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L'évolution du régime politique en Irak

Publié le 06/12/2018

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clan, de sa ville d'origine, Takrit, et de ses premiers compagnons de route, constitue, au-delà de tout organigramme officiel, la structure du pouvoir la plus efficace en Irak. Le cercle pouvant accéder aux plus hautes sphères de l'État est restreint : en effet, la plupart des postes clés sont détenus par les Arabo-sunnites, qui sont en grande majorité originaires de la région qui gravite autour de la ligne Mossoul-Takrit-Bagdad. Les secteurs de la sécurité, de l'intérieur et de la défense ont longtemps été du ressort de la « famille » de Saddam. Mais l’évolution récente a été nettement défavorable à cette dernière : le chef de l'État a été obligé d’écarter son fils Oddei, dont les excès étaient critiqués. De même, sous la pression de l'armée qui apportait son soutien inconditionnel au régime mais contestait la monopolisation du pouvoir par la famille, Saddam Hussein a écarté son cousin Ali Hassan Majid et, surtout, son gendre Hussein Kamel. C'est, semble-t-il, la raison essentielle de la défection de ce dernier. Vaincue et désorganisée, cette armée, hier encore forte de 950 000 hommes (avec l'armée populaire), était en 1991 dans un état de délabrement avancé. Seule la garde présidentielle, véritable garde prétorienne de Saddam, avait échappé à cet état. C'est la raison pour laquelle, en partie,

Cinq ans après la fin de la guerre du Golfe, l'Irak subit toujours les sanctions des Nations unies et il semble peu probable que soient levées les mesures de la communauté internationale. Néanmoins, quelques brèches se font jour au sein du Conseil de sécurité. Français, Russes et Chinois prônent un assouplissement de la position internationale. Américains et Britanniques demeurent, quant à eux, intransigeant et tablent toujours, semble-t-il, sur un effondrement du régime irakien.

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