Devoir de Philosophie

L'U.R.S.S. dans la Seconde Guerre mondiale

Publié le 08/04/2011

Extrait du document

 

analyse du sujet • Sujet de type A, fort intéressant, et qui n'est pourtant posé que pour la première fois. • Les limites chronologiques du sujet doivent d'abord retenir l'attention du candidat. Elles impliquent que la politique soviétique, avant même l'invasion de son territoire, doit être étudiée. On peut d'ailleurs estimer que l'intitulé du sujet est discutable; il faudrait sans doute lire : l'U.R.S.S. ET la Seconde Guerre mondiale. • Il n'est pas utile d'insister exagérément sur les opérations militaires : il suffit d'en signaler les principales étapes en montrant leur importance stratégique ou psychologique. • Par contre, comme ne le souligne peut-être pas assez la chronologie indicative, le candidat devra prendre en compte l'ensemble des données internationales qui accompagnent le combat des Soviétiques pour leur survie et notamment les rapports avec les communistes européens et les rapports fort délicats de l'U.R.S.S. avec ses alliés.

« 3.

La veillée d'armes Staline est conscient que le pacte de 1939 ne lui offre qu'un répit.

La surprenante défaite de la France en 1940 metà nouveau l'U.R.S.S.

dans une situation extrêmement précaire.

Par contre, la résistance anglaise lui permet depenser que les troupes allemandes ne pourront se lancer à l'assaut de la Russie avant un certain temps. • La préparation de la guerre.

Le troisième plan est interrompu en 1940.

L'économie est orientée vers la satisfactionprioritaire des besoins militaires. • Les frictions avec les Allemands se multiplient : — Les livraisons prévues par les accords commerciaux de 1939 (matières premières contre matériel d'équipement)subissent, de part et d'autre, des retards. — La pénétration allemande dans les Balkans suscite des protestations soviétiques : les Roumains et les Bulgaresrejoignent le camp de l'Axe ; les troupes allemandes conquièrent la Yougoslavie et la Grèce en avril 1941. • Staline refuse pourtant de porter foi aux rapports qui lui signalent la concentration de troupes allemandes enPologne et en Roumanie et l'imminence de l'attaque allemande (Sorge) : il ne veut y voir qu'une machination anglaisedans le but d'envenimer les rapports germano-soviétiques.

Il refuse donc de mettre ses troupes en état d'alertepour ne pas inciter les Allemands à une offensive anticipée : gagner du temps, c'est peut-être réussir à atteindrel'hiver.

Et l'hiver est long en Russie ! Mais il expose ainsi ses premières lignes aux risques mortels du premier choc. II.

L'U.R.S.S.

envahie L'opération « Barberousse » est déclenchée le 22 juin 1942.

Elle surprend les Soviétiques. 1.

L'offensive allemande • Une supériorité manifeste.

Hitler engage une armée, qui passe pour invincible, de 7,5 millions d'hommes bienentraînés, appuyés par des chars et une aviation qui ont largement fait leurs preuves.

Les Soviétiques ne disposent,au début, que de 4 millions d'hommes sous-équipés et dont le commandement a été cruellement éprouvé par lespurges.

En outre, l'Allemagne dont l'industrie surpassait déjà, à elle seule, l'industrie soviétique, peut s'appuyer sur lepotentiel industriel de toute l'Europe occupée. • L'avance allemande est extrêmement rapide.

Hitler compte liquider la Russie en quelques semaines; il croit qu'à sasupériorité militaire s'ajoutera l'effondrement du régime stalinien sous lequel la population eut trop à souffrir de laterreur et la défection des nationalités profitant des circonstances pour secouer le joug russe.

De fait, les arméesallemandes progressent assez facilement en faisant des centaines de milliers de prisonniers.

Leningrad est investie ;Kiev, Karkhov et le Donbass (la « Ruhr soviétique ») sont occupés; les troupes nazies sont aux portes de Moscou enoctobre. 2.

Le sursaut Le 3 juillet, après un étrange silence de deux semaines, Staline semble se reprendre.

Il s'adresse au peuplesoviétique. • Une guerre patriotique.

Staline met l'accent sur la défense de la patrie russe et non sur celle du socialisme.

Ilreçoit l'appui de l'Église orthodoxe qui recommande de « prier pour Joseph Vissarianovitch ».

Des déportés du goulagsont libérés et rejoignent le front. • La bataille de Moscou.

Les Soviétiques retardent l'avance allemande par la tactique de la « terre brûlée ».

Lespartisans s'attaquent aux arrières de l'ennemi.

Les usines menacées par l'avance allemande sont démontées ettransférées en Sibérie.

Le « général Hiver » paralyse les troupes allemandes ; une contre-offensive devant Moscoupermet de sauver la capitale : c'est la « Marne russe ». 3.

Des appuis • Les divers partis communistes de l'Europe occupée participent activement à la résistance. • La « Grande alliance ».

Les Anglo-saxons, pourtant violemment anti-bolcheviks et forts sceptiques, au début, surles capacités de résistance de l'Armée Rouge, apportent finalement leur soutien à l'U.R.S.S.

Un projet d'envoi detroupes britanniques en Russie est vite abandonné, mais les livraisons de matériel, notamment américain, se révèlentfort précieuses.

Après l'attaque de Pearl Harbour, les Anglo-saxons constituent avec l'U.R.S.S.

la « Grande alliance »destinée à assurer leur coopération militaire mais aussi à permettre leur réciproque concertation sur leurs objectifspolitiques et leurs buts de guerre. III.

L'U.R.S.S.

victorieuse : de Stalingrad à Berlin. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles