Madagascar

« sion rallie derrière ce parti révolutionnaire les étudiants et les citadins radicaux qui considèrent Tsiranana comme un auxiliaire du colonialisme.

4 Pourtant Tsiranana est réélu président, le 30 jan­ vier 1972, avec 99,9 p.

100 dea volx.

Mais travailleurs et étudiants déclenchent des émeutes à Tananarive, le 13 mai 1972.

Trois jours plus tard, Tsiranana donne les pleins pouvoirs au général Gabriel Ramantsoa.

Les révol­ tés unis dans la Fédération du mouvement du 13 mal (KIM) engageront le pays sur la voie du nationalisme et du socialisme.

Ramantsoa fait approuver par référendum en octobre les nouvelles orientations politiques.

Tsiranana est éliminé et le parlement dissous.

Des relations diploma­ tiques sont établies avec la Chine et l'URSS.

Les accords de coopération avec la France sont renégociés.

Madagas­ car quitte I'OCAM et la zone franc.

La France évacue ses bases militaires dans l'ile.

5 Cependant grèves et émeutes paralysent les villes de décembre 1972 à avril 1973.

Ramantsoa passera le pouvoir à son ministre des Affaires étrangères, le capitaine de frégate Didier Ratsiraka, le 5 février 1975, après l'épisode de la mutinerie des forces de police qui avait éclaté le 31 décembre 1975.

En juin 1975, de nouvelles institutions sont mises en place : Conseil suprême de la révolution (CSR) de douze membres présidé par Didier Ratsiraka, chef de I'Ëtat, Comité militaire, Conseil supérieur des ins­ titutions, Conseil national populaire de développement (CNPD).

Le référendum du 21 décembre approuve à plus de 90 p.

100 la charte des Institutions (• livre rouge ») de Ratsiraka et celui-ci est nommé président.

En aoOt 1976, un gouvernement est formé qui ne compte qu'un militaire.

Mais l'armée domine néanmoins le régime par le CSR.. »