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Méditerranée

Publié le 05/01/2012

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La Méditerranée (3,5 millions de km2) est une mer presque fermée, ne communiquant avec les océans que par le seul détroit de Gibraltar. Dix-huit pays la bordent, peuplés de 100 millions d'habitants, auxquels s'ajoute le flux saisonnier de 60 millions de touristes (chiffres appelés à doubler en vingt ans). Réceptacle de toutes les pollutions, la mer qui baigna le plus grand nombre de civilisations est en danger de mort. Depuis 1973, plusieurs réunions internationales ont abouti à la mettre sous surveillance. La Conférence de Genève du 5 février 1979 n'en était pas encore aux remèdes.

« Méditerranée 121 à un milliard de francs le coat de leur dépollution indus­ trielle et urbaine, menée en dix ans.

4 160 millions de tonnes de pétrole (460 millions dans la Manche) transitent chaque année en Méditerranée, dont 100 millions par les ports français.

Des c6tes moins dan­ gereuses qu'en Atlantique (grandes profondeurs et fonds sableux près des rivages) et mieux connues, des tempêtes moins fréquentes diminuent quelque peu les risques d'échouage.

Mais les faibles capacités de renouvellement et d'auto-épuration des eaux augmenteraient de beaucoup les dégâts d'une marée noire.

Déjà, sans catastrophe, les pétroliers laissent dans leur sillage 300 000 tonnes par an d'hydrocarbures polluants.

5 Sous l'égide du Programme des Nations Unies pour l'Environnement, douze pays signent le 16 février 1976 une convention-cadre par laquelle la France, l'Espagne, l'Italie, mais aussi la Grèce et la Turquie, Israël et I'Ëgypte, ne songeant qu'à la protection de leur héritage commun, s'en­ gagent à ..

prévenir et réduire les pollutions de tous genres et de toutes sources "· Un protocole interdit le rejet, par bateau ou avion, de certains produits.

Un autre prévoit un plan d'action commune antl-marée noire, avec centre de surveillance à Malte.

6 En 1979, la Conférence de Genève rassemble tous les pays riverains sauf l'Albanie.

Les Dix-Sept conviennent d'un programme d'études de deux ans (nature et mesure des pollutions, etc.) dont ils financeront la moitié (3,2 mil­ lions de dollars), l'autre restant à la charge d'organismes de l'ONU.

Le grave problème de la pollution tellurique reste en suspens.

Portant sur la réglementation des rejets urbains, industriels èt agricoles, il touche à la poiWque de développement menée sur les rivages divers de l'Eu­ rope, du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord.

• Voir aussi : Boues rouges, Marée noire, Pollution chimique.. »

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