L'histoire de la ville de Jérusalem

« Yerushalayim ou « la paix apparaîtra » Jérusalem est la capitale de l'état d'Israël, elle est située à 800 m d'altitude à la limite de la Cisjordanie.

Elle estcomposée de la ville moderne à population juive et de la ville ancienne et de ses faubourgs à populationessentiellement musulmane.

En 1980, Jérusalem a été proclamée ville éternelle par la Knesset.

C'est dans la vieilleville que se trouvent les lieux saints et les vestiges du passé.

Le quartier chrétien s'étend autour du Saint Sépulcre.

Lequartier musulman est situé autour du site de l'ancien temple.

Le mur des lamentations est mitoyen du quartier juif etdu quartier musulman.

C'est le seul vestige de l'ancien temple.

La variété des synagogues, églises et mosquéesreflète la diversité des communautés Juives, Chrétiennes (Catholiques, Grecs orthodoxes, Catholiques Romains,Maronites, Protestants, Arméniens) Musulmans et Druzes.

Jérusalem et son temple furent détruites et reconstruitesplusieurs fois.

C'est le lieu de la prédication et de la mort de Jésus.

Elle fut prise en 637 par les Arabes et devint uneville sainte de l'Islam.

Elle fut conquise en 1099 par les croisés de Godefroy de Bouillon, reprise par Saladin etdévastée par les Mongols.

En 1922, elle devint la capitale de la Palestine sous mandat britannique.

Selon le plan departage de l'ONU en 1947, elle devait être internationalisée, en vertu des trois monothéismes cohabitants dans sesmurs (judaïsme, christianisme, islam).

En 1967, les Israéliens occupèrent la vieille ville et procédèrent à uneréunification. Jérusalem Capitale de l'Etat d'Israël, située au centre du pays, à la frontière avec la Cisjordanie.

Perchée à 800 mètres, elle compte environ 600000 habitants, dont 70% de juifs, 25% de musulmans et 2,6% de chrétiens. La vieille ville est dominée à l'ouest par le mont des Oliviers (828 mètres d'altitude) et au nord-est par le mont Scopus.

Depuis dessiècles, on distingue un quartier chrétien situé dans le nord-ouest (porte Neuve, basilique du Saint-Sépulcre, Via Dolorosa), un quartiermusulman au nord-est (porte d'Hérode, porte de Saint-Etienne, porte Dorée auprès du jardin de Gethsémani et du mont des Oliviers,esplanade du Temple avec la coupole du Rocher ou mosquée d'Omar, (691 apr.

J.-C.), mosquée Al-Aqsa, mur de l'Ouest et mur desLamentations), un quartier arménien au sud-ouest (citadelle et tour de David, vestiges du palais d'Hérode) et un quartier juif, presqueentièrement détruit en 1948 et reconstruit à partir de 1967.La ville nouvelle abrite la résidence du président, la Knesset, la plupart des ministères, une nouvelle université et le mémorial YadVashem. La ville des Lieux saints Pour mieux comprendre les conflits qui ont fait l'histoire de la ville, il faut d'abord saisir que Jérusalem a été et reste un symbolefondamental pour les trois principales religions monothéistes.

Tout commence lorsque les habitants de la ville reçoivent avecbienveillance une tribu nomade sémite.

Elle est conduite par Abraham, le patriarche reconnu par les trois religions monothéistes ; cequi suffit déjà à faire de la conquête de Jérusalem un enjeu très fort.Pour les juifs, Jérusalem est le siège du premier royaume juif, symbole historique de la patrie et du peuple juifs.

Cette foi s'exercenotamment autour du mur des Lamentations, vestige du grand Temple d'Hérode le Grand.Pour les chrétiens, c'est là que Jésus vécut ses derniers jours, qu'il fut crucifié et enterré dans son tombeau.

Les Lieux saints sont alorsle dit-"tombeau du Christ", celui des prophètes et celui de la Vierge Marie ou encore le mont des Oliviers et l'église du Saint-Sépulcre.Pour les musulmans, c'est du mont Moriah que Mahomet partit vers le ciel.

Pour eux, les Lieux saints sont donc la mosquée d'Omar(construite sur le mont Moriah) ou encore la mosquée Al-Aqsa. HistoireCapitale de la Palestine dès l'Antiquité, la ville est conquise par David au Xe siècle avant J.-C.

David y transporte l'Arche d'alliance etconstruit un palais.

Son fils Salomon entreprend la construction du Temple.

Mais des douze tribus d'Israël, seules deux (Juda etBenjamin) restent fidèles à la maison de David.

Les autres forment le royaume d'Israël.

La ville décline jusqu'à être pillée lors de laconquête du pays par Nabuchodonosor (-587).

Il faudra attendre les Maccabées (IIe siècle av.

J.-C.) pour qu'elle retrouve un peu desa fierté.En 63 avant J.-C., les soldats romains s'emparent de la ville.

Le roi Hérode le Grand reconstruit le Temple et se lance dans d'autresgrands travaux (hippodrome, théâtre, grand palais).

Mais son oeuvre est détruite en 70 après J.-C.

à la suite du siège imposé parTitus.

Après les insurrections ratées de 132 et 135, Hadrien interdit l'accès d'Aelia Capitolina (nouveau nom de la ville) aux juifs et raseune partie de la vieille ville.Avec Constantin, la ville tombe sous la coupe de l'Empire chrétien et devient le siège de nombreuses églises, dont celle du Saint-Sépulcre.

Mais après un court épisode perse (614) et un nouvel intérim byzantin (628), Jérusalem est conquise par les Arabes en 637,par les califes Fatimides (969), par les Turcs (1071), par les croisés de Godefroi de Bouillon (1099, en riposte à la destruction del'église du Saint-Sépulcre), et reconquise par le sultan Saladin en 1187.

Elle reste sous domination ottomane de 1244 à 1917, puis estprise par les troupes franco-anglaises et proclamée (jusqu'en 1948) capitale de la Palestine sous mandat britannique.A partir de 1948, le nord-est de Jérusalem est annexé par la Jordanie qui interdit l'accès aux Lieux saints aux Israéliens de toutesreligions.

Israël occupe la partie ouest et en fait la capitale de son Etat (1950).

Ces occupations par la force font obstacle à l'applicationde la résolution des Nations unies de 1947 : l'idée était de garantir l'accès de tous les croyants à leur lieu saint dans Jérusalemdéclarée "enclave internationale".Ces voeux de l'ONU ne sont pas davantage respectés lorsque les Israéliens réunifient la ville sous leur contrôle en 1967, à l'issue de laguerre des Six-Jours.

Entérinant une seconde fois ce nouvel état de fait, la Knesset déclare Jérusalem "capitale éternelle" d'Israël en1980 tandis que sont encouragées les installations de familles juives dans la partie de Jérusalem conquise à la Jordanie en 1967.

En1998, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou entérine une nouvelle définition de la ville, qui englobera désormais les coloniesjuives de l'Est, reliées par un tunnel passant sous le quartier arabe.

Ce "Grand Jérusalem" est condamné par l'opinion internationale,qui y voit une nouvelle violation des accords d'Oslo entre Israéliens et Palestiniens.Depuis septembre 2000 et le déclenchement de la nouvelleIntifada, Jérusalem et ses habitants sont parmi les premiers touchés par lesattentats suicides perpétrés par des Palestiniens.

Les lieux publics et transports en commun sont ainsi régulièrement visés par des"bombes humaines" incontrôlables.. »