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Luxembourg.

Publié le 15/04/2013

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Luxembourg. 1 PRÉSENTATION Luxembourg, en luxembourgeois Letzebuerg, pays d'Europe occidentale. Sa capitale est Luxembourg. Le Luxembourg est bordé par la Belgique au nord et à l'ouest, par l'Allemagne à l'est et par la France au sud. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie La superficie du Luxembourg est de 2 586 km². C'est, après Malte, le deuxième pays le plus petit de l'Union européenne. Il mesure au maximum 82 km du nord au sud et 57 km d'est en ouest (soit deux fois moins qu'un département français). Situé au coeur de l'Europe occidentale, il appartient géographiquement au bassin de la Moselle, qui sert de frontière à l'est avec l'Allemagne sur 40 km. Son principal affluent, la Sûre (Sauer), traverse le pays d'ouest en est, tandis que l'Alzette le draine du sud au nord. On peut diviser le Luxembourg en deux régions distinctes : au nord, l'Oesling, et au centre et au sud, le Gutland. Couvrant un tiers du territoire, l'Oesling (Ösling) est un plateau monotone tourbeux, d'une altitude moyenne de 450 m, très boisé et coupé de vallées sinueuses et encaissées, et formant la partie occidentale du massif de l'Ardenne. Cette région rurale au relief accidenté abrite le point culminant du Luxembourg, le Buurgplaatz (559 m), situé près de Huldange. Au sud de l'Oesling, le Gutland (« Bon Pays «) est le prolongement du plateau lorrain (l'altitude n'y dépasse pas 250 m). C'est la région à la fois la plus peuplée, la plus industrialisée et celle qui possède les meilleures terres agricoles du Luxembourg, notamment le long du cours inférieur de l'Alzette. Comme en Lorraine, de gros villages-rues y ponctuent un paysage de champs et de vergers. Au sud-ouest, précédée de buttes isolées (mont Soleure, 440 m), la côte de Moselle se prolonge et domine d'une centaine de mètres une dépression. Son front est quasi continu en territoire luxembourgeois, depuis Athus (Belgique) jusqu'à Esch. À l'est, les versants calcaires de la vallée de la Moselle portent des vergers et des vignobles qui produisent des vins blancs réputés. 2.2 Climat Le Luxembourg jouit d'un climat océanique de latitude moyenne à dégradation continentale du fait de la distance d'environ 300 km qui le sépare de l'océan Atlantique. Il connaît ainsi des hivers froids mais tempérés par l'influence des vents océaniques et des étés chauds de type continental. La température annuelle moyenne est de 8 °C. On constate toutefois une différence sensible entre le nord et le sud. Il tombe 650 mm d'eau par an sur l'Oesling avec des températures négatives en janvier pouvant descendre à - 15 °C et des températures estivales entre 17 et 18 °C, tandis que la moyenne thermique estivale est de 19 °C dans le Gutland, au climat moins humide et plus ensoleillé. La pluviosité varie surtout entre l'ouest, très arrosé, et l'est du pays, plus sec. 2.3 Ressources naturelles Les bois et forêts couvrent 33,6 % de la superficie du territoire, ce qui fait du Luxembourg un pays très boisé. Le sud-ouest du pays possède des gisements de minerai de fer de faible teneur (d'où le nom de minette qui lui est attribué). 2.4 Végétation et faune Dans le Gutland dominent largement les feuillus, tandis que dans l'Oesling, près de la moitié des surfaces boisées est occupée par des résineux. Les principales essences feuillues sont le hêtre et le chêne, majoritaires, parmi lesquels sont disséminés charmes, frênes, ormes, érables sycomores, etc. Les résineux sont essentiellement représentés par l'épicéa, le sapin de Douglas et le pin. La faune aviaire est riche d'environ 150 espèces nicheuses ; quelque 300 espèces sont, en tout, observables au Luxembourg. Rapaces (chouettes, hiboux, balbuzard pêcheur, pygargue à queue blanche, milan noir, faucon pèlerin...), échassiers (grues, cigogne, aigrettes...), martin-pêcheur, cincles, plongeons, cygnes, pic cendré, grèbe, pluvier, figurent parmi les oiseaux du territoire. Les forêts abritent de nombreuses espèces de petits mammifères : écureuils roux, hérissons, mulots, loirs gris, muscardins, hamsters, renards, martres, chauves-souris, castors, etc. Les mammifères de grande taille sont essentiellement représentés par le chevreuil et le sanglier. 2.5 Problématiques environnementales Parmi les principaux problèmes environnementaux figure une pollution élevée de l'air, générant notamment des pluies acides qui dégradent les forêts (défoliation des arbres), ainsi que la qualité des eaux et des sols. Certains écosystèmes sont très menacés notamment les pelouses sèches et les zones humides (on estime que depuis les années 1960, respectivement 35 % et plus de 80 % de ces habitats ont été détruits). En revanche, la superficie boisée est restée stable depuis la fin des années 1980. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Caractéristiques démographiques Le Luxembourg a connu un accroissement de sa population de plus de 100 % depuis l'industrialisation à la fin du XIXe siècle. Il comptait près de 200 000 personnes en 1900 alors que sa population était estimée, en 2008, à 486 006 habitants (soit une densité d'environ 188 habitants au km²). Irrégulier, cet accroissement de la population a connu un déclin au milieu du XXe siècle, suivi par une reprise de la croissance démographique à partir des années 1990, du fait d'une hausse de la natalité liée à une immigration en progression. Le Luxembourg possède ainsi aujourd'hui un des taux de croissance de la population les plus élevés en Europe (14,4 % sur la période 1995-2005), alors que près de 40 % de sa population est d'origine étrangère et que plus de 50 % des naissances se font au sein de foyers étrangers au milieu des années 2000. Les Portugais et les Français, suivis des Italiens, des Belges et des Allemands sont les plus nombreux. En outre, la main-d'oeuvre est constituée à près de 40 % par des transfrontaliers au milieu des années 2000, des Français pour plus de la moitié, suivis des Belges et des Allemands. 3.2 Divisions administratives et villes principales Le Luxembourg est divisé en 3 districts administratifs, subdivisés en 12 cantons et 116 communes : le district de Luxembourg comprend les cantons de Capellen, d'Eschsur-Alzette, de Luxembourg et de Mersch ; le district de Grevenmacher comprend les cantons de d'Echternach, de Grevenmacher et de Remich ; le district de Diekirch comprend les cantons de Clervaux, de Diekirch, de Redange, de Vianden et de Wiltz. Les principales villes, toutes situées dans le bassin métallurgique du sud-ouest, sont Luxembourg, la capitale (83 800 habitants en 2007), Esch-sur-Alzette (27 900 habitants), Differdange (18 900 habitants), Dudelange (17 500 habitants) et Sanem (13 ...
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« (27 900 habitants), Differdange (18 900 habitants), Dudelange (17 500 habitants) et Sanem (13 700 habitants). 3.3 Langues et religions Le Luxembourg est un pays multilingue, du fait de la coexistence historique de deux groupes ethniques, roman et germanique, au fondement de son identité nationale.Depuis le XVIe siècle, le français était la langue de l’administration, et l’allemand celle de la presse.

La loi du 24 février 1984 sur le régime des langues a consacré le luxembourgeois (lëtzebuergesch), dialecte allemand d’origine francique mosellane, comme langue nationale.

Le français y est défini comme la langue de la législation (actes législatifs et réglementaires), celle-ci s’appuyant sur le Code Napoléon.

En matière administrative et en matière judiciaire, il peut être fait usage des langues française,allemande ou luxembourgeoise. La plus grande partie de la population du Luxembourg est catholique (87 %) ; il existe des minorités protestante, juive et musulmane. 3.4 Éducation La scolarité est obligatoire durant onze ans, dont deux années d’éducation préscolaire à partir de quatre ans, six années d’études primaires et trois années d’étudessecondaires.

L’enseignement se fait en luxembourgeois au niveau préscolaire et de manière générale à l’oral.

L’allemand est introduit la première année du cycle primaire,puis le français ultérieurement.

L’enseignement se fait en allemand principalement en primaire et dans les premières années du cycle secondaire et notamment dusecondaire technique, alors qu’il se fait en français dans le cycle secondaire classique.

Durant tout le parcours scolaire, l’enseignement des langues représente la moitié desenseignements.

L’université de Luxembourg, créée en 2003 dans la capitale en remplacement de diverses institutions d’enseignement supérieur, met l’accent sur larecherche et sur le bilinguisme.

Les dépenses publiques consacrées par le Luxembourg à l’éducation s’élèvent à 4,05 % du PNB en 1999–2000. 3.5 Institutions et vie politique 3.5. 1 Organisation des pouvoirs Le grand-duché de Luxembourg est une monarchie héréditaire constitutionnelle.

Proclamée en 1868, la Constitution a été révisée de nombreuses fois.

Le grand-duc est lechef de l’État.

Il exerce le pouvoir exécutif, mais son autorité reste symbolique.

Le leader du parti majoritaire à la Chambre des députés est nommé au poste de Premierministre par le grand-duc.

Il forme le gouvernement que doit approuver le souverain.

L’initiative et le contrôle des lois appartiennent à la Chambre des députés qui estcomposée de 60 représentants élus pour cinq ans au suffrage universel direct.

Le droit de vote est fixé à dix-huit ans.

Un Conseil d’État, nommé par le souverain etcomposé de 21 membres, agit à titre consultatif. 3.5. 2 Partis politiques Les trois principaux partis politiques luxembourgeois ont été fondés au début du XXe siècle, entre 1902 et 1914.

Le Parti ouvrier socialiste luxembourgeois ( Lëtzebuergesch Sozialistesch Arbechterpartei, POSL/LSAP), d’obédience sociale-démocrate, est l’héritier du Parti social-démocrate créé en 1902, qui a connu plusieurs dissidences et réunifications.

Le Parti démocratique ( Demokratesch Partei, PD/DP), parti de droite fondé en 1954, est l’héritier de la Ligue libérale née en 1904.

Le Parti chrétien-social (Chrëschtlech Sozial Vollekspartei, PCS/CSV), parti centriste démocrate-chrétien, s’appelle ainsi depuis 1945, après avoir été fondé en 1914 sous le nom de Parti de la droite.

Le parti écologiste, Les Verts (Déi Greng), a été créé en 1983 et le Comité d’action pour la démocratie et la justice sociale ( Aktiounskomitee fir Demokratie a Rentegerechtegkeet, ADR) a été fondé en 1987 par des retraités.

La Gauche (Déi Lénk) regroupe depuis 1999 l’extrême gauche et les communistes. Depuis 1945, le Parti chrétien-social est le parti dominant de la vie politique luxembourgeoise, en ce qu’il apparaît comme le pivot de tous les gouvernements de coalition,constitué alternativement avec les socialistes ou les libéraux (excepté entre 1974 et 1979 où il a été dans l’opposition). 3.5. 3 Défense nationale Le Luxembourg, membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), a supprimé en 1967 le service militaire obligatoire et entretient une petite armée de900 volontaires.

Les dépenses de défense représentent 0,9 % du produit intérieur brut (PIB). 4 ÉCONOMIE 4.1 Généralités Le Luxembourg est le pays le plus riche au monde : il se situe au premier rang mondial en ce qui concerne le produit national brut par habitant, estimé à 71 240 dollars en2006.

À partir du milieu du XIXe siècle, le Luxembourg a fondé son développement économique sur la sidérurgie avant de le réorienter vers le secteur financier et de s’imposer dans la seconde moitié du XXe siècle comme un centre bancaire international de premier plan.

Au milieu des années 2000, le secteur financier représente ainsi près de 30 % de son PIB. Alors que la croissance de son économie était plus faible que celles des pays limitrophes jusqu’à la fin des années 1960, l’essor des services financiers lui a assuré un tauxde croissance annuel moyen exceptionnel, atteignant pratiquement le double de celui de ses voisins entre 1985 et 2001.

Depuis 1985, l’économie luxembourgeoise a laparticularité de recourir massivement à une main-d’œuvre constituée par des transfrontaliers, représentant près de 40 % de l’emploi salarié total.

Pâtissant comme laplupart des pays de la zone euro du ralentissement de l’économie mondiale au début des années 2000, le Luxembourg connaît à nouveau une croissance vigoureuse à partirde 2006. 4.2 Secteur primaire : agriculture, forêts et pêche L’agriculture occupe une place marginale dans l’économie du Luxembourg, ne contribuant qu’à 0,4 % du PIB (2006) et employant 1 % de la population active.

Lesprincipales cultures concernent le blé et l’orge.

La production vinicole est une activité importante en Moselle, où le vignoble couvre 1 200 ha.

La sylviculture occupetraditionnellement une place importante dans le secteur primaire. 4.3 Secteur secondaire : mines et industries Le secteur secondaire, qui représente 14,6 % du PIB (2006), emploie 21 % de la population active.

Jadis fondée sur l’industrie du fer et de l’acier, développée dans lesannées 1880, la métallurgie n’est plus le secteur dominant de l’économie luxembourgeoise.

La crise de l’acier, la concurrence internationale et la difficulté de rentabiliser lesgisements de fer à teneur faible (l’exploitation de la minette, minerai de fer à l’origine du décollage économique du Luxembourg, s’est arrêtée en 1981) ont imposé unredéploiement complet de l’économie orienté vers les services.

Parallèlement, la diversification industrielle s’est faite en direction des industries de la chimie, du caoutchoucet des matières plastiques.. »

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