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Louis XVI consomme enfin son mariage

Publié le 29/08/2013

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mariage

 

 

"Cet évènement si intéressant a eu lieu le lundi 18 août. Le roi était venu chez la reine à dix heures du matin au moment où elle sortait du bain ; les deux augustes époux restèrent ensemble près de cinq quarts d'heure..." Voici l'annonce, pudique mais triomphale, de la consommation effective, et attendue depuis sept ans, des noces de

Louis XVI et de Marie-Antoinette...

mariage

« 1 uxuriante représentent pour le futur Louis XVI tout ce qu'i l abhorre dans la condui­ te d'un souverain.

La femme, pour lui, est une figure ma­ ternelle.

Il a refusé, outré, d'être initié à l'amour par une professionnelle.

Marie­ Antoinette, gracieuse évapo­ rée, est une femme-enfant qui ne pense qu'à s'amuser .

Charmante et volatile .

L'épouse, que lui offre le jeu des alliances politiques, plaît à Louis .

Ils deviennent vite amis , mais pas amants ...

Une affaire de famille et d'État Il est bientôt notoire que le mariage, célébré en grande pompe à Paris et à Ver­ sailles , n'a pas été charnel.

Timidité, embarras, froideur, "obstacle physique", nul échange de baiser.

Tels sont les bruits qui courent, de­ puis les antichambres où guettent les courtisans, jus­ qu'à Vienne, chez Marie­ Thérèse qui, en bonne mère, s'inquiète.

Louis XV, embar­ rassé , reconnaît que son pe ­ tit-fils n'est guère cares­ sant ...

Un an passe, mais rien ne se passe .

Marie-Antoinet­ te papillonne, Louis chasse .

Chacun les épie, et se gaus­ se.

Les domestiques payés pour surveiller les draps du jeune couple sont formels .

Rien .

En 1772, ils sont exa­ minés et "instruits" par le médecin Lassonne, mandé par le roi, qui croit la mal­ adresse et l'ignorance res­ ponsables de leur triste état matrimonial.

En mai 1773, la chronique rapporte une "tentative plus considérable et un succès plus marqué" mais non probant .

En mai 1774, à la mort de Louis XV, le mariage du nouveau roi de France n'a toujours pas porté ses fruits .

Ouf! Pris dans le tourbillon de leur installation royale, les deux époux n'ont pas le temps de se pencher sur leur prob lème .

Ou plutôt, ils le fuient.

Louis XVI, de plus en plus bloqué, com­ pense en couvrant de ca­ deaux cette femme qu'il ai­ me, sans pouvoir le prouver complètement .

Marie-Antoi­ nette se lasse des essais fastidieux de son mari et joue à la fermière de Trianon , pour oublier.

Sou- Thérèse, excé- dée , décide d'agir.

Trop âgée pour se déplacer en personne, elle dépêche son fils aîné à sa place, pour voir de plus près ce qui se passe à Versailles .

Et là, miracle ! Joseph Il, un homme au de­ meurant austère et ver­ tueux, va initier Louis XVI à la bagatelle.

En fait, son rô­ le sera celui de confident, de négociateur , et de déclic.

Les deux beaux-frères sym­ pathisent .

Joseph convainc Louis de subir la légère opération de "débridage" recommandée par les mé­ decins.

La petite sœur ouvre son cœur à ce repré­ sentant de sa famille, qu'el­ le adore, et écoute ses conseils .

Joseph parti, tout va mieux et le 18 août glo­ rieux arrive .

Marie-Antoinet­ te mettra au monde Louis , son premier enfant, le 18 décembre 1778 .. »

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