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L'hermétisme & l'Égypte ancienne

Publié le 17/12/2014

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Il n'existe pas de culte

d'Hermès Trismégiste, com­me il y en eut d'Isis ou de Sé­rapis. L'hermétisme se pré­sente comme un enseigne­ment grâce auquel l'homme pourra accomplir son salut : se libérer des liens terrestres et de la fatalité (heimarmé-nè) qui règne ici-bas, rejoin­dre le dieu suprême au-delà des sphères célestes.

 

La vision du monde qu'il vé­hicule s'inspire des cosmolo­gies égyptiennes et de la Ge­nèse ; toute la création est en relation avec la rotation des sphères grâce à un réseau de sympathies passant par les pierres, les plantes, les hom­mes et les astres, et donc sou­mis à la fatalité. L'astrologie, inspirée de la science astro­nomique de l'ancienne Égyp­te, tient dans ce système une place de choix. Elle donne lieu à une vaste science médi­cale, recensée dans le Livre sacré d'Hermès à Asklépios, où les remèdes associent pierres et plantes liées au

« le petit-fils est lmhoutès ou Imhotep, également connu sous le nom d' Asklépios.

Cette généalogie, dans la­ quelle s'inscrivent aussi Isis, Osiris et Horus, s'inspire de la cosmologie thébaine.

Imho­ tep est un personnage réel, architecte et médecin du roi Djoser; sa tombe, dans la né ­ cropole de Memphis, fut vé­ nérée pendant deux mille ans.

Au Il° siècle, des méde­ cins venaient encore y con­ sulter des livres .

C'est à Mem­ phis que se sont perpétués les cultes qui déclinaient par­ tout ailleurs en Ég ypte à par­ tir de l'époque saïte.

On y trouvait, outre le temple de Ptah, le sanctuaire d'lmhotep et le Sérapéum, un oracle de Thot -Hermès .

Avec la domination perse, des éléments iraniens mais aussi hébraïques commen­ cent à se mêler à la religion égyptienne.

Bien plus tard, les chrétiens soupçonneront les souterrains du Sérapéum d'abriter des écoles de ma­ gie.

C'est dans le sanctuaire de Ptah que le mage perse Ostanès aurait enseigné la science alchimique à un cer­ tain Démocrite et à une fem­ me nommée Marie la Juive.

On sait aujourd'hui qu'un grand nombre de prêtres ira­ niens venus de Babylonie, les Maguzéens, se mêlèrent au clergé égyptien à la faveur de l'invasion perse, les rois Darius ou Cambyse leur ayant donné l'ordre de réno­ ver le culte égyptien.

On pré­ tend que c'est auprès d'eux que s'initia Pythagore .

Le syncrétisme qui prenait ainsi naissance allait s'enri­ chir encore des apports hellé­ niques de l'époque des Ptolé­ mées, et c'est à cette ébulli­ tion théologique, scientifi­ que et mystique que l'hermé­ tisme doit son origine.

L'enseignement I l n'existe pas de culte d'Hermès Trismégiste, com­ me il y en eut d'Isis ou de Sé­ rapis.

L'hermétisme se pré­ sente comme un enseigne­ ment grâce auquel l'homme pourra accomplir son salut : se libérer des liens terrestres et de la fatalité (heimarmé­ nè) qui règne ici- bas, rejoin ­ dre le dieu suprême au-delà des sphères célestes.

La vision du monde qu'il vé­ hicule s'inspire des cosmolo­ gies égyptiennes et de la Ge­ nèse; toute la création est en relation avec la rotation des sphères grâce à un réseau de sympathies passant par les pierres, les plantes, les hom ­ mes et le s astres, et don c sou­ mis à la fatalité.

L'astrologie, inspirée de la science astro­ nomique de l'ancienne Égyp­ te, tient dans ce système une place de choix.

Elle donne lieu à une vaste science médi­ cale, recensée dans le Livre sacré d'Hermès à Asklépios, où les remèdes associent pierres et plantes li ées au. »

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