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L'histoire et la géographie du République démocratique du Congo

Publié le 22/02/2012

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L'ex Zaïre se trouve à cheval sur l'équateur au milieu du continent africain, c'est l'un des rares pays dont les frontières épousent les contours du vaste bassin d'un fleuve. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, Léopold II, roi des Belges, usa de toute son influence afin d'essayer d'unifier l'ensemble des territoires situés dans le bassin du fleuve Congo. Il échoua, en effet, une partie du bassin tomba sous le contrôle du Portugal (Rhodésie du Nord), de la France (centre du Congo), de l'Angleterre (Rhodésie du Nord) et de l'Allemagne (Afrique de l'est allemande). Toutefois, Léopold II acquit la plus grande partie du bassin, c'est à dire un pays couvrant près de 2.345.410 Le Zaïre est bordé, au nord par la République Centrafricaine et le Soudan; à l'est, par l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie; au sud-ouest par l'Angola; et à l'ouest par le Congo. L'extrémité ouest de cette république fait face à l'Océan Atlantique.
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« le domaine des études de marchés, des transports et du traitement industriel des marchandises.

Le crédit, l'épargneet les investissements privés sont, de fait, inexistants.

L'économie dépend essentiellement des productions minièresqui ont représenté, au milieu des années 80, approximativement 86% des recettes en devises étrangères.L'extraction du cuivre, du cobalt, de l'or, du zinc, du manganèse et du charbon a permis la création de nombreuxemplois et représente des sommes d'argent considérables: environ la moitié des recettes de l'état.

Toutefois, ladépendance du Zaïre à l'égard de ses exportations, surtout celles de cuivre et de cobalt, le rend très vulnérable auxfluctuations des marchés internationaux.

La baisse de la demande et la chute des prix ont des effets pernicieux surson économie.

Le secteur industriel représente à peu près 40% des investissements du pays.

Les industriesproduisent essentiellement des produits de grande consommation destinés au marché intérieur: boissons, habits,maroquinerie, tabac, produits chimiques (peinture), industries de transformation du métal, ciment, bois deconstruction, et biens d'équipement concernant le transport fluvial.

La moitié des industries est concentrée àKinshasa et un quart se trouve dans les principaux centres miniers de la Province de Shaba.

Ces deux régionsbénéficient d'une électricité peu coûteuse.

Gouvernement et histoire: Avant que le mercantilisme européen fasseson apparition, le Zaïre était politiquement divisé en plusieurs grands royaumes: le Royaume du Congo, l'Empire deLuba, l'empire de Lunda, les sociétés Lele et Kuba, et le groupe ethnique des Bola.

Les conquêtes colonialescommencèrent à la fin de la deuxième moitié du XIXe siècle lorsque la propriété du bassin du Congo par Léopold II,Roi des Belges, fut reconnue par le traité de Berlin en 1885.

Léopold fut officiellement reconnu par les autoritéseuropéennes comme le souverain de l'Etat Indépendant du Congo.

Dès le milieu des années 1890, il étendit soncontrôle sur la plupart de ces territoires et mit en oeuvre, par la force, un plan de développement destiné àl'exploitation des ressources naturelles.

Les fonds venant à manquer pour mener ce projet à bien, Léopold sollicita etobtint un soutien financier du parlement belge qui annexa le Congo en 1908.

Celui-ci devint alors le Congo Belge.Bien que la Belgique ait mis fin à des atrocités comme le travail forcé, instauré sous le règne de Léopold, le Congodemeura sous la domination européenne.

L'administration coloniale ne confia aucune fonction importante auxafricains au sein du gouvernement.

Ceux-ci constituaient la main d'oeuvre des mines et des plantations placées sousles ordres des européens.

La création d'écoles par les missions catholiques, à travers l'ensemble du pays, contribuaà l'essor de l'alphabétisation.

Toutefois, jusqu'à l'ouverture de deux universités dans les années 50, le niveaud'études des habitants du Congo ne dépassait pas le primaire.

L'expansion économique, amorcée par le commercedes ressources de minerais stratégiques durant la première et la seconde guerre mondiales et pendant la guerre deCorée, provoqua une transformation générale de la société congolaise.

En dépit de l'accroissement de la populationet de l'urbanisation, les africains ne prirent, jusqu'en 1957, aucune part active dans le système politique colonial.Les villages du Congo étaient administrativement divisés et on ne confiait aux africains que des postes subalternesdans le gouvernement de leurs villages.

La décentralisation et la régionalisation induites par la structure colonialemise en oeuvre par la Belgique contribua à la création d'une élite africaine politiquement étouffée et affectée pardes clivages ethniques.

A l'inverse de nombreux africains placés sous autorité britannique ou française, la populationdu Congo était dénuée d'idéologie nationale.

L'association ethnique des Congolais servit, toutefois, de tremplin à laformation d'un des premiers partis africains du Congo: l'Alliance des Ba-Kongo (ABAKO), sous la direction de JosephKasavubu.

Le Mouvement National Congolais (MNC) ne fut créé qu'en 1958 et commença à militer en faveur del'indépendance.

Un malaise politique grandissant aboutit à l'indépendance du Congo en juin 1960, avec Kasavubucomme président et Patrice Lumumba comme premier ministre.

Chef de l'armée, Kasawubu prit le pouvoir au momentoù le gouvernement était affaibli par des rivalités ethniques.

En 1961, il reprit ses fonctions et Lumumba futassassiné.

En 1965, lorsque Mobutu organisa avec succès un coup d'état militaire sans effusion de sang, lesmouvements sécessionnistes avaient été réprimés mais l'économie se trouvait dans un état désastreux.

Tout enmettant en place des réformes économiques et monétaires, Mobutu consolida son pouvoir en établissant un régimeprésidentiel doté d'un gouvernement puissant et centralisé.

En 1967, il présenta une nouvelle constitution créant leMouvement Populaire de la Révolution dont tous les citoyens âgés de plus de 18 ans devenaient automatiquementmembres.

En 1971, le pays prend le nom de République du Zaïre et, un an plus tard, Mobutu le rebaptisa "AfricanMobutu Sese Seko".

Dès 1990, des années de mauvaise gestion économique et de corruption politique ont plongé lepays dans un chaos marqué par des émeutes, des massacres et des mutineries.

En 1990, Mobutu lève l'interditfrappant les partis de l'opposition.

Durant les années suivantes, eurent lieu des pourparlers intermittents afind'essayer de rédiger une nouvelle constitution et de mettre en place un gouvernement transitoire visant à orienterle mouvement vers une démocratie multipartite, en attendant que de nouvelles élections puissent avoir lieu.

Lapopulation est estimée, en 1996, à 45.28 millions d'habitants habitants.. »

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