Lord Carnarvon, un mécène éclairé
Publié le 16/09/2014
Extrait du document
«
lui apporte qu'ennui.
Sur les
conseils de Lord Cramer, re
présentant de la Grande-Bre
tagne en Égypte, il s'intéres
se à l'Égypte antique .
Loin de
se douter que ce passe-temps
va devenir une passion.
Première trouvaille :
une momie de chat !
G
râce à l'intercession de
Lord
Cramer, Carnarvon
obtient l'autorisation de
fouiller le site de Cheikh abd
el-Gournah, qui a déjà été re
tourné de fond en comble,
mais qui a l'avantage de se
trouver à proximité du Win
ter Palace Hotel de Louxor,
où l'aristocrate anglais finit
par établir son quartier gé
néral.
Tous les matins, les employés
de l'hôtel s'amusent du drôle
d'équipage que forment Lord
Carnarvon et son épouse : vê-
tus comme
s'ils
se rendaient à
une garden-
party, ils quit
.
tent l'établisse-
COMMENT LES AMÉRICAINS
RAFLENT LA COLLECTION
CARN ARYON
D'archéologue amateur Lord Carnarvon devient
progressivement un amateur éclairé d'art égyptien.
Howard Carter a proposé à /'aristocrate britannique
de financer les fouilles entreprises en achetant des
antiquités dans les bazars du Caire pour les revendre
à meilleur prix à des collectionneurs occidentaux,
parmi lesquels figurent le British Museum et le
Metropo/itan Museum of Art de New York.
Lord Carnarvon se réserve les belles pièces, qui vont
progressivement enrichir une collection privée parmi
les plus riches.
Quelques mois après la découverte de
la
tombe de Toutânkhamon, Lord Carnarvon disparaît
brutalement.
Selon son testament, Carter est chargé
d'estimer la valeur de la collection, preuve de la
confiance
qui liait les deux hommes.
Les 1 218 objets
qui la composent reviennent à Lady Carnarvon.
Une
clause du contrat stipule que le British Museum est
prioritaire pour racheter le fonds Carnavon pour
20 000 livres.
Si le musée londonien n'est pas
intéressé, le
Metropolitan de New York pourra se
porter acquéreur pour un prix à négocier par Carter.
20 000 livres représentent une somme dérisoire pour
une telle collection .
Howard Carter trouve le moyen
de détourner le testament de son ami.
Il propose au
British Museum d'acquérir la collection pour le prix
prévu, sous réserve que la somme soit versée le jour
même.
Le musée étant incapable de réunir l'argent
nécessaire, c'est la conscience tranquille que Lady
Carnarvon
peut céder sa collection au musée
new-yorkais
pour le double de la somme
prévue dans le testament !.
»
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