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LOUIS XI

Publié le 27/02/2008

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Ce Valois, si injustement diffamé, compte parmi nos plus grands rois, souverain à la fois médiéval et moderne. Né le 3 juillet 1423, à Bourges, physiquement très disgracié, malade de l'estomac et de l'intestin comme tous les Valois, il est, à l'opposé de ses prédécesseurs, le contraire d'un roi-chevalier. De pauvre apparence (Commynes disait de lui qu'il était «humble en paroles et en habits»), il vit chichement avec des équipages mesquins et préfère les «gens de moyen état», avec qui il aime banqueter, aux grands, qui «peuvent se passer de lui». Ses plaisirs se limitent, semble-t-il, à la chasse et aux femmes ! Inquiet de tempérament, il ne tient pas en place. Il est toujours sur les routes et fait de rares séjours à Amboise, où vit la reine Charlotte de Savoie, qui lui a donné sept enfants. Le fils et successeur de Charles VII est surtout un grand homme politique, à l'esprit sûr et retors à la fois, fin diplomate, ayant le goût du travail et une haute idée de son métier de roi auquel il se dévoue totalement. Commynes l'appelle «l'universelle araignée» car il tend partout ses fils pour prendre ses adversaires ou se faire des amis qu'il n'hésite pas à acheter à prix d'or s'il juge cela nécessaire à sa politique. On l'a dit ladre, alors que sa générosité était proverbiale, mais il achetait plus volontiers une province qu'un bonnet neuf. Il était avare du sang de ses hommes. Ses détracteurs le montrent cruel, alors qu'il appliquait les méthodes répressives de son époque. Il était très autoritaire et même dur, car, disait-il à son fils, «en matière d'affaire d'Etat, on n'attend pas que le crime soit commis pour le punir, on le prévient». Plus diplomate qu'homme de guerre, capable de s'humilier dans les moments difficiles, il essaie d'éviter les batailles par des négociations et des accords qu'il n'a aucun scrupule à violer, poursuivant obstinément ses buts : unifier et agrandir la France.

« La mort du rassembleur de la nation.

ous le règne de son père, Charles VII, le dauphin Louis a exercé son pouvoirdans le fief du Dauphiné.

Il connaît donc bien les dangers de morcellement du royaume lorsqu'il accède au trône en1461, à l'âge de trente-huit ans.

Le seigneur le plus redoutable est le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, quipossède en outre l'Artois, la Flandre et une partie de la Picardie.

Il est maître de villes riches, comme Gand ouBruges.

Louis XI le combat, ainsi que son fils, Charles le Téméraire.

Avec patience et machiavélisme, il parvient àdémanteler la puissance bourguignonne et en 1475 met fin à la guerre de Cent Ans avec l'Angleterre.

Il parvientainsi à étendre l'autorité royale sur la plus grande partie du royaume, agrandi du Maine et de la Provence.

Il meurt le9 avril 1483, en proie à une obsession des complots qui ternit sérieusement son image.

Il n'en reste pas moins legrand initiateur de la centralisation du royaume.. »

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