lntersindical nacional (Portugal)

« tution remet en cause, en avril 1976, la notion de l'unicité syndicale, supprimant le monopole représentatif et confé­ déral de l'IN.

Le texte autorise la libre constitution d'orga­ nisations syndicales, garantit le droit de grève et interdit le Jock-out.

4 En mai 1976, 40 syndicats en majorité de tendance socialiste, opposés au sein de l'IN à l'orientation commu­ niste, publient une " lettre ouverte » réclamant la prépa­ ration d'un congrès pour tous les travailleurs et tous les syndicats , affiliés ou non à l'IN.

Après des mois de polé­ miques, le congrès de janvier 1977 s'attache à restructurer l'IN, tant du point de vue politique que par la création de fédérations, de régions à la place des syndicats verticaux précédents.

Le cahier revendicatif demande aussi l'abroga­ tion des lois cc antisociales "• notamment la nouvelle loi permettant les licenc iements .

5 Des 345 syndicats portugais, 198 sont affiliés à l'IN, parmi lesquels les deux tiers sont sous l'influence du PCP et le reste sous celle du PSP .

Ce sont surtout les régions du Nord qui sont représentées par des organisations non affiliées.

Ces dernières sont les plus fortes dans la fonc­ tion publique, l'éducation et la culture, les transports et la pêche.

Les affiliés sont largement dominants dans le textile, la chimie, la métallurgie, l'agriculture, les imprime­ ries et les industries extractives .

1,5 million de travailleurs adhèrent à l'IN, 450 000 aux non-affiliés.

6 Les rapatriements faisant suite à la décolonisation et les expulsions des pays d'Europe occidentale des travail­ leurs migrants ont créé au Portugal un chômage de 13,5 Ofo de la population active, à savoir entre 350 000 et 500 000 chô­ meurs.

L'exode des capitaux a contraint le gouvernement de Mar io Soarès à pratiquer une politique d'austérité.. »