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Meir, Golda

Publié le 10/01/2012

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Femme politique israélienne née le 3 mai 1898 à Kiev (Russie). Née Meyerson, émigrée mut Etats-Unis en 1906 avec la vague des fugitifs des pogroms tsaristes. Institutrice, s'intéresse tôt à l'action sociale parmi les élèves nécessiteux. S'établit en Palestine en 1921. Membre du Poalei Sion (Parti sioniste socialiste), ouvrière agricole de 1921 à 1924. Employée à la section des Travaux publics de la Histadrouth (Confédération générale du travail juive) de 1921 à 1924. Postes successifs de responsabilité croissante à la Histadrouth: membre du Conseil des travailleurs féminins, Exécutif de la Histadrouth (1928), présidente du Comité de Surveillance de la Caisse de maladie. Directeur du Département politique de l'Agence juive de juin à novembre 1946 et en 1947. Nombreuses missions politiques à l'étranger, notamment négociations secrètes avec le roi Abdallah de Transjordanie en 1948. Premier ambassadeur d'Israël en URSS d'août 1948 à mars 1949. Ministre du Travail de mars 1949 à juin 1956. Ministre des Affaires étrangères le 19 juin 1956. Démissionne en 1966 pour prendre le poste de secrétaire général du Mapaï. Président du Conseil en 1969.

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Golda Mabovitch naît en Ukraine en 1898.

Sa famille émigre aux Etats­ Unis alors qu'elle est encore enfant.

Elle entame une carrière d'institu­ trice tout en militant pour la cause sioniste.

En 1917, Golda Mabovitch épouse Maurice Meirson.

Le couple émigre en Palestine, alors sous mandat britannique en 1921.

En 1925, Golda Meirson fait la connais­ sance de Ben Gourion.

Elle exerce diverses responsabilités au sein du Mapaï (l'ancêtre du parti travailliste).

En 1946, elle est élue à la prési­ dence du bureau politique de l'agence juive.

Elle se bat pour faire libérer des militants sionistes accusés de terrorisme.

Du fait de ses origines américaines, Golda Meirson est désignée pour effec­ tuer des missions aux Etats-Unis.

En 1948, elle est ainsi envoyée à New York pour défendre la reconnaissance d'Israël devant l'ONU.

Elle est égale­ ment chargée de collecter des fonds auprès de la communauté juive américaine afin d'acheter des armes à destination de la Haganah, la milice juive d'autodéfense créée par les colons juifs destinée à devenir l'armée nationale d'Israël.

En 1948, quelques jours avant le déclenchement de la première guerre israélo-arabe, Golda Meirson, déguisée en Bédouin, se rend en Transjordanie afin de négocier avec le roi Abdallah de Jordanie un accord secret par lequellsraëllaisse Amman annexer la Cisjordanie.

Peu après, elle est nommée ambassadeur d'Israël en URSS (1948-1949).

Les Juifs soviétiques lui réservent un accueil triomphal.

L'année suivante, elle retourne en Israël où elle est nommée ministre du Travail.

En 1956, Golda Meirson accède au poste de ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Ben Gourion (1956-1966).

C'est à cette époque qu'elle hébraïse son nom en Golda Meir.

Les relations entre Ben Gourion et Golda Meir seront souvent orageuses malgré une estime réciproque.

Golda Meir profite de sa fonction pour renforcer les liens qui unissent Israël aux Etats-Unis.

En 1969, les différentes factions du parti travailliste s'opposent quant au sort à réserver aux territoires arabes occupés après la guerre des Six Jours.

Les faucons entendent les conser­ ver.

Les colombes, auxquelles s'est rallié Ben Gourion, sont prêtes à les restituer aux pays arabes en échange de la signature d'un accord de paix.

La crise ouverte au sein du parti travailliste permet à Golda Meir, alors âgée de 70 ans, d'être choisie comme candidate de compromis et d'unité au poste de Premier ministre, en dépit des réticences des partis religieux outrés de voir une femme accéder à un tel niveau de responsa­ bilités.

Golda Meir se prononce contre la restitution des territoires occu­ pés.

L'hypothèse d'une attaque arabe la laisse sceptique.

En outre, elle récuse l'existence d'un peuple palestinien.

Mais en 1970, Golda Meir, soumise à la pression des Etats-Unis, envisage de possibles concessions territoriales.

En octobre 1973, elle est totalement prise au dépourvu lors du déclenchement de la guerre du Kippour par l'Egypte et la Syrie.

Quoique Israël ait remporté une victoire relative, Golda Meir se voit reprocher l'impréparation militaire du pays.

Aussi est-elle contrainte à la démission le 10 avril 197 4.

« La grand-mère d'Israël »,selon l'expression du orésident él:!votien Sadate.

s'éteint en 1978.. »

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