L'Inde ancienne
Publié le 09/09/2011
Extrait du document
Selon la doctrine védique, l'Univers est fondé
sur un ordre (dharma) dont l'homme fait partie
au même titre que les divinités, les plantes, les
animaux ou les roches. Chaque élément suit sa
propre loi, qui est aussi une loi morale et en harmonie
avec l'ordre universel.
«
.l Varuna était le dieu suprême des Aryens et A le gardien de l'ordre cosmique.
Son culte se répandit en Inde au Il' millénaire av.
J..C .
par les peuples vaincus.
Vers le VI' siècle av.
J.-C., le
résultat de ce mélange de c iv ili sations est un pou
voir aryen enrich i des apports locaux, conso lid é
dans la région des Kurus.
C'es t là que la religion
hindoue et le sanskrit vont se développer.
Les Veda et l'hindouisme
Une bonne partie de nos connaiss a nces sur l'in
vas ion aryen ne, ainsi que sur les rois e t roit e le ts
qui se partageaient le n ord de l'Ind e jusqu'aux
derniers
sièc les avant notre èr e, provient des
textes sacrés , de leurs commenta ires et des pro
ductions littéra ires comme les épopées Mahàbhà
rata , Bhagavad-gîtà et Ràmàyana.
Composés
d 'hymnes , de formules sacrificielles et d'incanta
tions magiques , quatre recueils sacrés, les Veda
(en sanskr it, conna issance) dégageaient une phi
losophie religieuse, propagée et int erpr ét ée par
les brahmanes.
Selon la doctrine véd iqu e, l'Univers est f o ndé
sur un ordre (dharma) dont l'homm e fa it partie
au même titr e que les divinit és, les plantes, les
animaux ou les roches.
Chaque é lémen t suit sa
propre loi, qui est auss i une loi morale et en har
monie avec l'ordre universel.
Les hommes igno
rent parfois la voie de la véri té et erre nt ici-bas,
menés par des apparences trompeuses (maya).
Le reflet de cette loi universelle dans la vie
indi
enne est l a division de la soc ié té en classes quasi immu ables, appe lées cas tes (va rna , cou
leurs e n sans krit ).
C haque individu n aît et r este
jusqu 'à sa mort dans une des quatre cas tes: l a plus haute est celle des prêtres (bra hman es) , sui
vie d e celle des gu e rri ers (ksa triya); le petit
p eupl e
est regroupé dans la catégo rie d es arti sans et d es com merça nts (ua isya); en bas de
l'éch elle se trouvent les domestiques (sudra ) et,
e n
dehors du sys tème des cas tes, privés de tous les droit s, les «parias » .
La mort n'étant pas syno
nyme d 'extin c tion , l'individu renaît dans une
cas te supér ieure si les actes de sa v ie antérieure
(karma) éta ient bons, ou dans une cas te inf érieu
r e
s'il a agi con tre l'harmonie du monde.
Le cycle
des re n a issa nces (samsara) conduit vers l'id éal,
où l'homme se confond avec l'esprit uni versel
(Brahman), ou se referme sur la déchéance.
Bouddha et Mahàvîra
L'hind ouism e fut sans doute «ra je uni •• dans une
première é tape grâce à l'apparition des sectes qui
vénéra ient des dieux com m e Shiva et Visnu,
incarnations plus personnelles et access ibles.
Au VI' siècle av.
J.-C. , le jaïnisme e t le bouddhisme
proposèrent des voies nouvelles de salut, fondées
davantage sur l' action e t sur la participation
conscie nte à la vie que sur la pure dévo tion .
L:hin
douism e dem e ura pourtant la ré fé re n ce religi euse
d e l'
Ind e: il prêta e n fait sa structure à tout es les
doc trin es sectaires ainsi qu'a u x grands courants
religi e u x se reve ndiqu ant d 'un fondat eur inspir é
qui ne reconnaissait pas l'autorité des Veda.
L e ja ï
nism e, nommé ains i d ' après l'ép ithète (jina , v ic t o
rieux) app liqu ée à son fondateur Mahàvîra (540-
468 av.
J.-C.), opposa au brahmanisme une visio n
c ritiqu e
des cas tes, la no n-vio le n ce envers tous les
êtres v ivants (ah imsa) et une morale fondée sur la
luciçlit é e t la valeur de l'inte lli gence.
A l'origine limit ée à l' est de l'Inde , la doctrine
jaïnist e gagna le s ud et l 'ouest du pays, mais ne
fit qu e très peu d'adeptes au-d e là de ses fron
tières.
L e bouddhisme, e n r eva n ch e, se répa ndit
dans le monde ent ier e t connu t des évo luti ons
Alexandre~ le Grand , parti à la conquête du monde , envahit l'Inde en 327-325 av.
J.-C .
Il prit quelques territoires , écrasa les armées du roi Poros (Paurava) , mais ses soldats refusèrent de reprendre le combat contre les guerriers indiens portés par des éléphants.
Alexandre entra dans la légende , en Inde comme ailleurs.
Cette miniature le montre sous l'aspect d 'un roi indien qui prend en mariage Roxane de Sogdiane.
.l Les Aryens , peuple guerrier , vénéraient A Indra , dieu tout-puissant du ciel clair et de la tempête..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Les femmes égyptienne dans l'Égypte ancienne
- histoire ancienne: Chapitre 4 : Histoire Impériale du 1er siècle ap.JC
- Inde irae et lacrimae
- NOUS ALLONS EN INDE Vsévolod Ivanov (Résumé et analyse)
- ENSEIGNEMENTS DE L’ANCIENNE ÉGYPTE (Les) (résumé)