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Méditerranée 1939: (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Méditerranée 1939: (seconde guerre mondiale). Entente franco-britannique Jusqu'en 1938, les Britanniques envisageaient de déployer leurs forces non en France, mais en Egypte. Ils attachaient donc, comme les Alliés en général, une grande importance au Proche-Orient. Au début des hostilités, ils conservèrent ces vues malgré l'évolution rapide de la situation militaire. On peut y voir trois raisons: la première est qu'ils tiraient du Proche-Orient tout leur pétrole, indispensable à leur effort de guerre; la seconde est que leur trafic maritime transitait en grande partie par la Méditerranée et le canal de Suez; privés de ces voies, les navires devraient emprunter la longue et coûteuse route du Cap; enfin, la présence des Britanniques au Moyen-Orient garantrssait leur influence politique non seulement en Egypte, mais en Arabie et au Souda...

« Méditerranée 1939: Il Situation de l'Italie Les Allemands n'ayant qu'un accès indi­ rect à la Méditerranée, ils s'y intéressaient peu.

Mais, depuis le Pacte d'acier de 1939, l'Allemagne se trouvait liée à l'Ita­ lie de Mussolini.

Celle-ci, par sa situation géographique, par sa colonie de Libye, était au cœur de toutes les préoccupa­ tions stratégiques en Méditerranée.

Mussolini nourrissait d'immenses ambi­ tions; l'occupation de Albanie en 1939 et la conquête de I'Ethiopie en 1936 ne lui avaient pas suffi.

Il suffisait de regarder une carte et de connaître le rapport théo­ rique des forces en présence dans le sec­ teur pour se rendre compte du poids de l'Italie.

Aussi, la France et la Grande­ Bretagne désiraient-elles s'assurer sa neutralité en cas de guerre avec l'Allema­ gne.

Une marine et une aviation puissan­ tes permettraient aux Italiens de tirer un excellent parti de leur position géographi­ que.

Les navires de guerre italiens, très rapides vu la longueur des côtes à défen­ dre, faisaient pièce à leurs homologues britanniques et français.

Ouant à l'aviation italienne, bien équipée de bombardiers et de chasseurs, elle jouissait d'une excellen­ te réputation.

Mais cet ensemble n'était redoutable qu'en apparence, ce dont Mussolini se rendait parfaitement compte.

En effet, l'Italie de 1939 ne disposait que d'une industrie fragile, dépourvue de matières premières et du pétrole nécessaire à un long effort de guerre.

En outre, elle man­ quait de navires de transport.

La machine de guerre italienne présentait donc un certain nombre de points faibles, dont les plus notoires étaient le manque d'aérona­ vale autonome et la mauvaise coordina­ tion des trois armes.

Depuis 1923, la marine italienne ne disposait que d'appa­ reils de reconnaissance et ses pilotes n'avaient aucune formation aéronavale.

En outre, l'agressivité des discours offi­ ciels cachait un moral douteux.

Ni l'Alle­ magne nazie, ni l'Italie fasciste n'inspi­ raient un grand enthousiasme au peuple italien, foncièrement hostile, par contre, à une guerre avec la France et la Grande­ Bretagne.

Comment les Italiens se comporteraient-ils? Nul ne le savait.

Mais la Royal Navy, héritière d'une longue tra­ dition de victoires, ne doutait pas d'elle­ même.

En 1941 et en 1942, cette con­ fiance fut un important facteur de succès.. »

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