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L’URSS contre les États-Unis à Cuba

Publié le 28/03/2019

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L’URSS contre les

États-Unis à Cuba

Le conflit entre les États-Unis et Cuba connaît une escalade à la mi-octobre 1962 : le stationnement de fusées soviétiques à moyenne portée sur l'île conduit le monde au bord d'une troisième guerre mondiale.

Le 14 octobre 1962, des avions espions américains U2 prennent des clichés à Cuba qui, de l'avis des experts militaires, apportent la preuve de la présence d’armes soviétiques offensives sur cette île des Caraïbes. Avec ces nouvelles fusées, ajoutées aux anciennes qui se trouvent seulement à 150 km de la côte nord-américaine, une attaque du territoire des États-Unis devient possible à tout moment.

Les adversaires lors de la crise de Cuba : Kennedy (à gauche) et Khrouchtchev

 

Les relations entre Cuba et les États-Unis, étroites autrefois, se détériorent rapidement au début de l'année 1959, quelques mois après la prise du pouvoir par Fidel Castro. En avril 1961, les États-Unis rompent leurs relations diplomatiques avec l'île. Le même mois, une invasion d'exilés anticastristes, appuyée par les services secrets américains, échoue au lieu dit la baie des Cochons. En février 1962, les États-Unis imposent à Cuba, qu'ils estiment trop étroitement associé à l'Union soviétique, un embargo commercial total.

 

Quoique le président américain John F. Kennedy dispose de preuves

irréfutables de l'existence à Cuba d'installations de fusées et qu'il en exige la disparition au cours d'une intervention faite

cuba

« l'UR SS d'une riposte totale à toute fusée lancée contre les Éta ts-Unis.

Le soir même, Castro décrète une mobilisation générale et l'UR SS envoie des navires de guerre en direction des Caraïbes.

Le monde retient son souff le.

Certes les navires commerciaux n'atteignent plus l'île, mais l'installation des fusées se poursuit au même rythme.

Devant la détermination de Kennedy, Nikita Khrouchtchev prend la décision de retirer les fusées.

Un premier échange de correspondance entre les deux hommes, le 26 octo­ bre, puis, deux jours plus tard, une note de Khrouchtchev adressée à Kennedy entérinent cette décision.

Il se déclare en accord avec la position américaine.

« Afin d'écarter au plus vite le danger du conflit et servir la cause de la paix, le gouvernement soviétique a décidé d'ordonner le démontage des armes que vous qualifiez d'offensives, et leur rapatriement en URSS.

» La crise de Cuba est terminée.

Elle contribuera à la chute de Khrouchtchev.

L'invasion de la baie des Cochons 21 mars 1961 Organisation des adversaires de Castro A New York, un conseil révo­ lutionnaire des Cubains en exil est créé.

Il est reconnu par le gouvernement américain 1962 comme gouvernement provi- Fidel Castro soire de l'ile.

José Miro Cardona en assure la direc­ tion.

Il se compose de deux groupes : le Mouvement de la révolution du peuple et le Front révoluti onnaire démo­ cratique.

Le 8 avril, le Conseil révoluti onnaire publie une déclarat ion par laquelle il appelle à la révolte sur l'île et au renversement de Fidel Castro, le« Lider maximo »de Cuba.

L'opération, acceptée par Kennedy, est soutenue par la CIA.

17 avril 1961 L'attaque de l'ile Des commandos anticastristes débarquent dans la baie des Cochons sur la côte sud de l'ile, soutenus par des 8-26 américains.

Peu après le débar- quement Castro interdit toutes informations sur les combats et procède à des arrestations en masse, muselant ainsi son opposition interne.

18 avril 1961 L'URSS soutient Cuba Nikita Khrouchtchev, chef du gouvernement soviétique, publie une déclaration dans laquelle il attribue la respon· sabilité de l'invasion au gouvernement américain.

Le même jour, Castro décide l'état d'exception dans tout le pays.

Il demande aux forces de sécurité d'intervenir sans hésitation « contre tous ceux qui seront pris en flagrant délit dans l'organisation de troubles et de meurtres >>.

Le président de Cuba, Osvaldo Dortic6s Torrado, appelle tous les peuples latine-américains à se solidariser.

20 avril1961 Victoire de Castro Reprenant un communiqué si gné par Castro, Radio-La Havane annonce l'échec de l'invasion.

Les forces armées et la milice nationale enlèvent les dernières positions des forces anticastristes à Playa de Giron.

Le quartier général des Cubains en exil à Miami annonce que les têtes de ponts implantées à Cuba doivent être abandonnées.

Fidel Castro (à droite) et Nikita Khrouchtchev John F.

Kennedy tenant une conférence de presse pendant la crise de Cuba Un réfugié cubain baisant le sol à son arrivée aux États-Unis. »

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