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L'insurrection de l'armée patriotique de Pologne à Varsovie

Publié le 26/03/2019

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L'insurrection de l'armée patriotique de Pologne à Varsovie

Fidèle au gouvernement polonais en exil, l'armée polonaise de l'intérieur se soulève le 1.. août contre les nazis, à la fois pour libérer Varsovie et pour empêcher les Soviétiques de prendre le pouvoir. Aux portes de la ville, ceux-ci laissent les Allemands écraser la révolte.

Étapes de l'histoire de la Pologne depuis 1945

Après la répression du soulèvement, Varsovie ressemble à un champ de ruines : ici l'unique gratte-ciel de la ville après les combats.

L, armée polonaise de

 

l'intérieur compte en 1944 * environ 25 000 soldats, hommes et femmes qui, bien qu'insuffisamment armés, sont décidés à aller jusqu'au bout avec l'appui de la population. Entendant les canons soviétiques à l'est de la Vistule ainsi qu'un communiqué de Moscou les prévenant que l'heure de passer à l'action a sonné, ils se lancent à l'attaque le 1\" août 1944 sous les ordres du général Tadeusz Bor-Komorowski. Dans un premier temps, ils réussissent à couper les unités 55, la police ainsi que les services de l'armée allemande de leurs liaisons avec l'arrière. Ils occupent des gares et des nœuds ferroviaires, mais ils échouent dans leurs tentatives de s'emparer du pont sur la Vistule etdes aéroports.

 

Le 4 août 1944, la contre-attaque allemande commence. Hitler ordonne de faire subir à Varsovie un « véritable tremblement de terre », et de liquider la totalité de sa population. En dépit de la supériorité écrasante des Allemands, l'armée de l'intérieur, qui mène des combats de rues, se bat maison a p rès maison. Elle tient ainsi l'armée allemande en échec pendant près de deux mois. C'est seulement à la demande insistante du gouvernement britannique que Staline, qui empêche les forces alliées d'approvisionner en eau les insurgés par voie aérienne, consent à envoyer quelques unités. Mais il le fait trop tard.

 

Le 2 octobre 1944, Bor-Komorowski capitule, après avoir reçu l'assurance que les survivants seraient traités comme des prisonniers de guerre. Mais les promesses ne sont pas tenues. Cette insurrection aura fait 16 000 victimes parmi les membres de l'armée de l'intérieur et 200 000 dans la population civile. Varsovie est ensuite systématiquement détruite par les nazis.

Pour l'armée de l'intérieur, le but de l'insurrection est non seulement de libérer la capitale, mais de rendre le pouvoir au gouvernement en exil à Londres avec lequel elle garde des liens étroits. Mais l'URSS 

1944

pologne

« Après la répression du soulèvement, Varsovie ressemble à un champ de ruines : ici l'unique gratte-ciel de la ville après les combats.

L'insur rection de l'armée patriot ique de Pologne à Va rsovie Fidèle au gouvernement polonais en exil, l'armée polonaise de l'intérieur se soulève le 1 ...

août contre les nazis, à la fois pour libérer Varsov ie et pour empêcher les Soviétiques de prendre le pouvoir.

Aux portes de la vil le, ceux-ci laissent les Allemands écraser la révolte.

L ' armée polonaise de l'i ntérieur compte en 1944 environ 25 000 soldats, hommes et fem mes qui, bien qu'i nsuffisa mment armés, sont décidés à aller jusqu'au bout avec l'appui de la population.

Entendant les canons soviétiques à l'est de la Vistule ainsi qu'un communiqué de Moscou les prévenant que l'heur e de passer à l'action a sonné, ils se lancent à l'attaque le 1� août 1944 sous les ordres du général Tadeusz Bor-Komo rowski.

Dans un premier temps, ils réussissent à couper les un ités 55, la police ainsi que les services de l'armée allemande de leur s liaisons avec l'arrièr e.

Ils occupent des gares et des nœuds ferro viaires, mais ils échouent dans le ur s tentatives de s'emp arer du pont sur la Vis tule et des aéroports.

Le 4 août 1944, la contre-atta que al lemande comme nce.

Hitler ordonne de faire subir à Varsovie un « vérit able tr emblem ent de terre », et de liqui der la tota lité de sa population.

En dépit de la sup ériori té écrasante des Alle­ mands, l'armée de l'intérieur, qui mène des combats de rues, se bat mai son ap rès maison.

Elle tient ain si l'armée allemande en échec pendant près de deux mois.

C'est seulement à la demande insistante du gouvernement britanniqu e que Sta line, qui emp êche les forces all iées d'approvisionner en eau les insurgés par voie aérienne, consent à envoyer quelques unités.

Mais il le fait trop tard.

Le 2 octobre 1944, Bor-Komo­ rowski capitule, après avoir reçu l'assurance que les survivants seraient traités comme des prisonni ers de guerre.

Mais les promesses ne sont pas tenues.

Cette insurrection aura fa it 16 000 victimes parmi les membr es de l'armée de l'intérieur et 200 000 dans la population civile.

Varso vie est ensu ite systé mati­ quement détruite par les nazis.

Pour l'armée de l'intérieur , le but de l'insu rrection est non seul ement de libérer la capitale, mais de rendre le pouv oir au gouvernement en exil à Lond res avec lequel elle garde des liens étroits.

Mais l'URSS a déjà mis sur pied, en Pologne orienta le, une armée populaire de mou vance co mmunis te qui, avec l'appui de l'armée Rouge, fonde, le 22 juil let 19 44, le Com ité polonais de li bération nationale; son but avoué Un tramway dans le ghetto juif de Varsovie est d'assurer le gouvernement du pays dès sa libérat ion tota le.

Le soulè vement de Varsovie, s'il réussit, empêchera la réalisation du plan sovié tique.

Quoique l'ar mée Rouge soit proche de la ville, Staline refuse de ven ir au secours des insu rgés, espérant voir s'épuiser leurs forces dans leur lutte contr e les nazis.

Pour justifier sa position, il déclare que l'insurrection a commencé trop tôt.

Mais en réalit é, il veut empê­ cher le retour au pouvo ir d'un go uvernement qui ne serait pas soumis à son influence.

Le 17 janvier 1945, après la prise de Varsovie par les Soviétiques, le com ité de Lublin vient s'i nst aller dans la capitale et Staline le reconn aît comme gouvernem ent provi soire.

En 1947, les commu­ ni stes prennent définitivement le pouvoir.

É tapes de l'histoire de la Pologne depuis 1945 19 octobre 1956 Octobre polonais Après la politique de déstali­ nisation, il se prod uit en Pologne un mouvement analogue à celui qui a touché la Hongrie au printemps.

Gomul ka, écarté par Staline, est réha bilité ; il· prend de nouveau en charge la fonction de secré taire du parti et entreprend de nombreuses réformes.

14 décembre 1970 Manifestation à Gdansk L'augmentation des prix des denrées alimentaires provo­ que des manif estations à Gdansk et dans d'autr es villes portuair es, qui sont réprimées dans le sang par l'armée.

En août 1980, les ouvriers du chantier naval Lénine, à Gdansk, forcent le gouver­ nement à tolérer l'existence de syndic ats autonomes in dépenda nts.

C'est ain si qu 'est fondé le syndic at Solida rnosé sous l'impulsion d'un ouvrier électricien, Lech Walesa.

SolidarnoSé appuie la population qui proteste contre la crise économique et les difficu ltés d'appro­ visionnement.

13 décembre 1981 ttat d'exception Le général Jaruzelski, chef du gouvernement et secré­ tair e du parti, proclame l'état d'exception et la loi martiale.

Il réagit ainsi sous la pression des Soviétiques qui lui reprochent le proces­ sus de démocratisation, introduit par la fondation de Solid arnosé.

Toute activité syndicale est interdite.

24 août 1989 Accord de la Table ronde À la fin des années 80, les discussions entre l'opposition et le gouvernement de Var­ sovie aboutissent à un accord sur les premières réformes.

Lors des élections démocra­ tiques du 4 juin 1989, le comité civique de Solid arnoSé obtient la majorité des suffrages.

Tadeusz Mazo­ wiecki, rédacteur en chef du 19 44 Lech Walesa Le défenseur des droits civiques Jacek Kuron milite pour SolidarnoSé journal de Solida rnosé, est Tadeusz Mazowiecki le premier chef du gouverne- ment non commun iste depuis la fin de la guerre.

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