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L'expansionnisme de l'Allemagne, de l'Italie et du Japon, de 1933 à 1939 : comparaison

Publié le 17/01/2022

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L'expansionnisme de l'Allemagne, de l'Italie et du Japon, de 1933 à 1939 : comparaison
 
 analyse du sujet
 
 • Sujet de synthèse assez délicat moins en raison des connaissances qu'il implique que des difficultés de la construction du plan.
 
 • Les limites chronologiques du sujet sont à considérer : elles excluent, par exemple, l'étude de l'expansion japonaise en Mandchourie.
 
 • On veillera à ne pas se contenter d'un simple récit des annexions effectuées par chacun des pays étudiés. Un plan analysant successivement le cas de chacun des trois pays est à exclure.
 
 • Le sujet inclut, de toute évidence, l'analyse des fondements de ces politiques, même si elles ont été élaborées en dehors des limites chronologiques considérées, et du contexte dans lequel les politiques annexionnistes ont été menées.

« occidentales. • Les politiques protectionnistes, mises en œuvre par les nations riches après le déclenchement de la crise, ontencore accentué les difficultés des nations prolétaires.

L'abandon du libre-échange par les Britanniques en 1931, lerenforcement du protectionnisme américain et français, la constitution de zones économiques fermées (zone dollar,zone sterling, zone franc, etc.) mettent un terme à la libre concurrence, seule possibilité qui leur était laissée de semesurer, dans un combat économique loyal, aux grandes puissances économiques et financières mondiales. C'est donc, pour l'Allemagne, l'Italie et le Japon, l'égoïsme des nations riches qui les contraint à utiliser la seule armequi leur reste : la force. II.

Les politiques annexionnistes 1.

Un partage des zones d'action L'alliance des trois pays fut longue à se réaliser.

L'Allemagne et l'Italie, cherchant l'une et l'autre le contrôle desrégions danubiennes, sont longtemps concurrentes. • Des accords.

Le pacte anti-Komintern est signé en 1936 entre l'Allemagne et le Japon ; l'Italie y adhère en 1937.La menace d'encerclement qui pèse ainsi sur l'U.R.S.S.

facilite les actions allemandes en Europe centrale tandis quele renforcement de la puissance allemande en Europe mobilise l'attention des Franco-Anglais limitant ainsi leurspossibilités d'entraver l'action des Japonais en Asie.

L'axe Rome-Berlin est signé en 1936; l'Italie abandonne le « Nord» aux ambitions allemandes en échange du soutien allemand pour les actions italiennes en Méditerranée et enAfrique. • Des tactiques différentes : — La prudence italienne.

Conscient de la relative faiblesse militaire de son pays, Mussolini s'attaque à des paysfaibles et dont l'existence de surcroît n'offre guère d'intérêt pour les « Grands ». — L'Allemagne modifie sa tactique en fonction des progrès de son réarmement.

Elle s'appuie d'abord sur le « droit »des peuples d'origine allemande à disposer d'eux-mêmes et sur le « bluff » pour récupérer les territoires « allemands».

Puis sûre de sa force et comptant sur le pacifisme des démocraties, elle se lance dans une politique deconquêtes. — Le Japon, dès le début, utilise sa force militaire.

Il bénéficie de l'éloignement de ses zones d'action, del'impuissance de la S.D.N.

et de l'isolationnisme américain. 2.

Les annexions • Le Japon.

Après le succès, en 1931, de son coup de force en Mandchourie et la création du Mandchoukouoindépendant qu'il « protège », le Japon poursuit le « grignotage » de la Chine.

Après celle du Jéhol, la province duHubei est annexée en fait en 1933.

En 1937, il attaque directement la Chine et remporte rapidement de grandssuccès (prise de Pékin, Changhaï (1937) et Canton (1938).

Bloqué par la résistance désormais conjointe des troupesdu Guomindang, dont le gouvernement est replié à Tchoungking, et des communistes de Mao, le Japon envisagedéjà de profiter de la guerre en Europe pour déferler sur l'ensemble de l'Asie du Sud-Est. • l'Italie : — Attaque de l'Éthiopie, en 1935, encouragée par le souci de Laval et des Anglais de se ménager l'alliance italienneface à Hitler.

Le roi Victor-Emmanuel III est proclamé empereur d'Éthiopie après la victoire d'Addis-Abeba. — Intervention en Espagne aux côtés des Nationalistes de Franco qui doit lui permettre d'accroître son influence enMéditerranée. — Attaque de l'Albanie, rapidement annexée (1939) ; l'Italie profite de l'émotion provoquée par l'action allemande enTchécoslovaquie, un mois plus tôt. — L'Italie n'entre pas en guerre aux côtés de l'Allemagne contre la France en 1939.

Mais elle fait déjà valoir sesprétentions sur Nice, la Savoie, la Corse et la Tunisie. • L'Allemagne : — Le « rassemblement » des Allemands dans un seul « Reich » est effectué progressivement : Anschluss (mars1938) ; Sudètes (après Munich, octobre 1938) ; Dantzig, le corridor polonais et la Haute-Silésie (en 1939, aprèsl'écrasement de la Pologne).

La guerre avec la France en 1939 entraîne la dénonciation des accords de Locarno :l'Allemagne entend donc récupérer les territoires (allemands, selon Hitler) d'Alsace-Lorraine. — La conquête d'espace vital est amorcée avec le « protectorat » sur la Bohême-Moravie (mars 1939) et le. »

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