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L'Extrême-Orient ancien - Position géographique. - La Chine. - L'Inde

Publié le 16/11/2011

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chine

LEs Ts'IN. - Il sortit des Etats féodaux de la période des Royaumes Combattants un Etat plus puissant que les autres qui devait unifier la Chine en un seul empire, empire qui devait durer, malgré révolutions et invasions barbares, jusqu'à la République en 1112. Ce furent les Ts'in de la frontière nord-est qui, devenant vers 24!1 av. J.-C. plus puissants, réussirent à s'emparer de l'hégémonie. Le roi des Ts'in s'accorda pour la première fois le titre d'empereur, Ts'in Che-JJOuang-ti, Auguste Empereur des Ts'in (221-210). C'était lui qui mena cette dynastie à sa plus grande puissance et substitua l'empire à la féodalité. Ts'IN CHE-HOUANG-TI, empereur vigoureux et fort, fut secondé par son ministre habile, LI SsEu. Ils érigèrent une hiérarchie totalitaire basée sur l'idéologie de l'école des Légistes et maintenue par des lois extrêmement rigides. Ts'IN CHE-HOUANG-TI divisa le pays en 16 provinces, chacune gouvernée par des fonctionnaires responsables devant l'empereur qui gardait le pouvoir central dans sa capitale (l'actuel Si-ngan-fou).

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« Asie centrale.

En pleine Asie, dans la région désertique au nord des monts Kouen-louen et au sud des monts Altyn-tagh, s'étend de l'est à l'ou­ est le Tarim, Nil de l'Asie Centrale, dont le bassin forme une partie de la route des caravanes, appelée par PTOLÉMÉE la ro"?te de la Soie.

Depuis le Kan-sou de la Chme occidentale jusqu~à Samarquand, les deux divisions de cette longue piste (la route du nord et la route du sud) longent le bassin du Tarim, servant de lien entre l'est et l'ouest et nourrissant des civilisations cara­ vanières qui florissaient dans certaines oasis (Tourfan, Koutcha, Qizil, Tachkend, etc ...

au nord; Kachgar, Yarkand, etc ...

au sud).

Tout ce pays est en majeure partie dé­ sertique.

Depuis l~:s temps anciens, les diffi­ cultés de voyage, les températures extrêmes ont obligé les aventuriers à se grouper en caravanes, pour se protéger autant contre les intempéries que contre les nomades bel­ liqueux; pays hostile, offrant aux yeux du voyageur ses sables ternes qui s'étendent accidentés à perte de vue, engloutissent et dominent les oasis vertes où restent encore les traces des civilisations brillantes : fres­ ques curieuses de Qizil, .

de Tourfan qui té­ moignent par leur représentation du cheva­ lier iranien de la marche de la civilisation Il travers l'Asie centrale vers la Chine.

« C'étaient les plaines littorales qui avaient créé les vieilles civilisations asiati­ ques; ce furent les empires de la steppe qui, incon'iciemment mais sftrement, assurè­ rent un cor.tact durable entre ces diverses cultures originales et se trouvèrent finale­ ment conférer ainsi à l'histoire de l'Asie son unité.

» (René GROUSSBT).

La sphère indienne.

L'Inde est l'une des trois péninsules qui se dessinent au sud du continent asiatique.

Elle est e,n forme de triangle dont la base s'appuie contre l'Himalaya au nord et dont le somm•~t se projette dans l'Océan au sud.

A l'est, la péninsule est bordée par le Golfe du Bengale et à l'ouest par l'Océan Indien.

En raison dP ces frontières naturelles, l'Inde forme plutôt un continent qu'un pays.

Sa partie méridionale baigne dans la cha­ leur la plus intense de l'équateur et sa par­ tie septentrionale jouit des températures de la zone tempérée.

Le nord de l'Inde est arrosé par quatre grands fleuves : l'Indus et le Sutlej qui se jettent dans l'Océan indien à l'ouest, te Gange et le Brahmapoutra qui se jettenl dans le Goife du Bengale.

Au sud de la plaine indo-gangétique se trouve le grand massif central, le Dékhan, qui occupe la plus grande partie de l'Inde du sud.

Il est flanqué à l'est et à l'ouest par deux chaînes de montagnes les Ghâts occidentaux et les Ghâts orientaux qui se dressent contre la mer de chaque côté de la péninsule et limitent les hauts plateaux du centre.

La plaine alluviale indo-gangétique est soumise dans sa majeure partie à l'action des moussons qui rendent son terrain très fertile.

Les terres sont presque entièrement cultivées ct nourissent une des populations les plus denses du monde.

Le Dékhan subit la mousson du sud-est, mais, en raison des hautes barrières montagneuses, les GhAts, il ne reçoit dans sa plus grande partie qu'une pluie morl.érée tandis que l'étroit territoire au sud des GhAts est abondamment arrosé.

L'Inde est caractérisée par des saisons très marquées : de décembre à mai, c'est le climat continental qui domine dans la ma­ jeure partie du pays, la saison sèche de la mousson du nord-est; de juin à novembre, c'est le climat océanique, saison pluvieuse de la mousson du sud-ouest.

Ces caractéris­ tiques font de l'Inde le « pays-type » du climat tropical des moussons.

Le Siam, la Birmanie, l'Indochine, la Malaisie et l'Insu­ linde jouissent de ce même climat tropical et forment, avec l'tle de Ceylan la sphère indienne.

La sphère chinoise La Chine antique.

Préhistoire La Chine du nord, plus précisément le bassin du Fleuve Jaune, est le berceau de la civilisation chinoise.

La préhistoire de la Chine, tantôt affirmée, tantôt niée, a été enfin prouvée par les fouilles des savants, pour la plupart occidentaux.

D'après les outils de pierre dure, les fossiles de pob­ sons et les traces incertaines d'hominides, cette préhistoire pourrait remonter, selon l'archéologue suédois ANDBRSSON, à un mil­ lion d'années avant notre ère.. »

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