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L'Europe du Moyen Âge à la Réforme

Publié le 02/09/2011

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La société féodale était essentiellement rurale et la plupart des villes florissantes sous l'Empire romain avaient périclité à la suite des grandes invasions germaniques, hunniques et hongroises (Ve - Xe siècles). Cette société agricole était divisée en trois «Ordres «, les oratores (en latin, «ceux qui prient «), les bella tores (« ceux qui combattent «) et les laboratores («ceux qui travaillent «). Oratores (moines, évêques et gens d'Eglise) et bellatores...

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« dépourvus de droits, mais dépendaient du bon vouloir de leur seigneur.

En 905, les fermiers de Umona, petit village de l'Italie du Nord , acceptè­ rent contractuellement un statut « servile " puis , au cours des années suivantes, le contestèrent en arguant du fait qu'ils étaient les descendants d ' une catégorie particulière de Lombards jouis­ sant d'une relative indépendance juridique.

Il est important de remarquer que la plupart des serfs d'Europe ne le devinrent qu'à la suite d 'arrange­ ments avec les seigneurs de guerre locaux lors de la désintégration de l'autorité impériale restaurée quelque temps par Charlemagne (de 800 à 814).

Au Moyen Age, toute revendication sociale s 'appuyait sur l'idée , réelle ou mythique , de l'antériorité d' un âge d'or tombé en désuétude .

La volonté d'émancipation de§ serfs , phénomène relativement tardif au Moyen Age (xi'-XII' siècles), est également attestée par un autre exemple se déroulant aussi en Italie.

En 998.

l'empereur ger- manique (so us l'autorité duquel se trouvait une partie de l'Italie du Nord), Otton Ill (980- 1002 , empereur de 996 à 1002 ), étouffa les tentatives répétées des serfs italiens d'obtenir l'émancipa­ tion juridique et promulga un décret obligeant ces derniers à s'acquitter d'une taxe annuelle envers leurs seigneurs.

Les prérogatives des seigneurs La société féodale était essentiellement rurale et la plupart des villes florissant es sous l'Empire romain avaient périclité à la suite des grandes invasions germaniques, hunniques et hongroises (V' -x· siècles).

Cette société agricole éta it divisée en trois «Ordres », les oratores (en latin , «ce ux qui prient») , les bella tores («ceux qui comba ttent ») et les /aboratores («ceux qui t~vaillent »).

Oratores (moines , évêques et gens d 'Eglise) et bella/ores & La tour de Mangia, à Sienne , se dresse A au dessus de la plaçe du Campo.

Tout au long du Moyen Age , celle-ci fut le cœur de la vie politique de la ville , l'une des plus prospères de Toscane.

~ Certains historiens considèrent Simon de Montfort , au service d' Henri Ill d'Angleterre , comme l'un des fondateurs de la démocratie parlementaire.

En effet, en 1265 , il fut le premier à convoquer un Grand Conseil représentatif des villes et des comtés anglais .

(pe tite et grande noblesse d'épée) occupaient respectivement le sommet de l'échelle sociale et récoltaient le fruit du travail des paysans , pour la plupart des serfs , la catégorie sociale la plus importante numériquement.

Ces derniers étaient astreints à des impôts en nature, la dîme et la taille, ainsi qu'à des corvées (nombre de jours de travail gratuit dus au seigneur et à la paroisse).

Chacune de ces taxes ou de ces corvées était régie par la coutume et parfois âprement négo­ ciée par les serfs.

Le seigneur, pour lequel le tra­ vail manuel était interdit, avait également le droit de lever des troupes parmis les serfs de son fief , de son propre chef ou à la demande de son suze­ rain.

Les serfs dotés d'une tenure -terre qui leur était concédée par le châtelain- n' avaient, en cas de litige avec ce dernier , qu'un droit de recours très théorique , le seigneur détenant seul le pou­ voir de rendre justice sur ses terres.

Une procé­ dure d'appel , hasardeuse , permettait aux serfs. »

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