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L'Europe dans l'affrontement américano-soviétique de 1947 à 1975 (histoire)

Publié le 19/03/2012

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L'Europe, acteur majeur de la Seconde Guerre Mondiale, se voit relégué au troisième rang dans ce conflit qu'est l'affrontement américano-soviétique, et ne peut guère espérer mieux. Pour comprendre la situation, il faut obligatoirement restituer le contexte. L'état du monde Européen post1945, n'est guère brillant: 35 millions de victimes en Europe, la destruction intégrale de villes comme Le Havre ou encore Berlin, les moyens de communication tels les ponts ou les routes, fortement endommagés, et enfin une dette faramineuse en partie due à l'effondrement de l'industrie. L'Europe est touchée aussi bien moralement qu'économiquement. La Seconde Guerre Mondiale en fait un continent essoufflé, devenant une association de pays lambda, ne pouvant rivaliser avec les deux superpuissances qui émergent en 1945. Lesquelles, très vite, opposent 2 visions du monde, bien distinctes l'une de l'autre. Ici, l'Europe n'est plus au devant de la scène, elle ne fait plus partie des concurrents directs à la suprématie. Il faut alors se questionner sur son rôle:

l'Europe est-elle devenue un enjeu dans l'affrontement que se livrent Américains et Soviétiques ?

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« Truman et Churchill puis Attlee.

Mais en 1946, la Grande Alliance se déchire.C'est le début des affrontements en Europe.

La séparation Est-Ouest prend rapidement place.

L'Europe devient le théâtred'un bras de fer entre 2 systèmes politiques importants pour la suite des événements, ils vont considérablement influencerle monde aussi bien dans l'espace que dans le temps.

2 blocs formeront cette Europe.

L'Est, avec l'URSS, dont l'idéologiecommuniste héritée de Karl Marx, va évoluer au fil des années, au fil des leaders : principalement Lénine et Staline.

En face,l'Ouest, la plus ancienne des constitutions démocratique sous le joug des Etats-Unis d'Amérique.

Tout les oppose.

Le conflitcommence par l'extension des zones d'influences.En cela, l'Europe est directement impliquée.

Géographiquement proche de l'URSS, elle est pour les Soviétiques, un moyen des'étendre.

L'intervention des Américains, elle, réside en la peur de voir une URSS tirer profit de la faiblesse de l'Europe, pourl'investir politiquement, par le biais des partis communistes.

Les Etats-Unis comptent bien stopper la progression dessoviétiques.

Plusieurs projets sont mis en œuvres, dont le célèbre plan Marshall ou encore la doctrine Truman.

Le planMarshall devient un révélateur en divisant définitivement les 2 Europe.

D'une part, les pays l'acceptant, dorénavant dans lecamp des Américains, d'autre part, ceux ayant rejoints les Soviétiques, et, par conséquent, le rejetant.

La « conquête » del'Europe passe à l'étape suivante, avec la séparation des 2 Allemagne: d'un blocus en premier lieu, s'en suit la création de laRDA et de la RFA.

Entre temps, l'URSS à trouvé le moyen de rallier à sa cause, de nombreux pays de l'Est dont laTchécoslovaquie après le coup de Prague de 1948.

L'Europe est maintenant fixée, en effet, la fin de la guerre civile grecquemarque l'arrêt de la progression communiste .Et elle est, fin 1949, distinctement séparée.

Un écart s'est créé entre l'Est etl'Ouest, l'Europe est devenue le terrain de prédilection du conflit américano-soviétique.

A partir de là, l'Europe va devoirapprendre à vivre sous les tensions, tout en se remettant du traumatisme que fût la Seconde Guerre Mondiale.

Que ce soit àl'Est ou à l'Ouest, toutes les nations qui la composent vont apprendre à vivre en pleine guerre froide.

L'Europe n'est plus la même lors de la guerre froide.

Elle s'habitue progressivement à ne plus être maître à bord.Économiquement, militairement et politiquement dépassés, l'Est et l'Ouest ne vont pas évoluer dans le même sens.

L'heuren'est plus à la conquête, c'est le moment pour les 2 grands blocs de gérer leurs territoires.

Là aussi, tout les oppose.

L'URSSopte pour une domination totale de son espace.

D'abord d'accord pour instaurer une démocratie et des élections libres, ellecède vite à des élections manipulées.

Les soviétiques placent des pions un peu partout sur l'échiquier politique.

Suite à cetteopération, il est maintenant possible d'accéder aux finances, avec en 1949 une organisation économique, dans le but de''partager'' les richesses.

La collectivisation prendra une toute autre tournure, pour en arriver à un pillage dans les règles.Autre acquis, des pactes militaires de défense mutuelle sont signés entre tous les états de l'Est.

La démocratie promisedevient une forme de totalitarisme.

Pour arriver à leurs fins, les soviétiques ont organisé des purges comme enTchécoslovaquie et, malgré toutes les mesures prises, des émeutes éclatent à travers le territoire, en Allemagne de l'Est maissurtout en Hongrie, qui se termineront dans le sang.

L'acharnement de l'exURSS, démontre les intérêts certains qu'ilstrouvent à l'Europe.

De la part des Etats-Unis, la subtilité est de mise.

Le contrôle du territoire d'Europe de l'Ouest passe parplusieurs points essentiels, avec, tout d'abord, une remise à niveau des pays.

Une aide financière s'impose, le plan Marshallest appliqué dans les pays du bloc.

Il permet à des nations telles que la France de sortir la tête de l'eau.

D'un autre coté, il estégalement un bon moyen de mettre en confiance les nations en ayant l'usage.

Mais beaucoup plus important, et en soitotalement différent de la méthode soviétique, les Etats-Unis vont rassembler les peuples d'Europe de l'Ouest puis s'unir àeux.

Une démarche à l'encontre de leur isolationnisme.

Dans le même ordre que l'URSS, l'alliance sera dans un premier tempspolitique, et dans un second, militaire, respectivement en 1949 et 1950.L'Europe participe à présent à la mise en place d'une force occidentale en communion avec les Etats-Unis qui impliquent denouveau les états Européens, qui en profitent pour resserrer leurs liens au sein du conseil de l'Europe.

Les 2 Europepossèdent malgré tout un point commun.Elles servent toutes 2 une plus grande nation, pour défendre une vision des choses qui ne leurs étaient pas propre avant laguerre froide.

L'Europe est plus divisée que jamais, mais doit dorénavant coexister.

Après toutes ces années passées à s'installer dans leurs territoires respectifs, ''Américains'' et Soviétiques vont devoirapprendre à cohabiter.

Si différentes qu'elles soient, les méthodes pour prendre appuie sur l'Europe ou position dansl'Europe ont fonctionné.

Mais une Europe divisée n'aide en rien à dissiper les troubles.

Nous pouvons toutefois constater uncalme relatif entre ces anciens pays n'agissant plus de leur propre chef.

Reprenons en 1956, année butoir durant laquelle 2choses importantes se produisent.

Du côté Américain un rappel à l'ordre est fait aux Anglais et auxFrançais: les Américains marquent leur autorité.

Du coté de l'URSS, nous parlons de la déstalinisation.

Ces 2 points auraient puêtre abordés dans la précédente partie, mais ils nous permettent de constater que d'un côté, la tension est papable avec lesEtats-Unis qui tiennent à maintenir leur autorité, et que de l'autre côté, l'officialisation de la déstalinisation, va entrainer deschangements dans les rapports américano-soviétiques.

Procédons à un saut dans le temps pour arriver à un tournant : août1961et la construction du mur de Berlin, qui solde la seconde crise de 1958 à 1961.

Affirmons sans nul doute, qu'un mur pourséparer l'Europe, n'est en rien le reflet d'une coexistence se déroulant sous les meilleurs auspices.

L'interprétation même dumur, marque la différence entre les 2 blocs: « mur de la honte » pour l'Ouest, « mur de la liberté », pour l'Est.

Bien qu'il y aitpeu de chance pour qu'aucun des Allemands des 2 camps aient validé la seconde version.Évoquons brièvement le cas de l'armement nucléaire.

L'Europe de l'Ouest est très simplement concernée par le sujet.

Ellesert de base de lancement, de courte portée, à des fins dissuasives ou offensives, et suite à l'obtention des bombes oumissiles par la France ou l'Angleterre par exemple, elle ne changera pas de rôle, même avec ses propres armes.

La. »

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