L'UNION DES RÉPUBLIQUES SOCIALISTES SOVIÉTIQUES : LA TERRE ET LES HOMMES

« les chatnons s'insèrent des vallées profondes, souvent marécageuses parcourues par des cours d'eau qui s'échappent de la montagne par des gorges étroites.

Ici, se trouve le plus haut sommet de l'Oural, la Narodnaïa (1 894 rn).

Vers le Nord-Ouest, la montagne ouralienne est prolongée, par les monts Païkhoi; puis au-delà du detroit de Kara, elle réapparaît en Nou­ velle-Zemble.

Le second secteur, celui du Centre, monte beaucoup moins haut.

L'altitude décroît jus­ qu'aux environs de 400 rn et trois lignes de chemins de fer profit ent de cet abaissement d'axe pour unir l'Europe à l 'Asie .

Le tran ssibé­ rien emprunte le seuil de Sverdlovsk, le moins élevé (250 rn).

Au-delà de ce seuil, l'Oural méridional reprend de l'altitude (Mont Iremel 1 599 rn, Iaman Taou 1 710 rn).

Les chaînons qui le charpentent s'ouvrent en éventail vers le Sud sur une largeur de 250 km.

Entre les éperon s montagneux, de larges dépressions au sol fertile portent de riches cultures.

Il faut noter que les terrains anciens de l'Oural, et principa lement ceux du cent re et du Sud, sont riches en minerais variés.

La grande plaine russe Elle est composée de deux parties bien dis­ tinctes sépa rées, à peu de chose près, par le 60• parallèle.

Au Nord, c'est une immense étendue au relief bas et monotone qui débute, à l'Ouest , par la Carélie et la région des grands lac s, l es rives méridionales du golfe de Finlande ; elle s'étend, vers l'Est, jusqu'aux premières pentes de l'Oural.

Toute la frange littorale de la Mer Blanche et de la Mer de Barents est occupée par la toundra avec ses vastes étendues marécageuses désolées.

Entre cette frange et le 60• parallèle, le pays, fortement marqué par la glaciation, encore parsemé de lacs et de marécage s, est le domaine de la forêt.

Au Sud du 60 • parallèle, la plaine russe est. »