Devoir de Philosophie

Louise Michel

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

D'une inlassable générosité envers les miséreux, Louise Michel fut institutrice et participa à l'action politique de l'opposition de gauche. Son ardeur révolutionnaire et son courage pendant la Commune lui valurent le surnom de "Vierge rouge". Déportée, puis amnistiée en 1880, elle poursuivit sans relâche son combat politique. Institutrice et militante. Originaire de la Haute-Marne, Louise Michel était la fille naturelle d'une servante et du fils du châtelain de Vroncourt. Elevée par les châtelains, elle obtint le brevet d'institutrice. Ayant refusé de prêter le serment exigé sous le Second Empire, elle ouvrit successivement deux écoles libres, où elle donnait un enseignement novateur et républicain. Sensible à toutes les misères, elle distribuait aux pauvres ses maigres gains. En 1851, elle rencontra Victor Hugo, à qui elle avait adressé des poèmes et qui lui dédia plus tard un poème dans Toute la Lyre,"Viro major" (1871). Vers 1856, elle s'établit à Paris, où elle enseigna dans une école, avant d'ouvrir un cours libre, rue Houdon. Elle collabora aux journaux d'opposition et fit la connaissance des militants de gauche. Elle fut passionnément amoureuse de Théophile Ferré. Elle milita à la Société de revendication du droit des femmes. Très populaire dans le 18e arrondissement, elle fut élue présidente du Comité de Vigilance en novembre 1870.

« Fille naturelle d'une servante et d'un châtelain, elle reçoit une bonneinstruction qui lui permet de devenir institutrice.

Elle refuse de prêterserment à l'empereur et ouvre une école privée en 1853.

Elle écrit despoèmes, collabore à des journaux d'opposition, fréquente les réunionspubliques.

Sa rencontre avec le jeune révolutionnaire Théophile Ferré lamarque pour la vie.

Pendant la Commune, ralliée aux Communards, elleest de tous les défilés et participe à la semaine sanglante du 24 au 31mars 1871.

Arrêtée, comme femme elle échappe à la peine de mort.

Elleest condamnée le 16 décembre 1871 à la déportation en Nouvelle-Calédonie.C'est sans doute en l'apprenant que Victor Hugo écrit son poème« Viro Major ».

Fidèle alors à son idéal, elle doit subir les injustices de sesgardes et de l'administration.

Elle s'emploie, malgré cela, à l'instructiondes Canaques et les soutient.

De retour à Paris en 1880, elle reprend sonactivité de militante.

Plusieurs fois arrêtée et incarcérée, elle meurt àMarseille d'une pneumonie.

Ses funérailles à Paris donnent lieu à uneimmense manifestation.

Elle a publié ses Mémoires (1886) et LaCommune, histoire et souvenirs (1898).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles