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L'ÉVOLUTION DU MARCHÉ PÉTROLIER DE 1973 à 1983 (géographie)

Publié le 22/04/2011

Extrait du document

plan I. L'évolution de la consommation dans les grands pays industriels (1973-1982). À. La diminution de la consommation. 1. Dans les pays occidentaux. 2. L'U.R.S.S. : une situation particulière. B. Les facteurs de révolution. II. LA flotte pétrolière mondiale. A. La répartition par pavillons. B. L'évolution depuis 1973. 1. Les principales modifications. 2. Leurs causes. III. Les conséquences de l'évolution du marché pétrolier. A. Pour les différents pays en développement. B. Pour les pays exportateurs de pétrole. 1. Le déclin de l'O.P.E.P. 2. La baisse des revenus.

« au Japon.

C'est donc surtout entre 1979 et 1981 qu'elle intervient, et de manière très nette : environ un cinquième.Elle se poursuit sensiblement au même rythme en 1981-1982. 2.

L'U.R.S.S.

: une situation particulière. L'évolution de la consommation des produits pétroliers en U.R.S.S.

forme contraste avec celle des pays industrialisésdu monde capitaliste.

Elle se caractérise en effet par une augmentation de 42,8 % en dix ans, soit 120 millions detonnes.

Toutefois cette augmentation s'est surtout produite entre 1973 et 1979 (100 millions de tonnes).

Elle s'estnettement ralentie entre 1979 et 1981 (+5,3%).

Enfin, la consommation a diminué de 3,6% de 1981 à 1982.

C'estune évolution qui rejoint cette fois celle des pays occidentaux. B.

Les facteurs de l'évolution. On peut distinguer deux causes principales à cette évolution. 1.

1973 a vu le « premier choc pétrolier », caractérisé par une hausse brutale du prix du baril de pétrole, passé de 3à 12 dollars.

La perspective de devoir payer de plus en plus cher une source d'énergie qui risquait de se tarir enquelques décennies a contraint les pays industriels à adopter des politiques énergétiques nouvelles : économiesd'énergie, mise au point d'énergies de remplacement, voire retour au charbon.

Leur mise en œuvre demandait dutemps et suscitait de nombreuses réticences face à de tels changements.

Ainsi aux États-Unis, le plan Carter(1977) qui préconisait par exemple la réduction de la consommation de carburant se heurta-t-il à l'opposition duCongrès.

Ces raisons expliquent que la consommation de pétrole en 1979 soit supérieure aux États-Unis à celle de1973, tandis que celle de la C.E.E.

ne diminuait encore que dans de modestes proportions. Il n'en est plus de même entre 1979 et 1982.

Alors que de 1973 à 1978, les prix du pétrole avaient augmentélentement mais régulièrement, un « second choc pétrolier », marqué par une nouvelle hausse du prix du baril, lequelatteint 35 dollars en moyenne, rendait indispensables les économies d'énergie.

La mise en service progressive descentrales nucléaires dans les pays comme les États-Unis, le Japon et la France permit la baisse de la consommationdu pétrole. L'U.R.S.S.

n'a pas connu les mêmes problèmes.

Seule grande puissance — avec, dans une certaine mesure, leRoyaume-Uni — à pouvoir satisfaire ses besoins par la seule production nationale, elle a pu accroître saconsommation par la mise en exploitation des vastes gisements de Sibérie occidentale. 2.

La crise économique mondiale, dont les origines coïncident avec le premier choc pétrolier, a entraîné leralentissement de nombreuses activités industrielles consommatrices d'énergie.

La demande a donc progressivementdiminué, et les pays industriels ont réduit leurs achats de pétrole, le marasme économique ajoutant ses effets auxrésultats de la politique énergétique nouvelle entamée en 1973.

C'est ce qui explique aussi que la baisse des prix dupétrole en 1982 — le baril est vendu en dessous de 30 dollars — n'ait pas amené les importateurs à accroître leursachats. De même, le ralentissement de la croissance économique explique-t-il la faible progression de la consommation enU.R.S.S.

entre 1979 et 1982, et sa diminution en 1982.

Il faut également prendre en compte l'épuisement decertains gisements, les difficultés d'exploitation en milieu naturel hostile et leur éloignement de plus en plus granddes foyers de consommation.

II.

La flotte pétrolière mondiale. A.

Sa répartition par pavillons. Le classement des flottes pétrolières en fonction du tonnage appelle plusieurs remarques. • Les principaux producteurs et exportateurs n'assurent pas eux-mêmes le transport du pétrole.

Le seul pays dansce cas qui figure dans les trois classements est l'U.R.S.S., mais sa flotte pétrolière est relativement modeste.Cependant, au 1er janvier 1983, est prise en compte la flotte de l'Arabie Saoudite, qui devance légèrement celle del'U.R.S.S. • Les pays importateurs possèdent des flottes importantes : d'abord le Japon, mais aussi la France, l'Italie, et, dansune moindre mesure, la R.F.A. • Le cas de la Grèce, de la Suède, voire de l'Espagne est différent.

Leurs pétroliers transportent du pétrole, nonseulement pour couvrir leurs besoins nationaux, mais aussi pour le compte d'autres pays. A propos du Liberia et de Panama, on parle de « pavillon de complaisance » : leurs pétroliers appartiennent en fait àde grandes compagnies internationales, le plus souvent américaines.

C'est ainsi que les États-Unis, premiersimportateurs de pétrole, ont une flotte nationale limitée par rapport aux quantités transportées. • La Grande-Bretagne et la Norvège assurent traditionnellement les transports maritimes de nombreux pays.

Il est. »

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