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L'Extrême-Orient - Epoque Moderne Chine. - Japon. - Corée. - Inde

Publié le 16/11/2011

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chine

Dynastie des Ts'ing (1644-1912)

Les Mandchous, de race tongouse, apparentés aux Rin du xiie siècle, luttaient déjà avec les Ming sous l'empereur WAN-LI (1573- 1620) : un chef énergique, NouRQATSI, unifia le pouvoir mandchou et déclara la guerre aux Chinois. C'est par la suite de révoltes intérieures (qui, en effet, marquaient la fin de toute dynastie chinoise) qu'ils réussirent à occuper la Chine. Le général impérial Wou SAN-KOUEI fut contraint par la faiblesse de l'empire de s'allier avec les Mandchous pour chasser l'audacieux rebelle LI TsEU-TCH'ENG, déjà en possession de Pékin. L'aide mandchoue permit au général Wou de triompher. !\lais il comprit aussitôt qu'il avait été joué quand, voulant renvoyer les Mandchous chez eux, ceux-ci nonseulement refusèrent de quitter Pékin, mais, en s'en saisissant, déclarèrent leur roi, empereur de Chine.

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« SCHALL fut très e!ltimé par les Ming comme par les Ts'.ing, à qui il se montra fldèlo.? après leur avènement en 1644.

Dans le domaine de l'art, la sculpture et la peinture, malgré une technique perfec­ tionnée, restent froides et pédantes.

C'est, selon les Chinois, la décadence des tradi­ tions Song.

En céramique, pourtant, les Ming montrent une grande inspiration.

La manufacture impériale de King-Hi-tchen fut rouverte et les collections de nos musées témoignent aujourd'hui de l'abondance de sa production.

Le goftt chinois, assez sobre chez les Song, changea sous les Ming et produisit une véritable pléthore de formes et de couleurs.

Les bleus et blancs de Chine parviennent à leur apogée au xv1• siècle quand le c bleu musulman :.

importé de Perse fut mélangé avec le bleu indigène pour produire toute une gamme de tons qui vont dominer aux périodes Tcheng-tô (1506-1521) et Kia-tsing (1522-1566).

L'usage de ce bleu se borne au xv1• siècle et marque d'un caractère spécial les pièces produites pendant cette période.

A côté des bleus et blancs et des monochromes imités des Song, se range une grande variété de pièces pein­ tes, classées sous le titre de San ts'ai (trois couleurs : vert, jaune, aubergine) et de Wou ts'ai (cinq couleurs : les précédentes plus le turquoise).

C'est parmi ces poly­ chrome.s à rappels de rouge que nous voyons le début d'un nouveau goftt qui at­ teindra son plein développement (famille rose) sous la dynastie suivante, les Ts'ing.

Dynastie des Ts'ing (1644-1912) Les Mandchous, de race tongouse, appa­ rentés aux Rin du xu• siècle, luttaient déjà avec les !\ling sous l'empereur W AN-LI (1573- 1620) : un chef énergique, NouRQATSI, unifia le pouvoir mandchou et déclara la guerre uux Chinois.

C'est par la suite de ré­ voltes intérieure.s (qui, en effet, marquaient la fin de toute dynastie chinoise) qu'ils réus­ sirent à occuper la Chine.

Le général impé­ rial Wou SAN-KOUEI fut contraint par la faiblesse de l'empire de s'allier avec les Mandchous pour chasser l'audacieux rebelle L1 TsEU-TCH'ENG, déjà en possession de Pé­ kin.

L'aide mandchoue permit au général Wou de triompher.

!\lais il comprit aussitôt qu'il avait été joué quand, voulant ren­ voyer les Mandchous chez eux, ceux-ci non­ seulement refusèrent de quitter Pékin, mais, en s'en saisissant, déclarèrent leur roi, empereur de Chine.

Le général \Vou n'eut d'autrE: alternative que de s'incliner devant le sort accompli.

Le Mandat Céleste fut encore accordé aux étrangers venant du Nord.

Cette fois, ils prirent le titre dynas­ tique de T'sing (pureté).

Les derniers Ming se virent refoulés vers le sud par les Mandchous qui, après les avoir soumis à Canton, se trouvèrent, en 1650, maîtres de la Chine entière.

Le dernier dé­ fenseur de la dynastie condamnée, le héros KoxiNG .\, se réfugia dans l'ile de Formose dont il fit son royaume.

Mais le Mandai Céleste avait été accordé aux Mandchous el le dernier espoir de la dynastie chinoise mourut avec lui en 1662.

Les Mandchous, en devenant les maitres de la Chine, conservèrent partout les ins­ titutions existantes ct, en protégeant ainsi les lettrés, la nouvelle dynastie sut s'allier l'opinion chinoise.

Pourtant, le~ l\1andch1•us tinrent à conserver intacte leur nationalité et adoptèrent des mesures destinées à ra­ lentir le train de leur sinisation inévitable .

Quoiqu'ils adoptassent la civilisation chi­ noise en en devenant les patrons reconnus , ils gardèrent jalousement leur héritage mandchmt.

Ils ne furent ainsi que plus tard sujets à la sinisation totale qui a tou­ jours réussi à dominer les envahisseurs barbares de civilisation inférieure.

Une administration fut établie pour gar­ der leur supériorité.

Des garnisons mand­ choues étaient stationnées dans les villes importantes; leur pouvoir était concentré à Pékin.

Ils s'assurèrent la continuation des institutions gouvernementales en autori ­ sant le système des examens, où pourtant les premières places étaient réservées au" Mandchous.

La différence entre Mandchous et Chinois était marquée par le port de la natte par les indigènes et la défense ab­ solue de mariage entre Mandchous de sang royal et Chinois.

En somme, cette dynastie étrangère sut régner sur la Chine pendant deux siècles et demi et lui donner deu" empereurs et une impératrice parmi les plus illustres qu'elle ait jamais connus.

Le second empereur, K'ANG-HI (1&69-1722), présida à un règne brillant.

Il soumit les Mongols orientaux qui, depuis quelque temps, menaçaient de renforcer l'ancien em­ pire mongol et établit le protectorat rlu Tibet.

Ce dernier avait été civilisé par le bouddhisme vers le vu• siècle de notre ère .

Il y évolua pourtant sous une forme dégé­ nérée, le tantrisme, qui détournait la mys· tique mahayanlste \•ers la magie et la sor-. »

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