconquérir l'Alsace-Lorraine ; mais cetabandon n'a qu'un intérêt théorique puisqu'en fait, nus n'avons aucune possibilité de faire la guerre à laFrance. ».
De plus, l'Allemagne n'a d'autre choix que de rentrer dans la SDN et de « coopérer » avec la France, car il n'a aucuns moyens de faire des alliances, que ce soit avec l'Angleterre ou bien l'URSS « Nous ne pouvons, ni être mercenaire au service de l'Angleterre sur le continent, comme le croient certains, ni nous prêter à unealliance avec la Russie. ».
Stresemann se sent oppressé de tout côté, il souhaiterais que ses détracteurs relâche prise afin que l'Allemagne puisse se relever, reconstruire son économie et sa politique « […] il faut d'abord que nos étrangleurs lâchent prise […] ».
Grâce à l'instauration d'une nouvelle politique l'Allemagne pourra se financer seule et ensuite s'échapper du joug français, avant cela l'Allemagne est pris au piège sous l'oppresseur français« […] finasser et se dérober au grandes décisions. ».
II.
La politique de Stresemann
A.
Les trois grands point de Stresemann :
À travers cette lettre au Kronprinz, Gustav Stresemann expose aussi sa volonté d'instaurer en Allemagne unenouvelle politique.
Cette politique est basée sur trois grands buts.
Tout d'abord récupérer la Rhénanie qui se trouveêtre divisé en trois zone, qui créait de véritable tension au sein de l'Allemagne, car une partie du peuple allemand setrouve sous l'occupation étrangère de la Belgique, de la France et de l'Angleterre.
D'après Stresemann, il fautrécupérer ces terres afin que la paix règne de nouveau en Allemagne « D'abord la solution de la question rhénane […] l'assurance de vivre en paix […] ».
Mais la Rhénanie n'est pas la seule partie du territoire allemand occupée par des étrangers, il en existe d'autre et cela conserve dès lors dix à douze millions d'Allemands vivant sous.
»
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