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L'héraldique

Publié le 24/12/2011

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Mon travail ce soir a pour thème l'héraldique, un tel sujet pourrait laisser penser que je suis un spécialiste du blason, pas du tout. Simplement, à la suite de longues recherches familiales afin d'établir notre arbre généalogique, nous avons pu découvrir, au gré des siècles, des actes de naissance, de mariage ou de décès, des blasons, décrits dans un langage quelque peu ésotérique comme par exemple :  D'azur à la colombe essorante d'argent, dans son bec un rameau d'olivier d'or.  D'or, à un coeur de gueules d'où sort une pensée de sinople.  D'azur, à un croissant d'argent surmonté d'un soleil d'or.  Profane, ma curiosité m'a donc poussé à connaître la signification de ces armoiries, à les visualiser dans leurs couleurs d'origine.    Ma planche visera donc à vous faire partager les quelques connaissances de base que j'ai acquises dans mon étude sur l'héraldique.

« « Parlants ».

Elles peuvent être résolues comme un rébus ou comme un calembour.

En somme elles rappellent un ouplusieurs faits. Ces représentations ne semblent toutefois pas obéir à des règles précises, ni entrer dans un système decomposition arrêté.

Elles ne sont pas, non plus attachées à un individu, ni être sa propriété.Les conflits antiques se produisaient généralement entre peuples assez différents les uns des autres, Egyptiens,Assyriens, Grecs, Perses, romains, gaulois, et barbares de toutes espèces portaient tous des costumes et deséquipements particuliers ; il était donc peu à craindre que des guerriers d'un même camp ne puissent se reconnaîtremême au cours de l'assaut le plus rude. Il en va tout différemment avec l'apparition des guerres féodales où l'évolution de l'équipement militaire rend lescombattants occidentaux méconnaissables par le nasal du casque et par le capuchon du haubert qui tend à couvrirtout le bas du visage.Un tel équipement, identique dans chaque camp rendait les combats particulièrement confus. La première trace héraldique proprement dite relevée renvoie au 11ème siècle : en l'an 1049 lorsque le duc deNormandie et le Comte d'Anjou, avant leur combat, se sont fait respectivement décliner la couleur du vêtement, larobe du cheval, et le décor du bouclier de l'adversaire.

Celui qui se chargea de ce travail fût vraisemblablement lepremier Hérault d'arme.A cette époque, les boucliers étaient assez grands, en bois ou en cuir renforcés parfois de plaques de fer, ourecouvert de fourrure.

Il suffisait de peindre d'une couleur vive les renforts métalliques pour s'en servir comme despanneaux de ralliement.Dés lors, chaque seigneur eut sa marque distinctive. Mais le phénomène n'est pas seulement militaire, il est aussi social et se rattache à ce grand mouvementd'émergence de l'identité qui affecte les individus et les groupes entre le 11éme et le 13éme siècle comme lessceaux, les patronymes, les vêtements, ou marques de toutes sortes.C'est essentiellement par l'usage du sceau que cet emploi des armoiries s'est étendu aux non-combattants.

Trèstôt, en effet, les chevaliers ne se contentèrent pas de faire peindre les armoiries qu'ils avaient adoptées sur leurbouclier ; ils les firent également figurer sur tous les objets leur appartenant, dont naturellement leur sceau qui étaitl'image même de leur personnalité juridique.Peu à peu, toutes les personnes, physiques et morales, qui avaient un sceau prirent l'habitude d'en orner le champau moyen d'armoiries.C'est ainsi que l'usage des armoiries s'est étendu aux femmes, aux roturiers, aux collectivités, aux corporations. Les armoiries se composent de deux éléments : des couleurs et des figures qui prennent place dans un écu délimitépar un périmètre dont la forme est indifférente.

La forme triangulaire, héritée des boucliers médiévaux, n'estnullement une obligation, c'est simplement la plus fréquente.

Il existe des armoiries inscrites dans un cercle, unovale, un carré ou un losange. Ce qui est communément appelé couleur, prend en Héraldique le nom d'émail.

Parmi les émaux, une distinction estfaite entre : Les Métaux : 2 les composentL'or et l'argentEt les couleurs :4 sont principales.Le gueules pour le rougeL'azur pour le bleuLe sable pour le noirLe sinople pour le vert2 sont secondairesLe pourpre pour le violetL'orangé pour l'orange En gravure, en l'absence de matière colorée, on arrêta un procédé pour différencier les émaux, consistant àreprésenter les couleurs par des hachures parallèles, horizontales, verticales, obliques et entrecroisées.

L'argentadopte la teinte du support utilisé, il est laissé vierge.

L'or use de points.En général, tout blason comporte de l'or ou de l'argent. La règle fondamentale est la règle dite de la contrariété des métaux.

Si les figures sont de métal, le champ sera decouleur ou l'inverse.ll est interdit de mettre métal sur métal, ou couleur sur couleur.

Cette contrainte était destinée à éviter touteméprise dans la reconnaissance visuelle à distance. On trouve quelques rares exceptions dans le cas d'armes dites à enquerre"Les armes attribuées à Geodefroy de Bouillon et aux héritiers du royaume de Jérusalem sont une croix d'or sur fondd'argent". »

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