L'évasion de La Valette
Publié le 27/02/2008
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Ancien aide de camp de Bonaparte, le comte de La Valette a été nommé directeur des Postes sous l'Empire. Destitué par la première Restauration, il reprend du service, à la demande même de son prédécesseur, au moment des Cent-Jours. La seconde Restauration l'accuse de trahison et une Cour d'assises le condamne à mort. La Valette est un homme inoffensif et la sévérité du jugement soulève une grande émotion. Marmont, Pasquier, Decazes et bien d'autres interviennent en sa faveur auprès du roi. Mais Louis XVIII, ne voulant pas contrarier la soif de vengeance des ultras, ne se laisse pas fléchir: «La Chambre veut des exemples», dit-il. Il rejette même la supplique du condamné qui demande à être passé par les armes plutôt que de gravir l'échafaud. Au cours d'une ultime démarche auprès du souverain et de la duchesse d'Angoulême, Mme de La Valette implore en vain la grâce royale.
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