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Louis XIV candidat à l'Empire, une ruse de Mazarin !

Publié le 26/08/2013

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Cette alliance regroupe à la fois des catholiques et des protestants, les Électeurs de Trèves, de Mayence et de Coblence, l'évêque de Münster, la Suède, le Danemark, la Hesse, la Bavière et le duché de Brunswick. Elle place sous influence française l'Allemagne rhénane et une partie de l'Allemagne du Nord. Les Habsbourg sont encore un peu plus isolés : Mazarin a bien joué. Des années plus tard, cette ligue servira de modèle à Napoléon Ier pour sa Confédération du Rhin.

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« MAZARIN MEURT D'ÉPUISEMENT TravaiUeur acharné, Mazarin a une irrépressible tendance à vouloir s'occuper de tout.

Il supervise les problèmes posés par les voyages, du logement à la nourriture, veiUe à la bonne coupe des costumes de parade ou de cérémonie comme au recrutement des musiciens des festivités et des cérémonies religieuses.

Il en fait tant qu'il en meurt d'épuisement ! En 1660 et 1661, chacun peut observer les étapes de son affaiblissement.

Le cardinal se nourrit mal et souffre de digestion difficile .

De plus , il est perclus de goutte, atteint d'ulcères aux jambes et d'ennuis pulmonaires .

Chaque jour le trouve un peu plus maigre et un peu plus pâle .

On doit bientôt le transporter sur une chaise , puis allongé sur une couche portée quatre valets.

Mais cet homme devenu fluet, quasi mourant bien qu'à peine quinquagénaire - mais c'est alors le seuil de la vieillesse-, ce cardinal qui en impose toujours n'a rien perdu de son intelligence , de sa patience, de sa faculté à nouer dix intrigues en même temps , à écrire ou dicter jusqu 'à quarante lettres par jour.

Son étonnante vitalité le poussera à accomplir sa tâche jusqu'à ses derniers instants, dans la nuit du 8 au 9 mars 1661.

fait répandre toutes sortes de bruits contradictoires à propos de la future élection.

Ayant ain­ si tâté le terrain, il comprend très vite que les chances de Louis XIV sont nulles .

Il cherche donc un candidat crédible et le trouve dans la lignée des Wit­ telsbach, séculaire rivale des Habsbourg .

L'Éiecteur de Ba­ vière sera donc opposé à Léo­ pold, second fils de Ferdinand Ill.

Dans cette perspective, le cardinal régale les Électeurs, les ducs, les comtes .

Deux mil­ lions en or généreusement dé- -.......

-- pensés n'empêchent toutefois pas l' élection de Léopold .

Mais les craintes des princes Élec­ teurs , qui redoutent l'emprise de Vienne sur leurs posses­ sions et la remise en cause des traités de Westphalie, sont ha­ bilement exploitées par Maza­ rin et aboutissent à la constitu­ tion de la Ligue du Rhin, officia­ lisée à Mayence, le 15 août 1658.

Cette alliance regroupe à la fois des catholiques et des protes­ tants, les Électeurs de Trèves, de Mayence et de Coblence, l'évêque de Münster, la Suède , le Danemark, la He sse, la Ba­ vière et le duché de Brunswick .

Elle place sous influence fran­ çaise l'Allemagne rhénane et une partie de l'Allemagne du Nord.

Les Habsbourg sont en­ core un peu plus isolés : Maza­ rin a bien joué .

Des années plus tard, cette ligue servira de modèle à Napoléon 1e • pour sa Confédération du Rhin .

Mazarin piège Philippe IV d'Espagne Le 14 juin 1658, l'armée françai­ se, commandée par Turenne, remporte la bataille des Dunes, près de Dunkerque .

L'Espagne vaincue doit reprendre les né­ gociations avec la France, les­ quelles aboutiront au traité des Pyrénées, le 7 novembre 1659.

Toutefois les deux grands royaumes souha i tent une paix JftBit llEDITIONS ~ ATLAS acceptable , avec des gains ap­ préciables pour le vainqueur, mais non déshonorants pour le vaincu .

En tout cas chacun sait que l'essentiel va être consti­ tué par une union dynastique entre Louis XIV et l'infante Ma­ rie-Thérèse .

À l'automne 1658, Philippe IV se fait toujours prier et les pourparlers sont gelés .

Mazarin entreprend de forcer la main au roi d'Espagne et mon­ te la «comédie de Lyon ».

On fait alors grand tapage autour de l'annonce du mariage du roi de France avec sa cousine ger­ maine princesse de Savoie.

Les cérémonies doivent se dérou­ ler à Lyon et, en novembre 1658, la cour se transporte donc, avec armes et bagages dans la capitale des Gaules.

Apprenant la nouvelle, Philip­ pe IV s'exclame : «Ce ne peut être et ne sera pas ».

Il envoie aussitôt le diplomate Pimente! à Lyon demander une audien­ ce secrète.

L 'affaire est promp­ tement réglée.

Pour adoucir la déception de la princesse, on lui offre de beaux bijoux et quantité de cadeaux...

Louis XIV épousera donc l'infante Marie-Thérèse ! Peu avant de mourir, Mazarin aura la satisfaction de voir aboutir une autre de ses ma­ nœuv res : le mariage de Philip­ pe d'Orléans , frère de Louis XIV, avec Henriette d'A ngleter­ re, sœur du roi Charles Il.

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