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L'OCÉANIE

Publié le 31/01/2019

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Zélande, elle représente une superficie d’environ 26500 km2. Elle est constituée cHles volcaniques hautes et d’atolls bas. La plupart de ses îles, situées entre l’équateur et le tropique du Capricorne, jouissent d’un climat tropical chaud et humide, avec quelques variantes selon leur relief et leur position (notamment aux îles de la Société, où on distingue les îles du Vent - Tahiti et Moorea - des îles Sous-le-Vent - Raïtea, Huahine, Bora Bora, Tahaa et Maupiti). La Polynésie française est dans une zone de cyclones et de raz de marée d’origine sismique, tandis qu’un volcanisme très actif caractérise les îles Hawaii. Les Polynésiens se sont étendus d’ouest en est dès les premiers siècles de notre ère. Leur aire d’expansion a été considérable, bien qu’ils ne représentent aujourd’hui qu’une population restreinte de l’ordre de 1300000 habitants. Les Polynésiens étaient des navigateurs expérimentés. Dès qu’une île devenait surpeuplée, ils entreprenaient de grands voyages à la recherche dîles hautes plus vastes et inhabitées. Les îles de la Société ont été les premières ainsi colonisées, mais les Marquises attestent d’une présence encore plus ancienne. Bien que ces dernières aient offert des conditions de vie satisfaisantes, les Polynésiens sont partis à la recherche de terres nouvelles et ont colonisé successivement les îles Hawaii, lTle de Pâques et la Nouvelle-Zélande entre le Ve et le vme siècle, et la totalité de la Polynésie orientale au ixe siècle. Les Polynésiens se prévalent d’une origine asiatique. Leur langue, unitaire bien que divisée en dialectes, a favorisé l’existence d’une aire culturelle importante et d’un art propre (sculptures sur bois, art monumental comme à lîle de Pâques, travail de la pierre), particulièrement aux Marquises, et très souvent voué au sacré (tikis, marae). Aujourd’hui, la société polynésienne est fortement métissée : Blancs, Indiens et surtout Chinois, Vietnamiens, Japonais aux îles Hawaii. Les migrations vers les villes et surtout vers les capitales régionales sont importantes (Honolulu, capitale de l’État d’Hawaii. Pearl Harbor, dans les îles Hawaii, Papeete, capitale de la Polynésie française, à Tahiti), mais auparavant, elles s’effectuaient vers la Nouvelle-Zélande (les Maoris représentent plus de 11 % de la population et revendiquent leur identité culturelle). L’économie est tributaire de la dissémination et de la taille des îles. L’agriculture et l’élevage traditionnels ne suffisent plus à alimenter une population qui a connu un fort développement démographique. L’absence quasi générale de matières premières oblige à tout importer des pays de tutelle, et le coût de la vie est élevé, particulièrement en Polynésie française. Les services sont donc plus développés que l’industrie, et le tourisme est devenu la première ressource économique. Organisé à très grande échelle à Hawaii, il est également très important à Tahiti, à Moorea, et à Bora Bora. En revanche, d’autres îles comme lTle de Pâques se préservent des visiteurs pour sauvegarder leur milieu naturel. La plupart des États polynésiens issus de la décolonisation connaissent à l’heure actuelle une situation économique difficile. En Polynésie française, elle est un des facteurs qui nourrit les revendications autonomistes.

 

Nouvelle-Zélande et Australie.

 

Située au large du sud-ouest des îles Fidji et à l’est de l’Australie (dont elle est séparée par la mer de Tasman), la Nouvelle-Zélande couvre 270534 km2 et compte environ 3500000 habitants. Elle est rat-

Grand pays d’élevage, la Nouvelle Zélande i abrite un très important cheptel ovin et bovin À et 95% de ses exportations proviennent de ses productions agricoles. Plus récemment elle a introduit l’élevage extensif des cervidés.

Ferme perlière en Polynésie. Cette culture apporte un intéressant complément de ressources à côté du coprah et du tourisme.

tachée à la Polynésie par sa localisation et son peuplement initial maori, arrivé vers le Xe siècle et qui lui avait donné le nom de Aotearoa. Mais depuis l’établissement de la souveraineté britannique et l’arrivée en masse d’immigrants britanniques, depuis la Seconde Guerre mondiale et depuis les systèmes de défense instaurés, elle a longtemps évolué dans l’orbite de l’Australie. Aujourd’hui, sa situation s’est modifiée au profit d’une réorientation vers le Pacifique Sud. La Nouvelle-Zélande entend affirmer son identité par son appartenance à différents organismes régionaux de développement et de coopération, comme la Commission du Pacifique Sud et le Forum du même nom. Cela ne va pas sans contradictions avec son statut de pays riche, occidental (membre de l’Organisation de coopération et de développement économiques, OCDE) et industrialisé. Les deux tiers de sa population sont regroupés dans lîle du Nord, séparée de Ole du Sud par le détroit de Cook. Située en zone tempérée aux pluies abondantes, montagneuse, la Nouvelle-Zélande, est un pays d’herbages, d’agriculture et d’élevage riche qui exporte viande, lait et laine. L’industrie (textile, papetière, métallurgique) est favorisée par une hydroélectricité abondante. On y trouve encore une flore et une faune spécifiques.

« L'Océanie 1so• 40° 0 C É AN INDIEN so• o���ao�o��1�6�oo��2�4 00km 120° 130° 1 o• siècle av.

J.-C., tandis que d'autres populations seraient venues des Samoa polynésiennes.

Des éléments linguistiques attestent de ces origines.

La densité de la population, variable, est impor­ tante dans les îles Tuvalu, Marshall ou Gilbert.

Ces îles vivent dans l'ensemble d'une agricultu­ re vivrière où prédominent taro, igname, patate douce.

L'élevage traditionnel se limite aux volailles et surtout aux porcs.

La Micronésie a été un grand producteur de coprah (savon, margari­ ne) avant que les Philippines prennent la plus grande partie de ce marché.

Si pendant long­ temps une petite pêche a satisfait les besoins locaux, des accords ont été conclus depuis de nombreuses années avec des firmes japonaises à qui ont été concédés bases et droits de pêche (Belau).

La Micronésie est une des rares régions d'Océanie à disposer de quelques ressources minières, et l'exploitation de l'important gise­ ment de phosphate de Nauru a provoqué l'immi­ gration de travailleurs d'autres îles.

Le tourisme, malgré un important développement des lignes et compagnies aériennes, a peu touché cette région dans son ensemble.

Son développement économique reste en fait fortement tributaire de l'apport américain, puissance de tutelle, et du rôle des importantes bases militaires de Guam et de Timian, dont l'intérêt stratégique se double, pour les populations locales, d'une élévation notable du niveau de vie.

La Mélanésie Ensemble d'archipels montagneux au climat équatorial ou tropica l chaud, la Mélanésie 160° 170• 180° 170° 160° il es iles Midway Ha "'-' a/ .

1so• 140° 130° �awaii .·• .

"' (f...JJ.) "9dl onolulu Hawaii 180° Capitale de � l'Australie Occidentale, Perth � est une importante � ville universitaire, � commerciale et d'affaires.

Fremantle � son avant-port est � le premier port � d'escale d'Australie.

� 11o• 160° s'étend de l'est de l'archipel indonésien jusqu'aux îles polynésiennes.

Elle comprend la Papouasie -Nouvelle-Guinée, les îles Salomon et Fidji, la république de Vanuatu et la Nouvelle­ Calédonie.

Avec une superficie de 542 622 km2 (dont 462 840 km2 pour la seule Papouasie -Nou­ velle- Guinée) , elle compte un peu plus de 40 00 000 d'habitants et sa densité de population est faible (-10 habitants/km2).

Les Mélanésiens « Noirs océaniens >> occupent ces îles depuis des millénaires et se sont installés ultérieurement aux Fidji qui étaient inoccupées initialement.

Si dans l'ensemble la population de la Mélanésie est �quateur oo 10° Jo• 1so• homogène, les îles Fidji ont connu une forte immigration indienne ( 42% de la population actuelle) et la Nouvelle-Calédonie a reçu un peu­ plement français.

La diversité ethnique des Méla­ nésiens (Négritos ou Pygmées de certaines val­ lées de Nouve lle-Guinée, Papous majoritaires à plus de 80%, Mélanésiens propres venus sans doute du Sud-Est asiatique) est caractérisée par une civilisation originale longtemps préservée et ne cède en rien à leur diversité et à leur richesse linguistique.

Plus d'une centaine de langues seraient pratiquées en Papouasie -Nouvelle-Gui­ née, et près de quatre-vingts dans les Samoa.. »

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