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L'historien et les mémoires

Publié le 18/12/2012

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Chapitre 2 : L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale en France. I.L'historien confronté aux mémoires immédiates de l'après-guerre (1945-1960). A)Dès 1945 : tous résistants. Les français sont tous derrière De Gaulle. En 1945, il faut que la démocratie se remette en place, il faut restaurer l'unité nationale. Il met en avant ce sentiment national, montre la France comme résistante. L'action de De Gaulle permet à la France de rester indépendante. Sans De Gaulle l'histoire de la France aurait été très différente. B)Deux mémoires dominantes en concurrence. La première mémoire est la mémoire Gaulliste, elle repose sur une double négation, qui est le rôle par les alliés et que Vichy n'a jamais existé, que la démocratie n'a jamais cessé et que Vichy n'a aucune valeur légale. Elle s'appuie donc sur un certain nombre de mythes et de contrevérités historique. Cette mémoire est répondante, elle se confond avec une mémoire d'Etat officielle. Il exerce un peu une amnésie officielle. La 2° mémoire est la mémoire communiste, les communistes sont arrangés lorsqu'il y a eu une amnésie Gaulliste. Ils deviennent le parti des fusillés. Entre 1939 et le début de l'attaque des nazis, les communistes sont alliés à Hitler, donc avec l'amnésie Gaulliste on oublie cette période, le début de la guerre. C)Le consensus resistancialiste jusqu'au début des années 70. Résistancialiste est le fait que les français ont en tête que la France...

« Apres la seconde guerre mondiale on crée l’Etat d’Israël qui pose plein de problème aujourd’hui.

Les gens vivant en Israël ont peur que leur Etat disparaisse donc ils essayent de se faire connaitre.

Pour garder leur Terre les israéliens ont une guerre, qui est la guerre des 6 jours, qu’ils ont ensuite remporté.

Ensuite on aura affaire à des nombreux procès, notamment celui d’Eichmann, ce procès va être filmé.

On peut constater dans ce procès qu’il y a beaucoup de témoignages de juifs qui ont été torturés, ce qui est une première puisque c’est la première fois qu’on donne la parole aux témoins.

B)Une autre lecture des « années noires ».

Entre 1940 et 1944, lors de la période de Vichy, le pays connait les « années noires ».

A partir des années 60, la lecture change du fait que De Gaulle n’est plus au pouvoir.

Les deux mémoires sont complétées par des historiens, venus d’horizons différents et de générations nouvelles, dont les ouvrages mettent à mal un certain nombre de mythes et lèvent de nombreux tabous.

Robert Paxton est une de ces personnes, il a écrit un livre en 1973 sur les années noires, il a beaucoup de mal à accéder aux archives françaises alors il va s’aider des archives allemandes.

Son livre va avoir l’effet d’une bombe puisqu’il révèle la collaboration active et volontaire de Vichy, de l’Etat français du maréchal Pétain auprès des nazis dans la déportation des juifs qui jusque-là protégeait les français.

Dans le film « Nuit et Brouillard » d’Alain Resnais, on rappelle que des camps de concentrations ont existés en France.

Les français se rendent compte qu’ils n’étaient pas tous résistants.

Faurisson, prof de la fac de Lyon, a publié en 1979 une tribune dans le monde intitulé « le problème des chambres à gaz et les rumeurs d’Auschwitz ».

Lui, il nie totalement l’extermination des juifs.

Dans les années 80, de nombreux procès ont eu lieu tel que le procès de Klaus Barbie qui était le chef de la Gestapo à Lyon ou celui de Paul Touvier qui était le chef de la milice.

Maurice Papon est un autre collaborateur, qui était un secrétaire générale de gironde entre 1942 et 1945, ce qu’on lui reprochait est d’avoir organisé l’exportation des juifs et des résistants dans sa région.

Il a été plusieurs fois préfet sous De Gaulle.

Le canard enchainé a dévoilé la participation de Papon.

Il va être jugé en 1997 et va mourir en 2002 mais il va être libéré un peu avant sa mort car une loi dit qu’il faut laisser sortir de prison les gens gravement malade et lui était victime d’un cancer. III.L’historien face aux enjeux mémoriels (années 90 à nos jours ).

A)Entre histoire et devoir de mémoire. En 1990 a été créé la loi de Gayssot, on la qualifie de loi mémorielle.

Son rôle est de veiller au respect des mémoires.

Elle qualifie de délit la contestation de l’existence de crime contre l’humanité.

Les négationnistes estiment que l’histoire que nous recevons est fausse. B)Une mémoire apaisée ? Le 16 juillet 1995, Chirac dit qu’il reconnait la responsabilité de l’Etat française dans la déportation des juifs et la collaboration, qui est une première.

Cette reconnaissance n’est pas forcement accepté par tout le monde.

Nicolas Sarkozy, remet en cause cette reconnaissance.

Désormais les mémoires de la seconde guerre mondiale sont transmises par l’Etat par des commémorations ou via les programmes scolaires dans une perspective démocratique et civique.

Cela est parfois l’occasion pour l’Etat, les dirigeants de rétablir la vérité historique et d’assumer un passé trouble. Conclusion : Après la seconde guerre mondiale, on a l’expression des mémoires contemporaines qui sont les mémoires du conflit, de la résistance, du génocide juifs et de Vichy, de la collaboration.

Ce qui entraine par la suite le gel des mémoires c’est-à-dire qu’un silence nait, on oublie tout et on déni.

Par. »

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