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Mali de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 25/12/2018

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Considéré comme le pays d’Afrique ayant enregistré les plus nets progrès en matière de démocratisation depuis le début de la décennie quatre-vingt-dix, le Mali connaît des turbulences politiques à partir de 1997, dues principalement aux surenchères d’une partie de l’opposition, très minoritaire dans le pays mais aussi « radicale » et visant à bloquer le processus électoral. Après l’annulation du premier tour des

 

élections législatives d’avril 1997 pour préparation déficiente, en dépit des tentatives du président Alpha Oumar Konaré pour relancer le dialogue, des nombreux reports électoraux pour corriger les listes électorales et des médiations internationales, l’opposition boycotte en bloc les consultations. Celles-ci finissent par avoir lieu, en mai et en août 1997. Le président sortant est réélu avec plus de

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« reffritement de leurs rangs, boyconer les élections municipales de juin 1998.

Les relations entre le président et le Collectif des partis politiques de l'opposition (COPPO) sont marquées par des surenchères et des rencontres infructueuses.

Le pouvoir lance l'idée d'une relecture des« textes fondateurs de la Ill' République », puisque leur interprétation est source de divergences.

Dans le cadre du «Forum politique national », réuni en janvier 1999, auquel sont conviés tous les partis et toutes les personnalités et forces vives du pays, l'opposition réagit différemment.

Cette Conférence nationale bis entraîne la scission de l'opposition en deux camps : celui des participants ( 46 partis représentés, y compris cenains adhérents du COPPO), et celui des boycotteurs, notamment le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) et le Conseil national d'initiative démocratique (CNID).

Durant l'année 1999 une restructuration du paysage politique voit ainsi le jour : création en janvier de la Convention pour la république et la démocratie (CRD), qui regroupe trois formations : Convention du parti du peuple (COPP), Parti pour la démocratie et le renouveau (PDR) et Union pour la démocratie et le développement (UDD).

La scène politique se panage désormais en trois familles : la majorité présidentielle, l'opposition radicale, avec le COPPO, et le CRD qui se qualifie de regroupement centriste.

En politique extérieure, le Mali entend jouer un rôle de médiateur dans les crises centrafricaine et congolaise Ganvier et juin 1997), ou au Liberia pour renforcer les forces d'interposition de l'ECOMOG (force ouest-africaine d'interposition).

En outre, le pays veut resserrer ses liens avec les Etats-Unis et l'Europe.

Ainsi, la visite, en décembre 1997, du Premier ministre Lionel Jospin devait permettre un échange de points de vue sur la gestion commune des flux migratoires vers la France, qui reste le premier bailleur de fonds du Mali.. »

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