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Louis II de La Trémoille

Publié le 27/02/2008

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Celui que l'on appelait le Chevalier sans reproche dut son surnom à d'innombrables prouesses, tant lors de la "guerre folle" que dans les guerres d'Italie menées par Charles VIII et François 1er. Une famille illustre. La l'ami Ile de La Trémoille, une des plus illustres de France, était originaire de La Trémoille (aujourd'hui La Trimoille), chef-lieu de canton du département de la Vienne. Elle possédait une des plus grandes seigneuries territoriales de l'ancienne France; son duché était même le plus ancien à avoir été possédé en ligne directe depuis son origine, à l'époque des Croisades. Aux XVIe et XVIIe siècles, cette illustre famille s'allia à diverses maisons et finit par se fondre à celle des Montmorency. Elle eut notamment parmi ses membres Georges de La Trémoille, favori de Charles VII et chambellan de Jean sans Peur.

« DES ROIS VENUS DE FRANCE Philippe V d'Espagne eté & automne 1701 LE ROI ET LES HOMMES Marie~ Anne de la Trémoille, princesse des Ursins, devient camarera mayor de la reine d'Espagne C'est à l'automne 1701, à Barcelone, que les noces de Marie~Louise de Savoie et de PhiUppe V d'Espagne doivent être célébrées.

A l'instigation de madame de Maintenon et sur la recommandation du Roi~Soleil, c'est Marie~ Anne de la Trémoille, princesse des Ursins, qui est chargée d'accompagner la future souveraine jusqu'en son nouveau royaume.

Camarera mayor , de la reine, la princesse des Ursins va exercer, pendant près de quinze ans, une influence prédominante sur le roi d'Espagne et son Gouvernement.

Les ] famiUers des arcanes du o..

pouvoir l'ont surnommée " .g " !!! 6 la « missi dominici de Louis XIV à la Cour madrilène ».

P enchée sur son écritoire, Marie-Anne de La Trémoille, princesse de Chalais et des Ursins, s'adresse, depuis Rome où elle réside, à sa chère amie la maréchale de Noailles : « Il ne me reste, ce me semble, qu'à supplier madame de Mainte­ non de m'honorer de ses bons offices auprès de Sa Majesté, et c'est ce que je vous prie de vou­ loir bien faire.

» Née à Paris en 1642, Marie-Anne de La Tré­ moille est veuve depuis 1698 de Flavio degli Orsini- dont le nom a été francisé en « des Ursins » -, duc de Bracciano et grand d'Espagne.

Lorsque ce 26 avril 170 1 elle sollicite 1 'aide de madame de Maintenon, elle se trouve dans un grand embarras financier.

Et elle a fort bien com­ pris que pour obtenir les faveurs du Roi-Soleil il lui faut d'abord s'attacher les grâces de sa toute-puissante épouse.

« Recommandée >> par le Roi ...

soleil Si la princesse des Ursins s'ex­ prime avec tant d'assurance, c'est en raison de deux lettres. »

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