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MAO TSE-TOUNG : Les classes et la lutte de classes

Publié le 17/01/2022

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Lutte de classes — certaines classes sont victorieuses, d'autres sont éliminées. Cela, c'est l'histoire, l'histoire des civilisations depuis des millénaires. Interpréter l'histoire d'après ce point de vue, c'est ce qui s'appelle matérialisme historique; se placer à l'opposé de ce point de vue, c'est de l'idéalisme historique.


« Rejetez vos illusions et préparez-vous à la lutte « (14 août 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome iv.


Dans la société de classes, chaque homme occupe une position de classe déterminée et il n'existe aucune pensée qui ne porte une empreinte de classe.


« De la pratique « (Juillet 1937), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome I.

« En ce qui nous concerne, qu'il s'agisse d'un individu, d'un parti, d'une armée ou d'une école, j'estime que l'absence d'attaques de l'ennemi contre nous est une mauvaise chose, car elle signifie nécessairement que nousfaisons cause commune avec l'ennemi.

Si nous sommes attaqués par l'ennemi, c'est une bonne chose, car cela prouve que nous avons tracé une ligne de démarcation bien nette entre l'ennemi et nous.

Et si celui-ci nousattaque avec violence, nous peignant sous les couleurs les plus sombres et dénigrant tout ce que nous faisons, c'est encore mieux, car cela prouve non seulement que nous avons établi une ligne de démarcation netteentre l'ennemi et nous, mais encore que nous avons remporté des succès remarquables dans notre travail« Etre attaqué par l'ennemi est une bonne et non une mauvaise chose » (26 mai 1939). Nous devons soutenir tout ce que notre ennemi combat et combattre tout ce qu'il soutient.« Entretien avec trois correspondants de l'Agence centrale d'Information et des journaux Saotangpao et Sinminpao » (16 septembre 1939), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome II. Nous nous tenons sur les positions du prolétariat et des masses populaires.

Pour les membres du Parti communiste, cela implique la nécessité de se tenir sur la position du Parti, de se conformer à l'esprit de parti et à lapolitique du Parti.« Interventions aux causeries sur la littérature et l'art à Yenan » (Mai 1942), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome III. Après l'anéantissement des ennemis armés, il y aura encore des ennemis non armés; ceux-ci ne manqueront pas de mener contre nous une lutte à mort; nous ne devons jamais les sous-estimer.

Si nous ne posons et necomprenons pas maintenant le problème de cette façon, nous commettrons les plus graves erreurs.« Rapport à la deuxième session plénière du Comité central issu du VIIe Congrès du Parti communiste chinois » (5 mars 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome iv. Les impérialistes et les réactionnaires du pays ne se résigneront jamais à leur défaite; ils se débattront jusqu'à la fin.

Même quand la paix et l'ordre auront été rétablis dans l'ensemble du pays, ils continueront par tous lesmoyens à se livrer au sabotage et à provoquer des troubles, et chercheront à tout instant à rétablir leur domination en Chine.

Cela est certain indubitable; nous ne devons donc absolument pas relâcher notre vigilance.Allocution d'ouverture à la première session plénière de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (21 septembre 1949). En Chine, la transformation socialiste, en tant qu'elle concerne la propriété, est pratiquement achevée; les vastes et tempétueuses luttes de classe, menées par les masses en période révolutionnaire, sont pour l'essentielterminées.

Néanmoins, il subsiste des vestiges des classes renversées des propriétaires fonciers et des compradores, la bourgeoisie existe encore, et la transformation de la petite bourgeoisie ne fait que commencer.

Lalutte de classes n'est pas encore arrivée à son terme.

La lutte de classes entre le prolétariat et la bourgeoisie, entre les diverses forces politiques et entre les idéologies prolétarienne et bourgeoise sera encore longue etsujette à des vicissitudes, et par moments elle pourra même devenir très aiguë.

Le prolétariat cherche à transformer le monde selon sa propre conception du monde, et la bourgeoisie, selon la sienne.

A cet égard, laquestion de savoir qui l'emportera, du socialisme ou du capitalisme, n'est pas encore véritablement résolue.« De la juste solution des contradictions au sein du peuple » (27 février 1957). Il faudra encore un temps assez long pour décider de l'issue de la lutte idéologique entre le socialisme et le capitalisme dans notre pays.

La raison en est que l'influence de la bourgeoisie et des intellectuels venant del'ancienne société existera longtemps encore dans notre pays, de même que leur idéologie de classe.

Si on ne saisit pas bien cela et à plus forte raison si on ne le le comprend pas du tout, on commettra les plus graveserreurs, et on méconnaîtra la nécessité de la lutte sur le plan idéologique.a De la juste solution des contradictions au sein du peuple » (27 février 1957). Dans notre pays, l'idéologie bourgeoise et petite-bourgeoise, les idées anti-marxistes subsisteront longtemps encore.

Le système socialiste est dans l'ensemble instauré chez nous.

Nous avons achevé pour l'essentiel latransformation de la propriété des moyens de production, mais sur le front politique et le front idéologique la victoire n'est pas encore complète.

Sur le plan idéologique, la question de savoir qui l'emportera, le prolétariatou la bourgeoisie, n'est pas encore vraiment résolue.

Nous avons à soutenir un long combat contre l'idéologie bourgeoise et petite-bourgeoise.

Ce serait une erreur de ne pas comprendre cela, de renoncer à la lutteidéologique.

Toute idée erronée, toute herbe vénéneuse, tout génie malfaisant doivent être soumis à la critique, et il ne faut jamais leur laisser le champ libre.

Mais cette critique doit être fondée pleinement surl'argumentation, elle doit être analytique et convaincante, elle ne doit pas être brutale, bureaucratique, métaphysique ou dogmatique.« Intervention à la Conférence nationale du Parti communiste chinois sur le Travail de Propagande » (12 mars 1957). Le dogmatisme et le révisionnisme vont tous deux à l'encontre du marxisme.

Le marxisme doit nécessairement avancer, se développer au fur et à mesure que la pratique se développe, et il ne saurait rester sur place.

S'ildemeurait stagnant et stéréotypé, il n'aurait plus de vie.

Toutefois, on ne peut enfreindre les principes fondamentaux du marxisme sans tomber dans l'erreur.

Considérer le marxisme d'un point de vue métaphysique etcomme quelque chose de figé, c'est du dogmatisme.

Nier les principes fondamentaux et la vérité universelle du marxisme, c'est du révisionnisme, c'est-à-dire une forme de l'idéologie bourgeoise.

Les révisionnistes effacentla différence entre le socialisme et le capitalisme, entre la dictature du prolétariat et celle de la bourgeoisie.

Ce qu'ils préconisent est en fait non pas la ligne socialiste, mais la ligne capitaliste.

Dans les circonstancesprésentes, le révisionnisme est encore plus nuisible que le dogmatisme.

Une tâche importante nous incombe sur le front idéologique, celle de critiquer le révisionnisme.« Intervention à la Conférence nationale du Parti communiste chinois sur le Travail de Propagande » (12 mars 1957). Le révisionnisme ou opportunisme de droite est un courant idéologique bourgeois; il est encore plus dangereux que le dogmatisme.

Les révisionnistes ou opportunistes de droite approuvent le marxisme du bout des lèvreset attaquent eux aussi le « dogmatisme ».

Mais leurs attaques visent en fait la substance même du marxisme.

Ils combattent ou dénaturent le matérialisme et la dialectique, ils combattent ou tentent d'affaiblir la dictaturedémocratique populaire et le rôle dirigeant du Parti communiste, ainsi que la transformation et l'édification socialistes.

Lors même que la révolution socialiste a remporté pratiquement la victoire dans notre pays, il y aencore un certain nombre de gens qui rêvent de restaurer le régime capitaliste; ils mènent la lutte contre la classe ouvrière sur tous les fronts, y compris celui de l'idéologie.

Dans cette lutte, les révisionnistes sont leursmeilleurs adjoints.« De la juste solution des contradictions au sein du peuple » (27 février 1957).. »

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