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L'EXPÉRIENCE SOCIALISTE DEPUIS 1981

Publié le 09/09/2014

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Élu après une bonne campagne («la force tranquille«) organisée par le publiciste J. Seguela, Mitterrand dissout l'Assemblée : la gauche unie triomphe (333 députés). La poussée du PS (38 %) s'accompagne d'un recul du PC (16 %). Pierre Mauroy, Premier ministre, fait abolir la peine de mort, décentralise, autorise les radios libres et concentre son action sur l'économie.

1. La politique de relance (été 1981-été 1982).

L'objectif est d'enrayer le chômage par une politique keynésienne de relance de la consommation intérieure. SMIC et prestations sociales sont relevés ; la durée du travail est réduite (semaine de 39 h devant tomber à 35 h en 1985; 5e semaine de congés payés ; retraite à 60 ans).

« du ministre de l'industrie, J.-P.

Chevènement, s'affirme.

Pour relancer l'investissement on tente de stabiliser les charges sociales des entreprises.

• Un infléchissement survient après un vote de confiance du Parlement, le 23 juin 1982 ; trois volets: - blocage des prix et des salaires (juin à octobre 1982): il permet de ramener à 9 ,7 % le taux d'inflation pour 19 82 ; -réduction des déficits publics : économies budgétaires ; assainissement de la Sécurité sociale (plan Bérégovoy); -protectionnisme larvé contre les produits japonais (magnétoscopes dédouanés à Poitiers) : la France est condamnée par la CEE pour ces pratiques discriminatoires ; -expulsion des immigrés qui n'ont pas fait régulariser leur situation, pour protéger l'emploi et désarmorcer la poussée raciste (Paris, Lyon, Marseille, Dreux ...

) • Les résultats sont inégaux : chômage et inflation mieux maîtrisés ; aggravation du déficit extérieur d'où : 3.

La politique d'austérité (depuis mars 1983).

• L'objectif est de redresser le commerce extérieur (appel télévisé de Mitterrand, 23/3/1983) en développant les créneaux porteurs.

Le gouvernement applique le théorème d'Albert : «l'emploi est lié à la croissance ; la croissance à l'équilibre extérieur et l'équilibre extérieur à l'adaptation de notre industrie».

D'où l'accord des pouvoirs publics à la restructuration de Talbot (19 84 ).

• Les mesures touchent toutes les catégories : -ponction fiscale (impôt supplémentaire de 1 % sur les revenus imposables ; tarifs publics relevés ; emprunt forcé de 10%del'impôt 1981); - contrôle draconien des changes (2 000 francs par person­ ne en 1983); -3e dévaluation (21/3/1983 = 2,5 %).

• Résultats : favorables pour le commerce extérieur ; médiocres pour l'inflation et le chômage d'où les succès électoraux de l'opposition (cantonales, 1982; municipales, 1983) et des syndicats proches d'elle (prud'homales, 1982 ; élections à la Sécurité sociale, 1983).

75. »

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