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Marquise de Montespan

Publié le 27/02/2008

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" Belle comme le jour ", proclame Saint-Simon. Selon le maréchal de Noailles : " La nature avait prodigué tous ses dons à Madame de Montespan : des flots de cheveux blonds, des yeux bleus ravissants, avec des sourcils plus foncés, qui unissaient la vivacité à la langueur, etc. ". A sa beauté s'ajoute le tour d'esprit particulier, brillant et caustique, qu'elle tenait des Mortemart. Fille de Gabriel de Rochechouart, marquis de Mortemart et de Diane de Granseigne, la future favorite est née en 1641 à Lussac-les-Châteaux. A son prénom de Françoise elle ajoutera, selon la mode romanesque et précieuse du temps, celui d'Athénaïs. Très jeune, elle est attachée au service d'honneur de Madame Henriette d'Angleterre, duchesse d'Orléans. Ce qu'elle voit la scandalise ; elle blâme La Vallière et son impudence. Pourtant, lorsqu'en 1668 est représenté l'Amphitryon de Molière, chacun comprend les allusions à l'infortune et aux esclandres du marquis de Montespan, gentilhomme de Guyenne devenu (en 1663) l'époux de la belle Françoise-Athénaïs. La jeune femme est toujours à la cour comme dame d'honneur de la reine. Saint-Simon, Dangeau, Mme de Caylus nous informent que, " portée à la vertu ", elle a supplié son mari de l'arracher à la tentation et de la reprendre près de lui. Soit par honteuse vénalité (c'est la version de Saint-Simon), soit par excès de confiance, le marquis de Montespan est resté passif jusqu'à ses éclats inutiles et tardifs.

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