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Louis XIV et le château de Saint-Germain-en-Laye

Publié le 26/08/2013

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louis xiv

En 1663, en même temps qu'il ordonne l'agrandissement du château, Louis XIV demande au jardinier André Le Nôtre de réaménager le parc. Ce dernier, qui n'a pas encore accédé à la gloire que lui vaudront ses réalisations de Versailles, entreprend de vastes travaux, qui seront à l'origine d'un des premiers jardins classiques à la française. Au bout de la grande galerie de l'appartement du Roi, il crée, en pre nant sur la forêt, deux parterres composés de broderies de buis et de fleurs, séparés par une large allée centrale aboutissant à une monumentale pièce d'eau.

louis xiv

« des pavillons doit comporter trois pièces par étage, ce qui représente une importante augmentation des volumes habitables, mais s'effectue au détriment de la beauté du château.

Au final.

le chantier, commen­ cé en 1680 et terminé en 1690, donne à l'ensemble un aspect très déplaisant, que !'Empe­ reur Napoléon Ill s'empressera d'atténuer lors des restaura­ tions effectuées au x1x • siècle.

A cette occasion, on s'aperce­ vra que les travaux intérieurs n'ont jamais été achevés : cer­ tains escaliers sont man­ quants, comme si l'architecte avait toujours su que le Roi­ Soleil se désintéresserait tota­ lement de Saint-Germain-en­ Laye pour se consacrer aux splendeurs de Versailles, où il s'insta llera avec sa Cour en 1682 .

Le château Neuf est égale­ ment remanié : le corps de garde est allongé vers l'ouest ; les grottes et les jeux d'eau sont restaurés et continuent à susciter l'admiration des pro­ meneurs .

Malheureusement, ces merveilles finissent elles aussi par être négligées et les appointements de François Francine , chargé de leur entre ­ tien, diminuent d 'année en année .

Une somptueuse promenade En 166 3, en même temps qu'il ordonne l'agrandissement du château, Louis XIV demande au jardinier André Le Nôtre de réaménager le parc.

Ce der­ nier, qui n 'a pas encore accédé à la gloire que lui vaudront ses réalisations de Versailles, entreprend de vastes travaux, qui seront à l'origine d'un des premiers jardins classiques à la française.

Au bout de la grande galerie de l'apparte­ ment du Roi, il crée , en pre- nant sur la forêt , deux parter­ res composés de broderies de buis et de fleurs, séparés par une large allée centrale abou­ tissant à une monumentale pièce d'eau .

Ce plan existe encore aujourd 'hui dans son ensemble, mais le parterre ouest a été en partie réquisi­ tionné pour la construction de c la gare de chemin de fer : actuelle .

A l'est , un grand par- : LE MUSÉE DES ANTIQUITÉS NATIONALES Par un décret du 8 mars 1862, Napoléon Ill décide de la « création au château de Saint -Germain- en -Laye , d'un musée d'Antiquités celtiques et gallo -romaines ».

Le château , totalement abandonné depuis des années, est en piteux état.

Le 8 avril 1863, il est malgré tout classé au titre des monuments historiques, et des travaux de rénovation sont confiés à l'architecte Eugène Millet, élève d'Eugène Viollet -le-Duc .

Avec l' aval de l'empereur, Millet choisit de restaurer l'édifice tel qu 'il était sous François I" , en supprimant tous les aménagements postérieurs , dont les pavillons érigés sous le règne de Louis XIV.

Le musée, inauguré le 12 mai 1867, abrite aujourd 'hui les Antiquités nationales .

li présente le plus bel ensemble connu d'art préhistorique et réunit des témoignages des premiers peuplements de la France jusqu'à l'an 1000.

Parmi ses chefs-d'œuvre figurent la fameuse petite tête en ivoire appelée « dame de Brassempouy », vieille de vingt-trois mille ans, ainsi qu 'une reconstitution de la grotte de Lascaux.

EDITIONS ATLAS ] o.

terre d'un seul tenant est séparé des précédents par trois bassins encadrés par des plates-bandes .

Au sud du châ­ teau Neuf, Le Nôtre transfor­ me un petit parc en allées ombragées .

Enfin, sa création la plus célè­ bre , son chef-d 'ceuvre , est la fameuse terrasse , appelée parfois « promenade de Saint­ Germain-en-Laye ».

Le jardi­ nier de Louis XIV imagine de tracer en bordure de forêt une voie triomphale , qui se dérou­ le du sud au nord sur deux mille quatre cent mètres de longueur et trente mètres de largeur , et qui surplombe la Seine de soixante-deux mè­ tres.

Commencés en 1669, les travaux exigent des terrasse­ ments gigantesques et la cons­ truction d'énormes murailles de soutènement.

Ils seront ter­ minés en 167 3, après avoir coûté la somme considérable de huit cent cinquante mille livres .

En 1745, cette magni­ fique terrasse sera complétée par la plantation d'une ligne de tilleuls en bordure de la forêt puis, en 1855 , par l'édifi­ cation d' une balustrade .

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